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Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 09:16


Communiqué de La Gauche Moderne...

Vendredi 10 avril à 18 heures, le Bureau national de La Gauche Moderne, conduit par son président, Jean-Marie Bockel a été reçu par Nicolas Sarkozy au palais de l’Élysée.


La rencontre fut l’occasion d’un tour d’horizon des grandes questions politiques, des engagements du Président face à la crise, des résultats du sommet du G20 et des propositions que La Gauche Moderne présentera

dans les mois qui viennent.


La campagne pour les prochaines élections européennes y fut aussi évoquée.


La Gauche Moderne, qui sera présente sur les listes de chacune des circonscriptions pour ces élections, et participera aux grandes réunions publiques de la campagne, se félicite d’avoir eu l’occasion de cet échange

de grande qualité avec celui à qui les Français ont confié de réformer notre pays, et qui, malgré la crise, montre que le courage et la détermination politique sont la meilleure voie pour garantir l’avenir du pays.


La Gauche Moderne

11 avril 2009

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 09:30

Une proposition de communiqué que j'ai adressée à La Gauche Moderne, en espérant qu'elle lui donnera suite
...


Alors que cette semaine sera notamment marquée par la journée de grèves et de manifestations décidée par les syndicats, La Gauche Moderne estime qu’il sera difficile pour le gouvernement d’aller au-delà des mesures importantes déjà annoncées pour soutenir le pouvoir d’achat  des plus démunis et des plus vulnérables et dont certaines entrent en application dès le mois d’avril. De nouvelles mesures accroîtraient dangereusement le déficit et la dette.

 

Nous  proposons néanmoins deux pistes pour répondre aux inquiétudes et aux attentes des salariés :

 

            Nous demandons au  Medef de  renoncer à l’intransigeance et à la cécité dont il fait preuve et de consentir le plus rapidement possible à des négociations sur les salaires dans toutes les branches et les entreprises où cela est possible, ainsi que, pour le moyen terme, sur une nouvelle répartition des profits dans l’entreprise.

 

            Nous demandons au gouvernement de prendre des mesures d’équité pour faire en sorte que les plus aisés participent davantage qu’aujourd’hui à l’effort national.  Nous soutenons la proposition de Pierre Méhaignerie, consistant à demander aux très gros revenus (au delà de 300 ou 400.000  euros annuels), une contribution exceptionnelle et temporaire qui serait destinée à alimenter le fonds d’investissement social.

 

            Les efforts nécessaires en cette période de crise ne seront acceptés que s’ils sont partagés de manière équitable.

Marc d'Héré

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 13:14


Communiqué de La Gauche Moderne

 

Mardi 10 mars 2009

 

 

Le Bureau de La Gauche Moderne a rencontré le Premier Ministre, François Fillon.

 

La délégation composée de 8 membres était conduite par son Président, Jean-Marie Bockel.

Après un entretien en tête à tête d’une vingtaine de minutes, la délégation au complet a été reçue trente minutes par le Premier Ministre.

 

Un tour d’horizon de la situation politique et des propositions du parti de gauche de la majorité, pour lutter contre la crise et défendre le pouvoir d’achat des Français, a été effectué.

 

Le Bureau a en outre présenté les commissions de travail de La Gauche Moderne, sa convention sur l’éducation le 16 mai et ses propositions pour la Justice.

 

Puis il a exposé les perspectives d’organisation du parti, qui dépasse maintenant le millier d’adhérents, les 20 régions dans lesquelles il est présent et la cinquantaine de fédérations départementales constituées.

Il a notamment présenté le tour de France, réalisé en ce moment, pour la construction et le développement de La Gauche Moderne, par Jean-Marie Bockel et l’équipe d’animation des fédérations régionales, au cours duquel de nouvelles fédérations départementales se constituent, en même temps que c’est l’occasion de rencontres d’écoute et de dialogue avec les représentants socioprofessionnels, comme l’occasion d’organiser de larges réunions publiques.

 

La Gauche Moderne a eu l’occasion de se féliciter de l’accord en cours sur les élections européennes, au sein de la majorité. Elle présentera ses candidats dans toutes les circonscriptions et les fera connaître au cours d’une conférence de presse la semaine prochaine.

 

Enfin un échange a eu lieu sur l’organisation du Comité de Liaison de la majorité qui se mettra en place prochainement et dans lequel La Gauche Moderne aura toute sa place.

