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Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 16:33

Nouvelle rédaction, nouvelle publication
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Les socialistes ont lancé il y a quelques semaines, au Zénith, avec le succès que l’on sait, une campagne sur la menace que Nicolas Sarkozy ferait peser sur nos libertés. Un « livre noir » a, parait-il, été publié…dans l’indifférence générale.  Bayrou va sortir dans quelques jours un livre  « abus de pouvoir » et dont on nous dit qu’il ira encore plus loin, traitant pratiquement Nicolas Sarkozy de  dictateur ennemi de toute valeur et  voulant entraîner  on ne sait où, la société française. Quand on connaît les méthodes de Bayrou (il affirme que le bouclier fiscal a un coût de 16 milliards d’Euros, quand la vérité est d’un demi milliard ! Confond-il avec le paquet fiscal, le mensonge est à peine moins ridicule quand on sait que ce paquet fiscal représente environ 8 milliards), on peut penser que l’ouvrage ne négligera ni les  outrances ni les contre vérités.

 

Bref, à les en croire, la démocratie serait en danger, alors qu’elle n’a sans doute jamais été plus complète.

 

Non seulement Nicolas Sarkozy n’a pas fait reculer la démocratie, mais l’action qu’il mène depuis 18 mois a tout au contraire fait progresser la démocratie.  De mémoire, on peut citer, entre autres :

 

-  Le gouvernement d’abord qui  est  plus ouvert et plus divers que jamais. Quand la gauche refusait même d’ouvrir vers le centre et se concentrait sur les seuls partis de gauche, quand Chirac gouvernait avec un « clan » (on lui a fort justement reproché de ne pas « ouvrir », après sa réélection en 2002), allant jusqu’à nommer Premier ministre son ancien conseiller, jamais élu nulle part,   Nicolas Sarkozy a fait appel à des ministres du centre et des ministres de gauche, sans leur demander de se renier.  Il conserve la volonté d’ouvrir encore davantage lors d’un éventuel remaniement, on le constatera sans doute prochainement.

 

- Dans ce gouvernement, la liberté de parole, de débat et de critique n’a jamais été aussi grande. Personne n’en n’a été exclu brutalement.  Souvenons-nous à l’inverse de Rocard virant le professeur Schwartzenberg au bout d’une semaine pour une simple déclaration qui lui déplaisait, ou Juppé renvoyant le même jour 5 femmes de son gouvernement, « les juppettes », parce qu’elles ne lui paraissaient pas au niveau, ou  Jospin renvoyant Claude Allègre et  Christian Sautter    pour complaire aux syndicats et aux manifestants !

 

-  Pour les postes à responsabilité non gouvernementale, ou les missions d’intérêt national, les nominations sont nombreuses de socialistes ou de personnalités n’ayant pas voté pour lui en 2007 (Claude Allègre, Jack Lang, Michel Rocard,  Jean-Pierre Jouyet, Jacques Attali,  Frédéric Mitterrand, Jean-Marie Colombani, Marin Karmitz….Et d’autres moins médiatiques.)

 

-   Et puis, une  réforme de la Constitution, toute entière tournée vers plus de démocratie et de liberté : limitation des  pouvoirs du Président et de l’exécutif, débat et vote du Parlement sur ce qui était autrefois le « domaine réservé » du Président (défense et affaires étrangères), augmentation des capacités d’initiative législative et de contrôle du Parlement, possibilités d’un débat constructif sans obstruction,  nouvelles capacités d’expression et d’initiative citoyenne…

 

-   Une pratique parlementaire qui accorde plus de pouvoirs et de droits à l’opposition : présidence de la commission des finances accordée à l’opposition, temps égal accordé dans les questions orales à la majorité et à l’opposition, discussion en séance du projet adopté en Commission et non du projet du gouvernement, pour la discussion en séance temps accordé à l’opposition supérieur à celui accordé à la majorité…

.

-  Liberté des médias, qui n’ont sans doute jamais eu davantage dans l’histoire, la possibilité (dont ils se servent abondamment) de critiquer le Président et le gouvernement et de se livrer à des investigations ou des « révélations » en général démenties par les faits. Souvenons-nous, à contrario, du temps où Mitterrand faisait écouter les journalistes ou des personnalités d’opposition, en toute illégalité !  La réforme qui libère l’audio visuel public de la publicité, n’est plus contestée par personne. La nomination par l’exécutif du Président, décision discutable, est contrebalancée par l’avis conforme que doit donner le CSA et les limitations très fortes  à une éventuelle révocation. Les états généraux de la presse, voulus par le Président  vont sans doute permettre de sauver la presse et sa liberté quand son existence était de plus en plus menacée. Enfin, le temps de parole du Président, quand il interviendra dans le débat politique, sera décompté, ce qui n’a été le cas pour aucun Président.

