Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PRESENTATION

 

 

Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

Recherche

Archives

21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 12:10

 

Editorial de Luc de Barochez, dans le quotidien l'Opinion, du 21 juillet...

 

En interdisant un défilé pro-palestinien qui a quand même eu lieu au prétexte de prévenir des violences qui ont quand même eu lieu, l'exécutif s'est bel et bien ridiculisé, samedi, à Paris, et à nouveau dimanche, à Sarcelles.

L'Etat s'est montré incapable, tout à la fois, de garantir la liberté de manifestation et d'assurer l'ordre public. On peut discuter du point de savoir si le respect de celui-ci imposait d'interdire celle-là. Ce qui est incontestable en revanche, c'est le résultat: l'autorité de l'Etat bafouée, les manifestants pacifiques frustrés, les voyous-casseurs confortés dans leur volonté de provocation, un pacte républicain en lambeaux.

Et un triple échec politique pour un président de la République qui prétendait empêcher l'importation en France du conflit israélo-palestinien -un peu comme, en son temps, le nuage radioactif de Tchernobyl -, un Premier ministre qui se pose en garant de la sécurité des citoyens et un ministre de l'intérieur aux abonnés absents.

Une telle débacle s'explique: à force de vouloir se mêler de tout, l'Etat, qui n'en n'a plus depuis longtemps les moyens, n'arrive plus à remplir correctement ses missions. C'est un Gulliver qui s'est lui-même ligoté. "Il ne faut pas tout attendre de l'Etat", avertissait en 1999 le Premier ministre Lionel Jospin. Dieu sait pourtant qu'on en a voulu à ce dernier, y compris à droite, d'avoir exposé si crûment l'impuissance des politiques à l'heure de la grande mondialisation.

Mais il avait raison: trop gros, trop mou, l'Etat dirigiste, en multipliant ses missions, ne sait plus où donner de la tête.  Au point qu'il devient inefficace dans l'accomplissement de ses tâches régaliennes, au premier rang desquelles figurent la sécurité, la défense nationale et la justice. Des missions essentielles sans lesquelles aucune démocratie ne peut subsister.

Luc de Barochez, pour l'Opinion


 

Partager cet article
Repost0

commentaires