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 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 17:40

La maitrise de l’immigration est une des questions les plus importantes, une des plus graves qui se posent à nous, Français et Européens, et pourtant elle est assez peu abordée et toute proposition déclenche la polémique.

 

L’immigration, notamment celle qui vient des pays du Sud à destination de ceux du Nord, est normale, inéluctable, mais également nécessaire, tant pour les pays qui en sont destinataires que pour les pays à partir desquels elle se produit. Pourtant, comme toute activité, même utile et souhaitable, l’immigration n’est acceptable et ne produira les effets positifs attendus que si elle est contrôlée et maitrisée.

 

Dans le monde ouvert que nous connaissons où les possibilités et les moyens de communication et d’échanges sont divers et multiples, ce contrôle et cette maitrise ne peuvent être efficacement réalisés par un seul pays. Pour ce qui nous concerne précisément, surtout depuis la mise en œuvre des accords de Schengen, une coopération et même une politique commune européenne sont absolument nécessaires...et urgentes.

Avant même la politique économique, c’est sur une politique commune de l’immigration que les pays d’Europe devraient pouvoir parvenir à un accord.

 

Cette politique européenne d’immigration comporterait trois volets, qui devraient, tous les trois, faire l’objet de mesures coordonnées ou communes.

 

Premier volet : l’asile. Tous les pays d’Europe devraient s’entendre sur des critères objectifs de traitement des dossiers d’asile : liste limitative et actualisée des pays de provenance, conditions graves de sécurité personnelle ouvrant un éventuel droit à l’asile, rapidité du traitement, contrôle assuré des demandeurs d’asile dans l’attente de la décision, interdiction de se présenter dans un autre pays européen après rejet par l’un des pays…

 

Deuxième volet, l’immigration autorisée ou choisie : les pays européens pourraient s’accorder sur des systèmes de quotas maximum par pays d’origine et par secteurs d’activité, et des règles communes d’attribution de visas, qui pourront souvent être provisoires (connaissance de la langue, conditions de sécurité, volonté d’intégration….

Une politique active d’accueil et « d’intégration » viendra compléter l’attribution de ces visas qui pourront être diminués voire temporairement supprimés pour les pays source d’une immigration clandestine.

Le regroupement familial ne sera pas un droit il pourra être limité et ne pourra pas notamment s’effectuer en contradiction avec les règles du pays destinataire (refus de la polygamie et des enfants qui en seraient issus par exemple).

 

Enfin, et c’est sans doute le plus difficile, mais aussi le plus important : l’immigration clandestine. Pour être efficace, une lutte contre cette immigration illégale doit s’exercer d’abord et surtout au niveau du pays dont elle provient.

 

Premier objectif, limiter progressivement le désir et les possibilités d’émigration. Cela se traduira par un accroissement sensible de l’aide internationale et particulièrement européenne à destination des pays source d’immigration, avec contrôle de son utilisation qui doit en totalité aller vers des politiques de maintien des populations au pays.

Ce sera aussi une aide technique qui pourra être apportée aux pays sources pour les aider à rendre plus difficile voire à empêcher les « départs ».

 

Deuxième objectif, rendre moins perméables les frontières extérieures de l’Union Européenne et autoriser les pays de Schengen à contrôler ponctuellement et à suspendre provisoirement l’entrée sur leur territoire de personnes en provenance d’un ou plusieurs pays de l’Union.

 

Troisième objectif enfin, pouvoir renvoyer dans leur pays d’origine tout immigré clandestin (sauf cas tout à fait particuliers notamment liés au droit d’asile ou à des raisons humanitaires). Afin de permettre ce « retour » normal, la poursuite de l’aide européenne aux pays sources sera conditionnée à l’acceptation de tels retours et sera donc fortement diminuée, voire supprimée pour les pays qui les refuseront ou les rendront par trop difficiles.

 

Voilà quelques principes qui pourraient servir de base à une politique d’immigration réaliste et humaine qui ne peut être qu’européenne.

 

Elle est d’une grande urgence et, comme le pouvoir français actuel ne souhaite à l’évidence pas la proposer, il serait souhaitable que les partis d’opposition y réfléchissent, commencent à prendre les contacts internationaux utiles, afin de pouvoir, lors des échéances de 2017 faire des propositions précises et susceptibles de recueillir l’approbation des autres pays européens.

 

Marc d’Héré

Animateur de RECONQUÊTE

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commentaires

M
Une proposition accessoire: les islamistes partis d'Europe pour aller faire le Djihad en Syrie ou ailleurs ne devraient plus être autorisés à revenir dans un des pays européens! Sous aucun<br /> prétexte.
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