 

-  Un Etat libre est un Etat dans lequel la justice fonctionne bien et de manière juste. Or tout le monde convient que des mesures importantes mais difficiles étaient nécessaires pour réformer la justice : son implantation, ses moyens, la formation des juges, son organisation, l’instruction solitaire et  toujours à charge qui mène trop souvent à des drames ( !), une composition moins corporatiste du CSM. Et une loi sur la responsabilité des juges vis-à-vis des citoyens est  proposée Toutes ces réformes démocratiques sont en cours, malgré l’opposition des corporatismes soutenus par les socialistes qui, là comme ailleurs, ne veulent aucun changement.

 

-  La sécurité est sans doute la première des libertés ou elle en est  la condition, notamment pour les plus faibles. Or on ne peut nier (il suffit de regarder les chiffres) que Nicolas Sarkozy a fait baisser de manière très  importante l’insécurité qui n’est plus une véritable préoccupation pour les Français, quand c’était la première sous la gauche, à l’époque Jospin ! Il est vrai que pour lutter contre la délinquance et permettre la sécurité il ne pense pas, comme vient de l’affirmer le PS, que la « video surveillance est liberticide » ! Dans le sens de la liberté et de la démocratie encore, on peut noter la fin apportée au fichage clandestin des services de police et de l’action politique des R.G.

 

-   Et puis la démocratie sociale, si essentielle. Une nouvelle loi permet une représentativité réelle et vérifiée des syndicats. Les discussions,  les négociations syndicales,  les accords syndicaux, ont atteint un niveau rarement atteint dans notre pays (et particulièrement pas sous les gouvernements Jospin et Villepin, tout le monde en convient).  Une grande loi, celle sur la modernisation du marché du travail a été la traduction d’accords négociés, et d’autres concrétisations d’accords sont en cours

 

-  Réformes en cours et largement débattue de l’école,  pour permettre une plus grande égalité des chances et limiter l’échec scolaire qui touche essentiellement les plus défavorisés, et  protége de manière fort peu démocratique  les plus aisés. Réforme de l’Université avec une loi d’autonomie, qui est, comme son nom l’indique une loi de liberté, comme seront des lois de liberté, celles qui concerneront les collectivités locales.

 

- Et puis l’action, y compris ministérielle pour permettre  la protection et le développement de  la « diversité », (ignorée des précédents gouvernements)  sans laquelle la démocratie est incomplète, à tous les niveaux, politiques, administratifs, universitaires, scolaires, économiques…et pour faciliter l’intégration comme le demande le Président de la République.

 

 

Entendre ou lire que l’on ne serait pas libre, ou moins libre en France, ou, expression à la mode mais absurde et teintée de racisme, que la France serait une « République bananière », est véritablement intolérable et proche du ridicule.

  

Que les opposants socialistes et François  Bayrou  utilisent ce genre de formules ou  d’arguments, ne surprend pas quand on les connaît un peu, mais il est dommage que de nombreux journalistes  se laissent aller, par facilité, ignorance, ou militantisme non avoué, à propager ce genre de sottises. La démocratie exige bien sûr qu’ils aient le droit de les dire ou de les écrire, elle n’interdit pas de leur répondre et d’apporter la preuve de leur « erreur ».

 

Marc d’Héré

 

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commentaires

M
Sarkozy rend hommage à la Résistance<br /> En visite en Haute-Savoie, jeudi, le président s'est rendu à la nécropole de Morette, où sont inhumés une centaine de maquisards tués dans des combats avec l'armée allemande en mars 1944. "J'avais pris l'engagement, pendant la campagne présidentielle, de revenir chaque année honorer ici la mémoire de nos morts, de nos résistants, de nos héros", a expliqué Nicolas Sarkozy. "J'honore cette promesse". A la question de savoir contre quoi il fallait résister aujourd'hui, Nicolas Sarkozy a répondu: "le sentiment de la fatalité, de l'impuissance". Evoquant la "leçon de vie" donnée par les Résistants, le président a poursuivi: "tout aurait dû les conduire à renoncer mais aucun n'a renoncé. Et pourtant tout semblait contre eux, tout s'écroulait".<br /> <br /> JDD.FR
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