 

La Gauche Moderne

10 mars 2009

 

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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 11:54



La Gauche Moderne a réuni les 52 membres de son Conseil National, « parlement » du parti, le samedi 17 janvier 2009 à Paris.

Pour les prochaines élections européennes, la participation de candidats de La Gauche Moderne  aux listes menées par l’UMP, dans les 8 grandes circonscriptions électorales, a été décidée.


En interne,  la préparation d’une  « Convention sur l’éducation » mobilisera les militants de la Gauche Moderne.  Tout au long du premier trimestre, pourraient être  organisées, sous forme de réunions locales ou de débats sur Internet, des interventions de militants, des consultations d’experts et d’acteurs de terrain, des études sur les modalités de fonctionnement ailleurs en Europe. En  avril, la tenue de  cette « Convention » devrait permettre de préciser la position de La Gauche Moderne sur ce sujet et se traduire par des propositions concrètes.


Le Conseil National a par ailleurs procédé à l’élection du Bureau National, et du Comité Permanent chargé de l’administration et de l’animation de La Gauche Moderne. (informations à venir sur le site de La Gauche Moderne : http://lagauchemoderne.org  Vous y trouverez également le texte d’orientation adopté au Congrès)

 

 L’AFP  et au moins deux médias ont, dès dimanche, évoqué la tenue du Conseil National de La Gauche Moderne. Voir ci-dessous l’article publié sur Nouvel Obs.com.

 

 

Européennes : la Gauche moderne prête à participer à des listes UMP

NOUVELOBS.COM | 30.11.1999 |

Le parti de l'ancien socialiste Jean-Marie Bockel a approuvé le principe de listes communes avec la majorité présidentielle pour les élections européennes de juin prochain.

La direction de la Gauche moderne (GM) s'est déclarée prête, dimanche 18 janvier, à participer à des listes de la majorité présidentielle pour les européennes de juin prochain. Ce petit parti allié à l'UMP est présidé par l'ancien socialiste Jean-Marie Bockel.
Un conseil national, réuni à huis clos samedi à Paris, a "approuvé le principe de listes communes avec l'UMP et les autres partenaires de la majorité, et la Gauche moderne proposera des candidats sur des listes communes de la majorité dans toutes les régions", a-t-on précisé.

"Comité de coordination"

Ce conseil national de GM, le premier depuis son congrès fondateur le 30 novembre dernier, a également évoqué la place de cette formation au sein de la majorité et notamment dans le "comité de coordination" que veut mettre en place Nicolas Sarkozy pour fédérer l'UMP et ses partis alliés, dont le Nouveau Centre et la Gauche moderne.
"Le lien le plus intéressant pour nous avec ce comité de coordination c'est que ce soit un lieu où l'on puisse évoquer des sujets très concrets comme les élections, mais aussi des sujets de fond, notamment les réformes de demain et la manière de les adapter à la crise actuelle", a expliqué à l'AFP Jean-Marie Bockel.
"Nous n'avons pas de problème avec ce comité à partir du moment où il permet aux formations politiques indépendantes, comme le Nouveau centre ou la Gauche moderne, de garder leur indépendance. Ce qui a été confirmé", a encore déclaré Jean-Marie Bockel.
(avec AFP)

 

 

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 20:33

par Jean-Marie Bockel, Président de La Gauche Moderne, dans Le Monde daté du  20 12 08... ( nouvelle publication)



Combien de militants, combien de citoyens de gauche sont aujourd'hui désorientés et désabusés... Comment ne pas l'être, devant les divisions et les déchirements que le Parti socialiste étale jour après jour. Comment ne pas l'être en découvrant l'incapacité durable de ce parti et de ses alliés à bâtir un projet, élaborer des propositions pour répondre à la demande sociale avec d'autres perspectives que celles de la droite, au lieu de se réfugier dans la critique systématique et l'opposition frontale, sans proposer d'alternative.

 

Comment ne pas l'être enfin, lorsque nombre d'entre eux sont conscients des immenses difficultés que traverse notre pays du fait de la crise internationale, et observent objectivement les efforts faits par le président de la République pour y répondre. Sans se fondre dans une unité nationale factice, beaucoup souhaitent que l'ensemble des forces politiques renoncent à la politique d'obstruction et participent, dans des conditions politiques claires, à l'effort commun.

 

La Gauche moderne comprend le trouble de ces citoyens de gauche. D'autant mieux qu'elle se sent proche de ces militants, notamment socialistes, dont elle a longtemps partagé les combats, de ces citoyens de gauche dont elle partage les valeurs et les objectifs fondamentaux.

