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Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 14:45

 

Alors qu’on se dirige vers la fin de la longue crise de la réforme des retraites, c’est le remaniement qui va venir au premier plan de l’actualité. Rien ne filtre sur les décisions du Président de la République, et il ne serait pas très sérieux de se livrer au jeu des pronostics pour essayer de déterminer qui sera nommé Premier ministre.

 

Pourtant, quelque chose me dit que ceux qui apparaissaient il y a peu comme les deux favoris – François Fillon et Jean-Louis Borloo -  ont sans doute compromis leurs chances de devenir ou de rester Premier ministre.

 

Fillon a soutenu cette réforme sans beaucoup d’enthousiasme. Sur le plan pédagogique, ses interventions, notamment sa dernière « apparition » sur TF1, ont été nulles, presque contre productives. Et puis, il partage avec Jean-Louis Borloo l’échec de la crise de  l’approvisionnement en essence.

 

Borloo, justement, s’est tenu constamment à l’écart de la réforme des retraites, n’intervenant jamais pour la défendre ou l’expliquer. Ministre de l’énergie, il a laissé se développer, sans réagir, la crise de l’approvisionnement en essence, et s’avère incapable de la contrôler et  de la juguler. Les informations erronées et rassurantes qu’il donnait ont conduit à une grave sous estimation de l’ampleur de la crise et ont amené les membres du gouvernement qui se « mouillaient »,  à  faire des déclarations sans rapport avec la réalité  vécue sur le terrain.

 

Tous les deux, l’un en tant que chef du gouvernement, l’autre en tant que ministre de l’énergie, n'ont pas vraiment assumé leurs responsabilités et ont fait preuve, au minimum, de mollesse et de laxisme. Sans doute   pour ne pas compromettre leur image future dans un conflit social.

 

J’ignore ce que sera la décision de Nicolas Sarkozy, mais je ne serais pas étonné, que son choix, in fine, se porte sur une autre personnalité pour diriger le futur gouvernement de la France. Et ce serait juste.

 

En ce sens, parce qu’elle a permis d’en apprendre beaucoup sur  les hommes au pouvoir,  cette crise aura finalement été utile.

 

Marc d’Héré 

 

P.S. Borloo  et le gouvernement ont l'air de se décider à régler le premier problème qui est le manque d'essence à la pompe (cela dit il reste plus de 2.500 stations service en panne!). Mais rien n'est encore fait pour le problème qui va surgir, celui des raffineries. Les 12 raffineries sont en grève. Or ce sont elles qui fournissent les dépôts d'essence. Lorsque ceux-ci commenceront à avoir des difficultés de réapprovisionnement, ils demanderont des livraisons de carburant aux raffineries...Or pour relancer celles-ci il faut plusieurs jours, puis plusieurs jours pour livrer les dépôts et plusieurs jours encore pour arriver dans les stations services. Il paraîtrait donc prudent de commencer à faire les réquisitions nécessaires pour relancer les raffineries.  

 

P.S. 2: le vote bloqué au Sénat! Etait-ce vraiment nécessaire? Comme si on ne pouvait pas supporter 3 jours de plus les sottises des socialistes.  

 

