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 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 07:21

...Par B.B, M.M., C deC....Le Figaro.fr du 03 09...( EXTRAITS°)


Nicolas Sarkozy réclame une «intense coopération» de la part de ses partenaires.

 Nicolas Sarkozy réunit les membres européens du G8 (l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie), en présence des présidents de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et de l'Eurogroupe.

Restaurer la confiance

L'un des objectifs primordiaux de cette réunion préparatoire au G8 sera de contribuer à «restaurer la confiance». Cela passe par un message d'implication politique forte. .......
L'objectif du G4 est d'ailleurs de resserrer les rangs d'une Europe en mal d'unité face à la crise. Dans une lettre au président de la Commission, José Manuel Barroso, Nicolas Sarkozy martèle que «l'intérêt européen commande un effort intense de coordination et de convergence des actions à mener». Le président en exercice de l'Union européenne considère que la «situation d'urgence appelle unité et volonté de coopération dans l'action».......Concernant les mesures concrètes susceptibles de sortir le secteur bancaire de la crise, le G4 a plus de chances de s'entendre sur des remèdes de moyen terme qu'immédiats. Ainsi, la refonte du système comptable, accusé d'avoir amplifié les difficultés des banques, sera au menu, éventuellement pour prendre effet dès l'arrêté des bilans 2008. En revanche, les idées plus radicales, à commencer par la création d'un fonds de rachat des créances bancaires calqué sur le plan Paulson, semblaient vendredi encore très loin de pouvoir trouver un terrain d'entente.

La position des participants au sommet

Nicolas Sarkozy

Conforté dans sa volonté d'agir par sa qualité de président en exercice de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy a jeté les bases de sa stratégie face à la crise financière lors de son discours à la tribune de l'ONU le 23 septembre, et à Toulon deux jours plus tard.

À l'intention des Français, il a affirmé l'implication de l'État, en se portant oralement garant des dépôts confiés aux banques françaises. Depuis le gouvernement français a participé - moyennant 1 milliard d'euros - au sauvetage de la banque Dexia.

Au niveau international, le plus dur reste à faire. Le chef de l'État espère que «des mesures concrètes propres à favoriser le retour à la confiance» seront décidées samedi à Paris. L'Élysée a démenti avoir voulu proposer un plan de sauvetage des banques à 300 milliards d'euros. Et au gouvernement, on confie qu'il «ne s'agit pas de régler la crise en quatre jours». ........La crise sera ensuite au cœur du conseil européen des 15 et 16 octobre prochain. Enfin, le président français espère convoquer avant la fin de l'année un sommet spécial rassemblant les grands pays riches et les principaux pays émergents.

Angela Merkel

«Le sommet de samedi doit permettre d'aligner les propositions sur une réforme du contrôle international des marchés financiers. La véritable gestion de la crise aura lieu lors du prochain Conseil européen à Bruxelles, le 15 octobre.» Les décisions ne peuvent se prendre qu'à vingt-sept. Vendredi, le service de presse de la chancelière allemande, Angela Merkel, minimisait la portée de la rencontre organisée samedi à Paris.

L'Allemagne compte y marteler la position qu'elle défend depuis le début de la crise du subprime il y a un an, à savoir la nécessité de contraindre les marchés financiers à une plus grande transparence.

Berlin s'oppose en revanche ouvertement à toute solution financière collective dans la gestion de la crise bancaire qui gagne l'Europe. ...... À chaque pays de gérer ses défaillances.

En revanche, l'Allemagne espère que l'Europe arrivera en position de force pour défendre sa position lors du G7 finance qui se réunit dans une semaine à Washington. Reste à savoir si ses grands partenaires approuveront son idée d'un encadrement des activités bancaires au plan mondial.