 

Sans renoncer à notre identité, nous avons fait un choix audacieux. Nous avons décidé de soutenir la politique de changement et de réforme du président de la République et nous nous efforçons de rendre cette politique toujours plus équitable, plus juste et plus ouverte. Ce choix n'était pas le plus facile, et l'on peut tout à fait comprendre que, par fidélité, par habitude ou par un fort sentiment d'appartenance affectif, beaucoup ne puissent envisager de s'éloigner de la gauche traditionnelle ou du PS.

 

C'est leur camp, leur famille parfois, et quels que soient leurs critiques, leurs déceptions, leurs désaccords profonds, ils ont le sentiment qu'on ne quitte pas sa famille. Il vaut mieux avoir - un temps - tort avec les siens, que raison avec d'autres, semblent-ils dire. Tous ne pensent pas ainsi, mais on peut comprendre chacun de ceux qui le font.

 

Pourtant, c'est à tous ces citoyens de gauche, qu'ils envisagent ou non de s'éloigner un jour de leur formation de référence, que s'adresse La Gauche moderne. Elle veut leur proposer un débat et une réflexion commune. Sans préalable, elle veut leur dire son ambition d'agir pour réformer et relancer notre pays mais aussi sa volonté de prendre toute sa place dans l'oeuvre de rénovation de la gauche. Tous la savent nécessaire et l'appellent de leurs voeux.

 

SIX ORIENTATIONS

 

Cette rénovation de la gauche, la Gauche moderne veut la faire autour de six orientations fortes : 1. un développement économique durable qui est la condition de la solidarité et prend sa source dans l'initiative, la responsabilité, la concurrence régulée, un soutien conditionnel aux entreprises ; 2. un nouveau pacte social, basé sur l'égalité des chances, l'insertion, la mise en place d'une affirmative action à la française et une flexisécurité aujourd'hui appelée sécurité sociale professionnelle ; 3. une politique pour l'emploi, visant à soutenir les individus, notamment par la formation, et à faciliter le retour à l'emploi plutôt que de chercher le maintien artificiel des activités dépassées ; 4. un Etat capable de fixer les grandes orientations et d'intervenir en cas de circonstances exceptionnelles, décentralisé, allégé, agissant de manière ciblée et davantage par l'incitation et le contrôle que par la réglementation ; 5. des services publics rénovés, dotés d'une réelle autonomie, et agissant de manière efficace au service des usagers, dans le cadre de partenariats public/privé si nécessaire ; 6. une Europe capable de décider, de mener des politiques et de peser dans la mondialisation, pour le développement durable, une rénovation du capitalisme et pour la paix...

 

C'est à mieux définir ces orientations que nous voulons travailler, c'est autour de ces valeurs que la Gauche moderne souhaite débattre avec tous ceux qui veulent la rénovation de la gauche. Avec ceux aussi qui souhaitent voir la gauche s'éloigner d'une opposition muette sur les solutions alternatives, pour s'engager, sans renoncer à ce qu'elle est, dans une action positive pour permettre la sortie de crise la plus rapide possible, la mise en oeuvre de "la réforme juste" et le développement d'une société libre, équitable et solidaire.

 

Jean-Marie Bockel est président de La  Gauche moderne.

 

 

Article paru dans l'édition du Monde du 20.12.08

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 16:16


Retour sur le congrès fondateur de La Gauche Moderne. Un article que lui avait consacré le JDD.fr ...


Par Maud PIERRON

leJDD.fr 30 novembre 2008
 

La Gauche moderne a tenu son congrès fondateur samedi. Pour cette première, son fondateur, l'ancien socialiste Jean-Marie-Bockel, avait invité François Fillon. Le Premier ministre s'est fait un plaisir de taper sur le PS, un parti "divisé", qui n'a que "l'antisarkozysme" pour "projet". Le parti, qui tente de se placer à la gauche de la droite, veut attirer des déçus du PS.