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commentaires

C
<br /> Borloo utilise la méthode "je me comporte comme si j'étais le futur premier ministre; face à la pression médiatique et aux sondages qui me seront favorables, le président sera 'obligé' de me<br /> nommer.<br /> Et si le prochain premier ministre s'appelait Xavier Bertrand?<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Les interprétations des choix financiers des institutions nommées par médiapart reposent sur une calomnie initiale: "on étouffe le système par répartition", alors que c'est l'inverse.<br /> Suit une série de procès d'intentions, où se mêlent incompétence et mauvaise foi.<br /> <br /> La CDC pour assurer (entre autres) le paiement des retraites des fonctionnaires, place l'argent depuis toujours. Même si vos amis veulent nous faire croire l'inverse avec leur arrogance mensongère.<br /> Les nouveaux investissements financiers ne marquent pas un changement d'orientation quant aux retraites proposées aux français, mais un simple choix financier de placement.<br /> <br /> Le régime général, qui, au nom des principes, a refusé de placer de l'argent, et a préféré le dépenser (puisque c'est aux 2/3 l'argent patronal) est mourant.<br /> <br /> Que des produits de placement à long terme, sous forme de futures pensions, soient proposés aux particuliers, n'est pas plus choquant que les livrets retraite des sociétés mutualistes ou les<br /> produits d'assurance très recherchés par les petits épargnants.<br /> <br /> Epargner à long terme n'a rien de scandaleux.<br /> <br /> Ce qui est scandaleux, c'est l'absence de gestion de la prise en charge de la dépendance. Elle a abouti, en 2002, à des conventions tripartites dans lesquelles les frais dits hôteliers sont<br /> particulièrement élevés pour ceux qui dépassent à peine les minimas sociaux. Ils n'ont même plus de quoi renouveler leur linge de corps pour rester dignes, et sont obligés de le demander à leurs<br /> enfants ou d'utiliser ce que laissent les morts.<br /> <br /> De plus, les compétences des personnels ont été réglementées bureaucratiquement, ce qui limite sérieusement l'adaptation à la médicalisation croissante des besoins. Il serait plus juste de dire que<br /> cette adaptation est bloquée. Au détriment des personnes dépendantes qui n'ont pas les moyens de bloquer les trains et les raffineries...<br /> <br /> Il serait plus utile de chercher des solutions aux vrais problèmes que de faire du roman au parfum de scandale qui fait vendre les médias de désinformation.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> "Les commissaires politiques viennent vous dire ce que vous devez penser, écrire...et même lire!!! Sur votre blog!!!"<br /> <br /> Quand on critique les excès du néo-liéralisme et les conflits d'intérêt flagrants, on est maintenant taxé de commissaire politique. Et, vous osez affirmer que vous êtes prêt à débattre. C'est<br /> impossible de débattre avec vous car des informations provenant de divers média qui osent mettre en cause le pouvoir en place sont forécément fausses. Par contre, une seule information donnée par<br /> Médiapart est exacte, c'est celle sur le comptage des manifestants. Si cela n'est pas de la mauvaise foi .....<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Ne vous énervez pas...Pensez-vous que l'information de Média part sur le comptage des manifestants soit fausse? Comme moi vous pensez sans doute qu'elle est vraie (car corroborée par une<br /> autre étude espagnole) et l'expérience (vous savez comme moi que les chiffres syndicaux sont absurdes parce qu'on  ne fait pas défiler 330.000 personnes en 4 heures et demie avec des haltes<br /> nombreuses!) Donc dites le! Ce sera de la bonne foi.<br /> <br /> <br /> Par ailleurs rien ne me dit que ce que prétend média part sur l'autre affaire soit exacte. Rien. Alors, je le dis, en toute bonne foi.<br /> <br /> <br /> Alors n'accusez pas les autres de mauvaise foi...Ce n'est pas la meilleure façon de débattre.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Les commissaires politiques viennent vous dire ce que vous devez penser, écrire...et même lire!!! Sur votre blog!!!<br /> Ils doivent bien peu lire pour ne pas repérer, dans vos écrits, la grande diversité de vos lectures qui ne date pas aujourd'hui.<br /> <br /> Ces montages (médiatiques), façon faits divers, font vendre.<br /> <br /> Malheureusement, comme pour l'affaire Bettencourt, ils occupent le terrain et n'apportent rien au traitement de la situation. Bien au contraire.<br /> <br /> Si toutes ces énergies contribuaient à construire l'avenir...il m'arrive encore de rêver...<br /> <br /> <br />
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L
<br /> dès mars 2010, un article sur rue89 en parlait déjà. Pas seulement Mediapart, vous voyez.<br /> Faîtes comme moi, ne lisez pas seulement le figaro, consultez des média un peu moins affiliés au pouvoir en place et vous serez un peu plus objectif.<br /> <br /> http://www.rue89.com/2010/03/03/retraites-la-reforme-revee-de-nicolas-et-guillaume-sarkozy-141278<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Merci du conseil...Mais je ne vois pas en quoi un article ancien de Rue 89 viendrait crédibiliser celui plus récent. Il faudra m'expliquer la logique de votre raisonnement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> A propos de médiapart:<br /> <br /> ce qui fait leur force, c'est que toute calomnie basée sur "il est l'ami de...il est de la parenté de...) est jugée crédible. Vu du café du commerce...<br /> Compte tenu du nombre de gens qui acquiessent au principe qu'entre "relations" on fait des affaires louches, au détriment des autres, cela met en évidence une expression de la foule des suiveurs de<br /> ces annonces pas très digne, humainement parlant.