Gordon Brown

Très malmené dans les sondages, le premier ministre britannique doit gérer de front une crise financière majeure à la City et l'approche de la récession,........
Par ailleurs, l'ex-chancelier de l'Échiquier n'est pas le dernier à réclamer plus de transparence sur les marchés ainsi qu'une réforme de la régulation financière internationale. Il devrait soutenir des propositions allant dans ce sens. ....
Si Gordon Brown reconnaît que la crise financière a une «dimension européenne» , il juge «normal» que des solutions soient recherchées au niveau de chaque pays, a commenté son porte-parole.

Silvio Berlusconi

Le chef du gouvernement italien a fort à faire pour rassurer les marchés sur la santé financière de la première banque du pays, Unicredit. Son gouvernement s'est engagé à adopter les mesures nécessaires pour garantir la stabilité du système bancaire et défendre les épargnants....Le chef du gouvernement a, en théorie, les moyens d'agir vite puisqu'il vient d'annoncer son intention de recourir le plus possible aux décrets-lois pour gouverner l'Italie. N'en déplaise à l'opposition qui a violemment réagi à cette déclaration.

Le gouvernement Berlusconi se classe clairement dans le clan des interventionnistes. L'Italie, qui prend la présidence du G8 en janvier prochain, promet plus que le Bretton Woods suggéré par Sarkozy pour faire régner la loi sur les marchés. ....

José Manuel Barroso

En début de semaine, le président de la Commission européenne a indiqué que les pays de l'UE réfléchissaient à la création d'un système commun ou à la mise en place d'une coopération des différents systèmes destinés à protéger les dépôts bancaires des particuliers. Un sujet censé être abordé lors du mini sommet.....

À cet égard, José Manuel Barroso devrait confirmer samedi l'approche pragmatique de l'Europe en assurant que les règles de la concurrence n'empêchent pas le sauvetage des banques par les gouvernements. «Ces règles nous permettent d'avoir la flexibilité nécessaire, il faut les appliquer avec bon sens.»

Jean-Claude Juncker

Face à la crise, l'Europe a besoin d'une réponse «un peu plus systématique» que celle apportée par le plan Paulson à l'Amérique, estime le président de l'Eurogroupe. Le secteur financier européen «est plus stable» , estime-t-il. Tout en affirmant dans un entretien à La Croix avoir pour les banquiers une «considération proche de zéro».

Jean-Claude Juncker soutient l'idée de Nicolas Sarkozy d'organiser d'ici à la fin de l'année une réunion spéciale sur le sujet des membres du G8 (le G4 plus les États-Unis, le Canada, la Russie et le Japon) ouverte aux grands pays émergents. Les seuls pays riches ne sont pas «en mesure de résoudre d'eux-mêmes les problèmes» de la finance mondiale, «il faut y ajouter l'Inde, la Chine» , notamment, a-t-il affirmé.

Jean-Claude Trichet

«Il faut tout faire pour préserver l'unité des Européens», plaide le président de la Banque centrale européenne. Du minisommet, Jean-Claude Trichet n'attend pas de mesures concrètes mais il espère au minimum voir émerger «des grandes orientations sur lesquelles il peut y avoir un accord».

Dans cette crise qui correspond à «une période d'incertitude absolument exceptionnelle», le président de la BCE appelle à une plus grande coordination des décisions. ....

B.B., M.M., C. de C.  Le Figaro.fr 03 10 08 ( EXTRAITS)

