Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PRESENTATION

 

 

Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

Recherche

Archives

29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 14:32

Sarkozy : La France sera au rendez-vous

 

 

La France "est totalement déterminée à soutenir l'euro et à soutenir la Grèce", dont le plan de sauvetage est "crédible", a déclaré jeudi le président français Nicolas Sarkozy, en visite à Pékin. "Nous faisons confiance au gouvernement grec et nous travaillons d'arrache-pied pour que tout ceci se mette en place sans délai", a ajouté le président.

"La France prendra toute sa part. Nous serons au rendez-vous", a-t-il ajouté à la sortie d'un entretien avec Wu Bangguo, président de l'Assemblée nationale chinoise, au deuxième jour de sa visite à Pékin. Nicolas Sarkozy a, par ailleurs, insisté sur "la parfaite entente entre l'Allemagne et la France" sur les moyens de résoudre la crise de la dette grecque. "J'ai constamment la chancelière (Angela Merkel) au téléphone, on se voit", a ajouté Nicolas Sarkozy. "J'ai été très satisfait
des déclarations de (...) la chancelière sur la crédibilité du plan grec , sur sa détermination à mettre en application le plan européen de soutien à l'euro", a-t-il ajouté alors que Berlin a été très réticent à venir en aide à la Grèce.

"Devoir de solidarité"

Pour Nicolas Sarkozy, "il faut bien comprendre que, dans cette affaire, il ne s'agit pas seulement de la Grèce. Il s'agit de l'euro, c'est notre monnaie commune. Nous y sommes attachés, ceci nous crée des obligations et un devoir de solidarité, nous assumerons." "La France s'est mise en position de remplir ses obligations pour lutter contre la spéculation. Le plan qui a été défini par l'Europe sera appliqué de façon importante, nous ne laisserons pas la spéculation agir à son gré pour déstabiliser tel ou tel pays", a dit le chef de l'État français au sujet de la crise déclenchée par les déficits abyssaux grecs, qui a entraîné la panique sur les Bourses et une chute de l'euro.

Des responsables de la Commission, de la Banque centrale européenne et du FMI sont actuellement à Athènes pour se mettre d'accord avec les autorités grecques sur les conditions en échange desquelles leur seront accordés les prêts des pays de la zone euro et du FMI. L'enveloppe de prêts promis pour 2010 dans le cadre de ce plan de sauvetage atteint quelque 45 milliards d'euros.

 

AFP et lepoint.fr

 

 

Fillon : harmonisation progressive des systèmes sociaux

 

Le Premier ministre, François Fillon, a plaidé jeudi pour "une harmonisation progressive" des politiques économiques et sociales des pays de la zone euro afin de renforcer la monnaie unique et éviter les attaques dont elle est l'objet, comme en ce moment avec la crise grecque.

"On ne peut pas avoir la même monnaie et avoir une organisation complètement différente d'un pays à l'autre", a déclaré le Premier ministre lors de l'inauguration d'un campus des métiers et de l'entreprise en Seine-Saint-Denis.

"On ne peut pas avoir la même monnaie et travailler 42 heures dans un pays et 35 ou 37 dans l'autre. On ne peut pas avoir la même monnaie et partir à la retraite à 67 ans dans un pays et à 56 ou 57 dans un autre. Ca ne tiendra pas très longtemps. Ou alors il faut accepter que notre monnaie commune soit menacée", a poursuivi le Premier ministre.

"Si on veut avoir la même monnaie, si on veut continuer à faire de l'Europe une zone de prospérité, notamment pour se défendre contre la montée des économies des pays émergents, alors il faudra bien que nous harmonisions progressivement nos systèmes économiques et nos systèmes sociaux, pour faire en sorte que notre monnaie corresponde à une réalité économique", a-t-il encore dit.

Les tractations pour finaliser l'aide internationale à la Grèce sont sur le point d'aboutir pour tenter de sauver le pays de la faillite et mettre ainsi un terme à la plus grave crise ayant affecté la zone euro depuis la création de la monnaie unique.