<br /> <br /> L'inversion des choses est une manip efficace.<br /> <br /> Actuellement la gauche traditionnelle française(pas la moderne, pas l'internationale), veut que les retraites soient payées par le capital. Un coup de poignard dans le dos de la retraite par<br /> répartition. Une fragilisation de retraites livrées à la spéculation.<br /> Et voilà que Plenel et consorts font de l'intox en racontant que Sarkozy assassine la retraite par répartition pour faire faire des affaires au frère...<br /> <br /> Digne des brèves de comptoir.<br /> <br /> Avec mes compliments à "l'ignorant": une telle prise de conscience se salue.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> "Peut-on considérer comme sérieuses et honnêtes les "informations" du site que vous évoquez? "<br /> <br /> Dois-je supposer qu'une information non publiée par le Figaro est forcément inexacte ? L'ignorant que je suis ne le pense pas.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> AH Non..Il y a même des informations de Media part qui sont sérieuses, notamment quand il reconnaît, après étude, que les chiffres syndicaux du nombre de manifestants sont gonflés de manière<br /> outrancière: 4 fois la réalité. Excusez du peu!<br /> <br /> <br /> Mais ce sérieux n'est pas toujours évident.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> DETTE DE LA FRANCE DEPUIS 1979<br /> <br /> Pour ceux qui parlent encore et toujours de l'héritage Mitterrand, de l'héritage Jospin, il y a des chiffres qui sont incontestables:<br /> <br /> L'INSEE offre des statistiques précises sur la Dette de la France de 1979 à 2009.<br /> <br /> cela correspond à peu près au même temps de gouvernance de gauche (14 ans) que de droite (15 ans), avec une alternance presque régulière.<br /> <br /> Année/ Progression de la dette en %/ Dette en Milliards<br /> <br /> 1979 0.1 % 82.8 M<br /> 1980 0.2 % 92.2 M<br /> 1981 -2 % 110.1 M<br /> 1982 -2.5 % 145.5 M<br /> 1983 -2.2 % 170 M<br /> 1984 -2.6 % 201.4 M<br /> 1985 -2.9 % 227.7 M<br /> 1986 -3.1 % 249.3 M<br /> 1987 -2 % 281,2 M<br /> 1988 -2.5 % 302.8 M<br /> 1989 -1.7 % 333.3 M<br /> 1990 -2.3 % 363.6 M<br /> 1991 -2.8 % 385.1 M<br /> 1992 -4.5 % 440.1 M<br /> 1993 -6.4 % 515.4 M<br /> 1994 -5.4 % 570 M<br /> 1995 -5.5 % 662.8 M<br /> 1996 -4 % 711.8 M<br /> 1997 -3.3 % 751.3 M<br /> 1998 -2.6 % 786.6 M<br /> 1999 -1.8 % 804.5 M<br /> 2000 -1.5 % 826.4 M<br /> 2001 -1.5 % 851.6 M<br /> 2002 -3.1 % 910.9 M<br /> 2003 -4.1 % 1003.4 M<br /> 2004 -3.6 % 1076.9 M<br /> 2005 -2.9 % 1145.4 M<br /> 2006 -2.3 % 1149.9 M<br /> 2007 -2.7 % 1208.9 M<br /> 2008 -3.3 % 1315.1 M<br /> 2009 -7.5 % 1489 M<br /> <br /> Pour calculer le déficit supplémentaire créé par un gouvernement on soustrait le déficit total de la dernière année de ce gouvernement au déficit de l'année précédant le gouvernement étudié.<br /> <br /> La gauche a donc créé :<br /> <br /> 1981-1985 135.5 M de dettes supplémentaires.<br /> 1989-1992 137.3 M de dettes supplémentaires.<br /> 1997-2001 139.8 M de dettes supplémentaires.<br /> <br /> Soit 412,6 milliards de déficit en 14 ans. Soit 29,5 milliards de dettes supplémentaires par an.<br /> <br /> La droite est responsable des déficits suivants :<br /> <br /> 1978-1980 19.4 M de dettes supplémentaires.<br /> 1986-1988 75.1 M de dettes supplémentaires.<br /> 1993-1996 271.1 M de dettes supplémentaires.<br /> 2002-2009 637.4 M de dettes supplémentaires.<br /> <br /> Soit en tout 1003.6 milliards de déficit en 15 ans soit 66.9 milliards de dettes supplémentaires par an.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Erreursles déficits d'une année sont pour partie dus à la politique des années précédentes...<br /> <br /> <br /> Par ailleurs ils dépendent des taux de croissance, liés eux à la situation internationale. Par exemple pour une très forte crpoissance de 1998 à 2001, la gauche n'a que très peu réduit les<br /> déficits, ce que d'ailleurs, la gauche moderne (un club à l'époque) lui reprochait. Enfin, la crise depuis 2008 a considérablement pesé sur les déficits (ce sont eux qui ont permis à la<br /> France de souffrir moins que d'autres des conséquences de la crise).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> La gestion de la situation actuelle doit-elle être la mesure de toutes les réformes à venir ? Immanquablement le choix du futur premier ministre sera aussi compris comme une réponse à cette<br /> question. En cela ton article est intéressant et révélateur. Mais je ne suis pas certain qu’en répondant « oui » le Président Sarkozy ne se donne réellement les chances de mener à terme d’autres<br /> réformes, ni pendant ce mandat (on voit le temps de la réforme des retraites), mais surtout encore moins pendant un deuxième mandant qui deviendra encore plus hypothétique. Je crois donc que dans<br /> le choix du futur premier ministre, c'est surtout ce deuxième point qui sera au centre de la décision.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> La situation actuelle doit-elle être la mesure de toutes les réformes à venir ? Immanquablement le choix du futur premier ministre sera aussi compris comme une réponse à cette question. En cela ton<br /> article est intéressant et révélateur. Mais je ne suis pas certain qu’en répondant « oui » le Président Sarkozy ne se donne réellement les chances de mener à terme d’autres réformes, ni pendant ce<br /> mandat (on voit le temps de la réforme des retraites), mais surtout encore moins pendant un deuxième mandant qui deviendra encore plus hypothétique. Je crois donc que dans le choix du futur premier<br /> ministre, c'est surtout ce deuxième point qui sera au centre de la décision.<br /> <br /> <br />
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