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commentaires

M
Extrait de la fin de l'éditorial de Laurent Joffrin, dans Libération d'aujourd'hui, mardi 7 octobre...<br /> <br /> "Le projet de création d’un fonds d’intervention massif et européen, avancé la semaine dernière, a été abattu au décollage par un gouvernement allemand qui se croyait assez fort pour faire rentrer à lui tout seul le génie de la spéculation dans sa lampe. La perspective d’une hausse des prélèvements, conséquence de l’intervention publique, a agi comme un épouvantail. La maison brûle, mais on veut d’abord sauver les idoles.....<br /> <br /> <br /> .....Rarement le coût de la non-Europe aura été aussi visible et aussi douloureux. Rarement la rigidité des talibans du marché aura fait autant de mal.<br /> <br /> Les marchés ont besoin de liquidités, les déposants de garanties. Seule une gouvernance européenne réunifiée et volontaire peut y pourvoir et rétablir un semblant de confiance dans la finance mondiale. Ensuite, viendra l’heure des comptes. Ensuite, viendra le temps des réformes de structure. On croyait jusque-là que l’unité politique de l’Europe était avant tout un doux rêve fédéraliste, défendu par les utopistes et tenu en méfiance par les peuples. La bévue des nations égoïstes, qui plongera l’économie européenne dans la récession si elle n’est pas vite effacée, montre qu’elle est devenue une nécessité.<br /> <br /> Libération, Laurent Joffrin<br /> <br /> On voit là, notamment, car il n'y a pas que ça, le mal que les souverainistes et les partisans du NON en 2005, comme Fabius et autres, ont fait à l'Europe...
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M
Si vous parlez "philosophie" ou inspiration philosophique, ou respect du dogme, vous n'avez pas tort.
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P
Nous ne sommes pas en train de débattre sur la politique à mener, mais sur l'inspiration de cette politique. Il me semble de très mauvaise foi de soutenir que celle ci est d'inspiration libérale.
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M
Pas du tout. C'est tout à fait possible et souhaitable en période de crise...Le libéralisme n'empêche pas d'être intelligent. Et c'est le contraire du dogmatisme.
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P
-aide d'Etat aux entreprises<br /> -achat de logement aux entreprises par l'Etat<br /> -multiplication des taxes<br /> -aggravation du déficit<br /> -remise en question du marché libre<br /> Tout ceci n'a rien à voir avec une simple réglementation du marché libre que chacun juge nécessaire y compris les libéraux, mais constitue un ensemble d'actions parfaitement contradictoire avec la philosophie libérale.
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M
Ne pas confondre libéralisme et ultra libéralisme...Le libéralisme ne signifie pas ne rien faire, et laisser , dans tous les cas, laisser faire le seul marché. <br /> <br /> Le libéralisme n'est pas contraire à la régulation, au contraire, car seules des règles permettent à la liberté, à la concurrence, de s'exercer. <br /> <br /> Cette réunion européenne a été positive.
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P
Encore une preuve que le libéralisme de Sarkozy n'est qu'une illusion.
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M
A l'issue du mini-sommet, qui a duré quelques heures, les membres européens du G8 ont ainsi dressé un catalogue de mesures pour faire face à la crise financière et notamment pris l'engagement solennel de soutenir les établissements financiers européens en difficulté. Nicolas Sarkozy a également indiqué que ces dirigeants souhaitaient un sommet international «le plus tôt possible» pour revoir les règles du capitalisme financier.<br /> <br /> Tout en assurant les banques en difficultés du soutien des autorités publiques, le chef de l'Etat français a souligné qu'«en cas de soutien public à une banque en difficulté, chaque Etat membre» du G4 «s'engage à ce que les dirigeants qui ont failli soient sanctionnés». Concernant les autres initiatives, le président français a affirmé que «la Commission européenne devrait faire preuve de flexibilité dans l'application des règles en matière d'aide d'Etat aux entreprises, comme dans les principes du marché unique».<br /> <br /> Le Figaro.fr<br /> <br /> Plus d'informations demain et des analyses...
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M
