Par Jean-Marie Bockel...
Les élections régionales des 14 et 21 mars sont le moment pour nos concitoyens de choisir les dirigeants de leur région. Ce n’est pas un referendum sur la politique du Gouvernement, pas plus que sur celle de la Mairie ou du Conseil général.
C’est par respect pour la nature de ce choix, c’est à dire par respect pour les électeurs, que la Majorité présidentielle a fait le choix de présenter – dès le premier tour – les équipes qui dirigeront chacune des régions, si nous acquérons dans ce scrutin, la confiance des Français.
L’opposition a fait un choix inverse : présenter toutes sortes de candidats sur de nombreuses listes, chacune étant censée être un attrape-électeurs, et – au dernier moment – entre les deux tours, dans une nuit de négociation, loin des observateurs et des citoyens, décider de la liste finale qui sera soumise au second tour.
Le choix de La Gauche Moderne est allé spontanément vers la formule retenue par la Majorité présidentielle. Une politique de vérité et de transparence pour proposer, dans chacune des régions de métropole et d’outre-mer, un programme clairement défini et dont on sait exactement qui sont ceux qui seront en position de le mettre en œuvre.
À travers le pays, 30 militants et responsables de La Gauche Moderne font partie de ces équipes qui dirigeront nos régions si nous l’emportons. Au cours de la campagne, ils auront à cœur de développer devant nos concitoyens, la profonde réorientation de la dépense publique des régions que nous proposons : en mettant fin aux gaspillages en choisissant des investissements directement utiles aux habitants et d’abord à l’emploi et au monde du travail.
Ils ne ménageront ni leur peine ni leurs explications pour convaincre les électeurs de chaque région que confier les rènes du Conseil régional à la majorité, c’est le meilleur choix, après l’expérience faite, dans de trop nombreuses régions, de la gestion par un Parti socialiste qui n’a plus aucune perspective dans aucun domaine.
Ils montreront aussi que La Gauche Moderne est une composante active et militante de la majorité. Ils savent que toute élection est un moment de débat politique dans lequel chacun fait valoir la cohérence et la pertinence de ses idées. C’est ainsi qu’ils feront tout pour entraîner nos concitoyens à être plus actifs sur le terrain de la politique, qui ne peut jamais être abandonné aux seuls « professionnels ». Ceux-ci perdraient bien vite le contact des électeurs, si des partis actifs et militants n’étaient là pour les représenter.
La Gauche Moderne a aussi cette ambition, au delà de ces élections.
Jean-Marie Bockel
Président de La Gauche Moderne