 

Jean-Marie Bockel tient enfin sa Gauche moderne. Son parti a tenu son congrès fondateur ce samedi à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, un an après sa création, autour du thème de "la réforme juste, condition de la cohésion sociale". Il y avait dans la salle deux invités de marque, "le local de l'étape", le conseiller général des Hauts-de-Seine, Jean Sarkozy, et le Premier ministre François Fillon... Après le psychodrame vécu par le PS la semaine dernière pour se trouver une première secrétaire, le chef du gouvernement ne s'est pas fait prier pour taper sur le Parti socialiste. Le parti d'opposition, a-t-il lancé ne subit pas "seulement une bataille de personnes", mais "une bataille pour savoir quelle doit être la ligne politique". Le PS, a-t-il encore dit, est "ce parti divisé (qui) n'a que pour seul ressort, pour seul projet l'antisarkozysme".

Et afin de semer un peu plus la zizanie dans les rangs socialistes, François Fillon a affirmé que l'ouverture continuerait, lors d'un prochain remaniement gouvernemental. "Tout milite pour que cette ouverture soit poursuivie, parce que le durcissement de l'opposition désarçonne beaucoup d'hommes et de femmes de gauche qui cherchent autre chose qu'un affrontement stérile, et c'est la raison pour laquelle nous devons rester ouverts et rassembleurs", a-t-il expliqué. Il a également salué le "courage" et "l'esprit réformiste" de Jean-Marie Bockel. Et pour les premiers pas de la Gauche Moderne, Bockel a trouvé la main de Nicolas Sarkozy, qui, en déplacement à Doha, a tout de même fait parvenir un message à son secrétaire d'Etat aux anciens combattants, lu à la tribune. "Je souhaite que la Gauche moderne rassemble tous ces Français de gauche éloignés et las des querelles subalternes et dépassées", a écrit Nicolas Sarkozy.

1000 adhérents

Un message d'encouragement bienvenu pour ce parti allié de l'UMP lors des dernières élections municipales, qui se revendique à gauche, tout en ayant des patronages de droite. Logique, somme toute, lorsque l'on souhaite attirer à soi des sarkozystes de gauche ou des socialistes tendance aile droite. Pour l'instant, le parti ne revendique qu'un bon milliers d'adhérents et 150 élus municipaux, dans une vingtaine de régions. Mais le maire de Mulhouse espère que les récents psychodrames du PS feront venir à la Gauche Moderne des déçus du PS. "Il y a une fenêtre qui n'existait pas il y a encore un mois et nous entendons bien l'utiliser. Nous sommes prêts à accueillir des gens qui peuvent critiquer une partie de l'action du gouvernement mais qui sont résolument dans le mouvement, dans l'esprit et la volonté de réformes", a-t-il expliqué aux Dernières nouvelles d'Alsace".

Ce parti, c'est surtout l'occasion pour Jean-Marie Bockel, de justifier l'ouverture, même s'il n'a pas été rejoint dans son initiative par l'autre "traître" du gouvernement, Eric Besson, le secrétaire d'Etat à la Prospective. La Gauche moderne est censée donner "un sens politique et collectif à (son) acceptation de l'ouverture proposée" par Nicolas Sarkozy, a-t-il expliqué au Figaro. Même si c'est a posteriori.


Maud Pierron, Le JDD.fr 

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 11:52

Par Emilie Trevert, Le Point
...


On le croyait « placardisé » depuis son transfert de la Coopération aux Anciens Combattants en mars. Jean-Marie Bockel revient aujourd'hui sur le devant de la scène. Chouchouté par l'UMP et les membres du gouvernement-dont le Premier ministre-venus en nombre le week-end dernier au congrès fondateur de son parti, le transfuge du PS savoure sa victoire. « On est dans le bon tempo », se félicite-t-il.

En effet, la Gauche moderne tombe à pic après le fiasco de Reims et dans un contexte où le gouvernement prépare l'ouverture bis. Le maire de Mulhouse et son petit parti social-libéral (1 000 adhérents) comptent bien draguer les déçus du PS et présenter des candidats aux européennes et aux régionales, sur des listes UMP, mais aussi sur des listes autonomes, comme en Alsace.

Bockel dit refuser toute alliance avec le MoDem au niveau national. « Nous sommes libres et loyaux, mais n'avons pas vocation à nuire à la majorité. » Quant au prochain remaniement, le colonel de réserve attend l'échéance « avec le calme des vieilles troupes » ...

Emilie Trevert
Le Point

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 22:56


La Gauche Moderne
se félicite des choix du plan de relance présenté hier par Nicolas Sarkozy.