Vous avez tort d'écrire si longuement, personne ne vous lira. <br /> <br /> Entre la campagne et aujourd'hui il y a eu une crise économique mondiale (depuis septembre 2007) qui vient de s'aggraver en une crise financière. Cela changeait la donne pour Sarkozy. Malgré cela, et grâce à sa politique économique et sociale (loi TEPA...), aux réformes de fond qu'il a engagé, il tiendra vraisemblablement tout de même ses engagements.<br /> <br /> Les déclarations et les prétendues analyses d'une opposition pavlovienne n'y changeront rien.
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T
Par Eric Dupin. Le chômage repart fortement à la hausse. Le projet de budget 2009 consacre la dérive des déficits publics. Tous les engagements de campagne du candidat Sarkozy partent en fumée. Seuls restent de grands discours sans conséquences. <br /> Tout est dit en deux phrases : « Pour 2012, (Nicolas Sarkozy) avait promis de rétablir l'équilibre des comptes publics, de faire baisser le taux des prélèvements obligatoires, de ramener le plein-emploi et d'améliorer le pouvoir d'achat. Pour l'instant, c'est zéro pointé ». Ce jugement cruel n'est pas le fait d'un opposant enragé ou d'un plumitif gauchisant. Il a été émis, ce matin même, par l'éditorialiste du quotidien économique « La Tribune ». Il a suffi à Philippe Mabille d'observer les faits d'un œil froid pour écrire que « Nicolas Sarkozy a vu s'envoler en fumée tous ses engagements de campagne ».<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Jour après jour, l'implacable actualité se charge d'instruire le procès de l'échec de la politique gouvernementale inspirée par le président de la République. Christine Lagarde a confirmé dimanche que le nombre de demandeurs d'emplois avait augmenté d'environ 40.000 personnes au mois d'août. Un chiffre catastrophique : c'est la hausse du chômage sur un mois la plus élevée depuis une quinzaine d'années ! Une nouvelle désastreuse alors même que la crise financière n'était pas encore entrée dans sa phase aiguë. La dégradation de la situation de l'emploi est certes la conséquence du ralentissement de la croissance économique. Mais elle a été encore aggravée par le régime favorable aux heures supplémentaires – qui incite les employeurs à faire « travailler plus » leurs salariés plutôt qu'à embaucher – instauré au début du quinquennat sarkozyste.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Les pouvoirs publics, qui en sont encore à tenir des « réunions de crise » entre ministres, n'ont pas réagi, à ce jour, au retournement de conjoncture par une réponse forte. Cela n'empêche pas les déficits publics de continuer à filer à vive allure. De source officielle, le déficit budgétaire s'élèvera, en 2008, à 49,4 milliards d'euros contre 41,7 prévus dans la loi de finances initiale. Mieux, le déficit affiché dans le projet de budget 2009 grimpe à 52,1 milliards d'euros. La dette publique devrait représenter, l'année prochaine, 66% du PIB (contre 65,3% en 2008). La ministre de l'Economie elle-même reconnaît que la France sera incapable de respecter ses engagements européens en revenant à l'équilibre des finances publiques en 2012. Le pouvoir sarkozyste n'est décidément pas plus libéral que social.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La parade des mots<br /> <br /> <br /> Face à cet affront du réel, la parade des mots devient de plus en plus dérisoire. Qu'importent les beaux discours, à la sauce Guaino, sur la malfaisance du capitalisme financier et le retour de l'Etat si rien ne change à la politique effectivement menée. Comme par hasard, le projet de budget 2009 qui vient d'être dévoilé ne comporte aucune mesure inspirée de cette rhétorique inspirée. Sarkozy ne pourra pas éternellement masquer par la magie du verbe l'inefficacité de sa politique. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le volontarisme exacerbé qu'il affiche contraste de plus en plus violemment avec l'indigence des résultats. Le leader de la droite a certes quelques expérience en la matière. Il a réussi à conserver sa réputation de champion de la sécurité alors même que les résultats de son action étaient minces. Rien n'indique cependant qu'il reproduira avec succès un tel tour de passe-passe sur des problèmes économiques et sociaux qui s'annoncent de plus en plus lourds. Le spectre des faillites bancaires a déjà atteint ce week-end l'Europe. La baguette magique de Sarkozy fera de moins en moins illusion.
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