 

Ce plan, grand pas, ambitieux et cohérent, vient prolonger des mesures récentes sur la taxe professionnelle et le soutien à l'emploi. Il s'inscrit dans un mouvement général de relances européennes et se combine à la baisse des taux de la BCE, enfin réalisée et tellement nécessaire. Il va permettre  aux Français de supporter avec le moins de dommages possibles la crise internationale, et à la France de se préparer, mieux que d'autres, à la reprise et la faciliter. Tout en relançant notre économie par des choix macroéconomiques courageux, il s’efforce aussi de répondre à la difficulté dans laquelle les moins protégés contre les effets de la crise, pourraient se trouver. Ainsi il comporte des mesures de soutien du pouvoir d'achat des plus démunis.


Associé aux mesures de création d’une Sécurité sociale professionnelle, annoncées récemment, il présente, après le volet social, le volet économique d’une politique dont les choix répondent à nombre des attentes immédiates du monde du travail.


La relance par l'investissement est un bon choix, c'est même le meilleur possible. Une relance qui n’aurait porté que sur la consommation, dans la situation actuelle, aurait eu comme effet principal, un accroissement des importations, sans produire un effet d’entrainement général de l’économie. Et son aspect positif aurait risqué d'être vite annulé, par une progression des faillites d'entreprise, une baisse de la construction de logements, et la progression du chômage, si dans le même temps trop peu avait été fait pour soutenir les entreprises et moderniser notre économie. Souvenons-nous de ce qui s’est produit en 1981…

La Gauche Moderne

5 décembre 2008

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 09:57



Le Congrès fondateur de La Gauche Moderne qui s’est tenu les 29 et 30 novembre à Suresnes, a connu un vrai succès.

 

- 400 militants ou sympathisants avaient fait le déplacement (des délégués de 20 régions étaient présents), et ont donné au Congrès une ambiance chaleureuse et animée soulignée tant par les participants que par les observateurs.  Les débats ont été particulièrement riches : avec des invités extérieurs lors des   trois tables rondes, « un nouveau pacte économique pour relancer le progrès social », « l’Europe peut-elle équilibrer le capitalisme mondialisé ? », « la mémoire ciment de la cohésion nationale » ; entre militants aussi pour la discussion sur le projet de texte d’orientation, prolongée jusque tard dans la nuit, permettant d’enrichir un texte adopté le dimanche matin à l’unanimité. Près de 100 adhésions ont été confirmées ou enregistrées durant ce week end, (sur place ou sur Internet) permettant à La Gauche Moderne de dépasser les 1.000 adhérents.

 

- Les médias ont assez largement relayé cette manifestation, chacun dans sa « ligne », favorables ou critiques, mais, de Libération au Figaro, de TF1 à Canal plus, et sur de nombreux sites du web,  ils ont noté le fait que s’affirmait un parti à la gauche de la majorité présidentielle et qu’on devrait compter avec La Gauche Moderne. Son rôle pourra être important pour accueillir  nombre de citoyens  de gauche ou de centre gauche, qui ne peuvent plus rien attendre d’un  parti socialiste en décomposition, et leur donner la possibilité de soutenir la « réforme juste » et d’accompagner le changement à l’oeuvre aujourd’hui en France.

 

- Plusieurs ministres ont manifesté leur intérêt pour  ce nouveau parti   et sont venus lui apporter leur soutien, à commencer par le premier d’entre eux, qui, très applaudi, a confirmé la poursuite et l’intensification de la politique de réforme, affirmé la nécessité de « l’ouverture », souligné le rôle joué par La Gauche Moderne et Jean-Marie Bockel dans l’orientation sociale de la politique gouvernementale, et prédit que ce rôle s’accroîtrait encore.

 

- Le Président de la République a envoyé un message  de soutien, souhaitant que les citoyens de gauche qui approuvent son action réformatrice et aspirent à refonder la politique rejoignent La Gauche Moderne. Je reproduis ci-dessous ce message, très encourageant.

 

- MESSAGE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

AU CONGRES FONDATEUR DE LA GAUCHE MODERNE

29-30 NOVEMBRE 2008

SURESNES

Chers Amis,

C’est avec grande joie que je m’associe à la fondation de votre parti et que je salue tout particulièrement Jean-Marie Bockel qui l’a voulu avec force et ténacité.

Vous le savez, la France, l’Europe et le monde traversent une crise financière et économique sans précédent, historique dans les bouleversements qu’elle génère. Le rassemblement de toutes les énergies de notre pays est donc plus que jamais nécessaire.

Au moment de créer votre parti, vous vous placez dans une continuité, dans une tradition de gauche qui ne sont pas les miennes. Mais je respecte votre identité. Lorsque j’ai été élu Président de la République, j’ai souhaité l’ouverture. Je veux continuer dans cette voie. Et même aller plus loin aujourd’hui.

Pour répondre à la crise, les Français ne veulent pas qu’on arrête le mouvement des réformes que nous avons engagé. Ils refusent l’immobilisme. Ils veulent le changement. Pour cela, il nous faut être rassemblés. J’ai dialogué avec les responsables de la gauche européenne. J’ai trouvé auprès d’eux la même volonté de transformer la société que je trouve aujourd’hui auprès de vous.

Ce que vous appelez « la réforme juste » c’est le besoin de modernisation et d’équité que ressentent les Français. Je le ressens comme vous. Je sais que je peux compter sur vous. Vous savez que vous trouverez dans la majorité, écoute et respect.

Je souhaite que la gauche moderne rassemble tous ces Français de gauche -éloignés et las des querelles subalternes et dépassées- qui veulent refonder la politique et construire la France du 21ème siècle.

Je vous remercie.


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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 12:27

Chers amis, Monsieur le Premier Ministre,

C’est un vrai parti politique qui exprime ce matin sa fierté de vous accueillir ici à Suresnes.

Pourquoi un nouveau parti politique ? Pourquoi Gauche Moderne,   aile gauche de la majorité présidentielle ?

J’ai lancé, avec mes amis, La Gauche Moderne il y a un an, ex nihilo, pour donner un sens politique et collectif à mon acceptation de l’ouverture proposée par le Président de la République en juin 2007.

Un an plus tard, les circonstances politiques exceptionnelles que nous vivons justifient totalement ce choix.

          D’abord un monde qui a changé très vite, une France qui a pris du retard et une crise internationale sans précédent.

·                    Ensuite une majorité qui autour du Président de la République et du Premier Ministre conduit avec détermination et courage la modernisation de notre pays par la méthode de la Réforme Juste.

·                    Ensuite, pour tous les hommes et les femmes de gauche que nous sommes, le constat de la faillite de la gauche archaïque française, illustrée par le pathétique, et pourtant si prévisible, congrès du PS qui s’achève en ce moment.

Oui, nous sommes et nous restons, comme des millions de Français, attachés à notre histoire et à nos valeurs de gauche.

Oui, nous avons cru très longtemps, et nous avons espéré trop longtemps, que la gauche française, et le PS en particulier, sauraient trouver l’audace d’une nécessaire rénovation, à l’instar de toutes les gauches européennes, sans exception, du nord au sud…

Et, oui, nous pensons qu’il y a aujourd’hui une opportunité, pour des citoyens se reconnaissant dans les valeurs et dans les idées de La Gauche Moderne, de trouver librement et loyalement leur place au sein de la majorité.

Plusieurs raisons à cela :

·                    La politique de réforme engagée par le gouvernement auquel je suis fier d’appartenir, a, en effet, d’ores et déjà fait bouger les lignes politiques anciennes ; elle ne se conduit pas, cette politique, camp contre camp, mais avec courage, justice et pragmatisme. Déjà les lignes politiques anciennes  sont en train de bouger.

         Dès à présent, La Gauche Moderne a contribué, par ses positions, par ses réflexions, à la mise en œuvre de ses idées, que ce soit pour le RSA et, spécifiquement, son financement, ou pour ce projet de flexisécurité qui nous tient tant à cœur et dont le Président a commencé à jeter les bases, dans son discours de Rethel, le 28 octobre dernier, indiquant que le gouvernement allait le mettre en œuvre, sous le nom de Sécurité sociale professionnelle.

         Dans ce même temps, les vieux comportements sectaires et caricaturaux de diabolisation de Nicolas Sarkozy ne fonctionnent plus comme avant, et un nombre croissant de femmes et d’hommes de gauche refusent de tomber dans ce piège et reconnaissent au Président de la République, surtout depuis le début de la crise actuelle, de vraies qualités d’homme d’État et une authentique sincérité dans sa démarche politique novatrice, consistant à bousculer durablement les clivages traditionnels et les schémas dépassés.

         Une vraie attente de changement, un rejet profond du PS et de ses errances mortelles, un regard plus mesuré, plus lucide, sur la personne du Président de la République, son énergie, son engagement, voilà ce que vivent et ressentent un nombre croissant de sympathisants de la gauche et du PS.

Reste à susciter leur adhésion à une démarche utile et constructive, en en faisant des acteurs engagés.

Et cela, aucune démarche individuelle, aussi brillante et utile soit-elle, ne peut à elle seule le symboliser.

Seul un vrai parti politique, doté d’un corps de doctrine, de propositions, capable de dire oui parce que susceptible de dire non, soutenu par des adhérents et des militants dans toute la France (en métropole et outre-mer), apte à se confronter au suffrage universel, peut l’entraîner, lui donner sens et contenu.

Seul un vrai parti politique peut structurer cet engagement qui ne demande qu’à s’exprimer, lui donner une vraie place au sein de la vie politique française et contribuer utilement, le moment venu, à la poursuite du travail de réforme engagé.

La Gauche Moderne est ce nouveau parti, et entend prendre toute sa place à l’aile gauche de la majorité.

Cette affirmation nous engage et nous oblige.

Au niveau des idées, de l’esprit critique et des propositions que nous avons à faire, à les exprimer le plus en amont possible, au moment où il est encore possible de peser.

Et plus nous serons forts, et plus nous pèserons :

• Cette Flexisécurité à la française que nous défendons depuis longtemps, notre rôle c'est de faire que, derrière les mots, qui sont vraiment ceux que nous attendions, on aille le plus loin possible dans la construction d'un dispositif réellement efficace et novateur. Pas simplement une restructuration a minima des dispositifs existants. Pour cela nous avons nombre de propositions plus précises à faire, parfois un peu techniques, qui articulent formation, aide à la recherche d'emploi, etc, et nous les ferons. Mais je dois dire que le contrat de transition professionnelle, qui est déjà une réalité, est un très bon modèle pour envisager les dispositifs à créer et à développer pour construire cette flexisécurité à la française.

         Sur la fiscalité aussi il faut progresser, innover. : les deux tiers de l'impôt sur le revenu sont payés par un ménage sur huit, qui ne sont même pas les plus riches, puisque les systèmes de niches les font échapper très largement à l'impôt direct.

         Nous nous sommes beaucoup battus pour le plafonnement des niches fiscales, qui vient d'être voté. Mais nous voulons aller plus loin que ce qui a déjà été fait.

         L'impôt sur le revenu, tel qu'il est, est devenu incompréhensible et bien souvent injuste. La CSG est l’exemple d’une Flat-Tax (impôt à taux fixe) qui marche très bien, qui est assise équitablement sur tous les revenus et pour laquelle il n’y a pas de niches innombrables. On pourrait regarder de ce côté pour améliorer la justice dans la répartition de l’impôt.

         Et puis, comment ne pas évoquer ici, la crise financière que nous vivons et dont les graves conséquences commencent seulement à apparaître. Nous serons aux avant-postes, pour que la solidarité nationale s’exprime, sans retard, vers ceux qui seront frappés, parfois durement, par les contrecoups de cette crise. Nous serons là pour veiller à ce que personne ne reste au bord du chemin.

         La réforme économique, pour la performance, la flexibilité et la compétitivité de notre économie, c’est une ambition légitime, et c’est absolument la notre. Mais quel serait son sens si elle ne servait le besoin de justice et de solidarité. Que serions nous, nous-mêmes, si nous n’étions pas ceux qui, au sein de la majorité, au gouvernement, sont les premiers à rappeler, à tous, cette nécessité.

         Puisque nous abordons de la crise financière je veux dire un mot sur les paradis fiscaux et règlementaires : jusqu’à quand devra-t-on tolérer que de véritables trous noirs financier engloutissent des milliards d’Euro de la richesse réelle, créée par le travail des femmes et des hommes, dans des aventures spéculatives opaques, bénéficiant à quelques milliardaires peu scrupuleux….

         Sur la Sécurité et la prévention, l’école, la Justice, je reviendrai demain sur toutes nos réflexions et nos propositions, de même que sur la construction et le renforcement de l’Union Européenne, qui nous sont si chères.

 

         Je voudrais ici, maintenant, saluer l’action du Premier Ministre, saluer son courage, sa pugnacité, sa rigueur et sa ténacité sur le terrain des réformes dont notre pays a besoin. Saluer celui qui a su prendre sur lui, dans les moments les plus difficiles, pour rappeler l’ardente obligation, l’urgence et la nécessité de la Réforme. Mais je voudrais aussi saluer celui qui, depuis le premier jour, a témoigné sa confiance et son soutien à la démarche de la Gauche Moderne. Oui, je lui dis ici, en votre nom,   merci.

 

          Nous tenons ici un vrai congrès, d’un vrai parti de gauche, c’est à dire qu’avec le millier d’adhérents, qui seront bientôt plus de 1500, avec plus de 150 élus lors des dernières élections municipales, et ceux qui nous ont rejoint depuis, nous avons de vrais débats autour de nos textes, autour d’idées, de conceptions, de propositions pour l’avenir, pour le pays, pour l’Europe. Nous n’avons pas de querelles de préséance, pas de ces médiocres batailles sur des questions subalternes.

          Ceux qui ont lu les textes préparatoires de notre congrès fondateur ont compris où réside la valeur ajoutée de La Gauche Moderne : appuyés sur une solide tradition de gauche et sur une véritable volonté pragmatique de modernisation et d’adaptation aux temps nouveaux, nous faisons le lien entre le progrès économique, et les moyens nécessaire à son émergence. Sans succès économiques comment réaliser les nécessaires avancées en matière de justice sociale, et d’un autre côté, comment construire une société du succès et de la performance, sans un sentiment partagé de justice sociale ?

          La préparation de notre congrès à été l’occasion que se construise notre parti là où il n’existait pas encore. Il faut reconnaître qu’un vrai courant d’adhésions spontanées, s’est manifesté et se renforce ces derniers jours. Nous avons installé des coordinations régionales dans 20 régions, en Métropole et Outre-mer, dans 45 départements se sont constitué des fédérations départementales actives, qui dès maintenant sont sur le terrain.

Martine ou Ségolène, Ségolène ou Martine, il n’y a pas de prénom meilleur que l’autre pour perdre.

Nous, nous nous reconnaissons d’abord dans des idées, et des idées qui gagnent, parce qu’elles font avancer le pays, parce qu’elles sont sur le pont, contre la crise.

         Nos idées ne cèdent pas à la démagogie de l’extrême gauche, avec ses slogans, en apparence généreux, comme l’interdiction des licenciements. Il est mortifère pour un parti de gauche, qui se voudrait responsable, de reprendre ces slogans irréfléchis, avec l’ambition de gouverner. Car c’est l’échec assuré. Et jamais une majorité de Français ne voudra tenter un échec si clairement annoncé.

·                    Ces derniers jours on m’a beaucoup demandé : « mais au fond, pourquoi ne pas rejoindre la grande fédération des centres en constitution, ce sont comme vous des gens pragmatiques, responsables, européens, sensibles à la question sociale ».

·                    Je répondrai, c’est vrai, sur nombre de sujets nos avis, nos propositions sont voisines, et humainement, force est de constater que nous nous entendons très bien !

·                    Mais un Parti c’est autre chose, autre chose qu’un moment privilégié où, dans l’exercice des responsabilités, des hommes et des idées se rapprochent, comme c’est le cas aujourd’hui. Un parti, c’est une histoire, une philosophie, un regard sur le monde, dans lesquels des militants, des sympathisants, et, au delà, des électeurs, vont ou non se reconnaître. Nous, notre histoire, c’est la gauche. Avec ses ombres et ses lumières, mais c’est ainsi. C’est de la gauche que nous venons, c’est cette histoire qui nous fonde, et c’est elle qui fera que des millions d’électeurs, demain, au moment des choix décisifs pour la poursuite de la politique de réforme dans notre pays, choisiront de dire « oui il faut continuer les réformes, oui il faut donner un nouveau mandat à cette équipe qui dirige le pays ».

·                    C’est tout le sens de notre présence dans cette majorité, qui aujourd’hui assume, dans des conditions de crise que nul n’avait prévu aussi forte, aussi profonde, aussi étendue, la Réforme nécessaire à notre pays, celle qui nous fera sortir plus forts, plus justes, plus unis, de cette épreuve.

·                    Dans cette majorité, toutes les sensibilités ont leur mot à dire, et le disent. Chaque semaine et sans détour, nous exprimons notre sentiment, notre adhésion très souvent, nos critiques parfois, nos propositions toujours.

·                    Vous le comprenez bien, si c’est une formation toute jeune qui nait aujourd’hui, c’est aussi une formation solide, ancrée dans son histoire, ancrée aussi dans ses alliances, alliances faites de libre adhésion et qui parce qu’elle est libre s’inscrit dans la durée.

Jean-Marie Bockel

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