AFP et lepoint.fr

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

M
<br /> Décidée à mettre un terme à la contagion de la crise grecque, l'Union européenne a frappé un grand coup dans la nuit de dimanche à lundi en mettant en place un plan de stabilisation de 750<br /> milliards d'euros en lien avec le Fonds monétaire international.<br /> <br /> Dans le même temps, la Banque centrale européenne a annoncé qu'elle allait commencer à acheter de la dette publique et privée de la zone euro afin de contribuer à cet effort international,<br /> également endossé par le G7.<br /> <br /> Le mécanisme sur lequel se sont mis d'accord les ministres des Finances des Vingt-Sept consiste en un fonds communautaire de 60 milliards d'euros, mobilisable à très court terme afin de venir en<br /> aide à un pays en difficulté.<br /> <br /> A cela s'ajoute une garantie de 440 milliards d'euros de la part des Etats membres de la zone euro et des pays n'ayant pas adopté la monnaie unique, comme la Suède et la Pologne, afin de constituer<br /> une nouvelle entité capable de lever des fonds sur les marchés financiers pour ensuite acheter de la dette publique de pays fragilisés.<br /> <br /> Le montant des obligations d'Etat qui pourraient être ainsi rachetées serait de 500 milliards mais, estiment des sources communautaires, il est également possible que cette somme soit relevée via<br /> l'utilisation de mécanismes financiers.<br /> <br /> Par ailleurs, le Fonds monétaire international s'est engagé à accompagner cet effort en cas de besoin à hauteur d'"au moins la moitié", soit 250 milliards d'euros précisait-on dans la nuit, via des<br /> prêts.<br /> <br /> AFP<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> La zone euro a décidé d'une "mobilisation absolument générale" pour faire face à "une crise systémique", s'est félicité dans la nuit de vendredi à samedi le président français Nicolas Sarkozy, à<br /> l'issue d'un sommet de ses dirigeants à Bruxelles.<br /> <br /> "Lundi à l'ouverture des marchés, l'Europe sera prête à défendre l'euro", a jugé M. Sarkozy, devant la presse. Pour lui, il faut faire vite car "cette crise est systémique, la réponse doit être<br /> systémique".<br /> <br /> Vendredi soir, les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se sont accordés pour mettre en place "un mécanisme de stabilisation" pour aider leurs pays qui seraient confrontés à des<br /> difficultés financières. Ils ont décidé de convoquer une réunion dimanche après-midi des ministres des Finances de l'ensemble de l'Union européenne pour finaliser le fonctionnement et le<br /> financement de ce dispositif inédit.<br /> <br /> "Nous sommes maintenant dans des mécanismes communautaires, c'est toute la zone euro qui a décidé de se défendre" et il s'agit donc "d'une mobilisation absolument générale", a insisté le président<br /> français, qui n'a pas voulu "entrer dans les détails" de la solution proposée. Selon lui, "nous avons décidé de doter la zone euro d'une véritable gouvernement économique" (bien gouvernement) alors<br /> qu'elle "traverse sans doute la crise la plus grave depuis sa création".<br /> <br /> "Aujourd'hui, l'attaque est portée sur l'ensemble de la zone euro. Nous avons décidé un un plan d'une très grande importance destiné à répondre à la situation", a-t-il insisté. "Nous ne pouvons pas<br /> laisser tomber l'euro, l'euro c'est l'Europe, et l'Europe c'est la paix", a encore commenté M. Sarkozy.<br /> <br /> "Désormais les spéculateurs doivent savoir qu'ils en seront pour leurs frais", a-t-il prévenu, en notant que "leur avidité" ne devait pas mettre en péril l'épargne et l'emploi des Européens.<br /> <br /> AFP<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> Nicolas Sarkozy et Angela Merkel veulent renforcer la surveillance budgétaire dans la zone euro et doter ses seize membres d'un "cadre robuste" de gestion des crises, dans une lettre dont le<br /> quotidien Le Monde a publié des extraits dans son édition datée de vendredi. "Lors de notre prochain sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro devront adresser le signal qu'ils<br /> sont prêts à envisager pour la zone euro un renforcement de la surveillance budgétaire dans la zone euro", écrivent le président français et la chancelière allemande à la veille du sommet des chefs<br /> d'Etat et de gouvernement de l'Eurogroupe à Bruxelles.<br /> <br /> Ce "renforcement" devra inclure "des sanctions plus efficaces pour les procédures de déficit public excessif et renforçant la cohérence entre les procédures budgétaires nationales et le pacte de<br /> stabilité et de croissance", poursuivent les deux dirigeants dans ce courrier adressé aux présidents de l'UE Herman Van Rompuy et de la Commission José Manuel Barroso. Tirant les leçons de la crise<br /> grecque, Mme Merkel et M. Sarkozy souhaitent également "pour l'avenir les options pour créer un cadre robuste pour la résolution des crises respectant le principe de la responsabilité budgétaire de<br /> chaque Etat membre".<br /> <br /> AFP<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> Question?: Le FMI n'a-t-il pas imposé un plan trop rigoureux à la Grèce? N'a-t-il pas imposé une trop grand rapidité dans le retour aux 3% de déficit? Erreur de DSK?...On saura vite ce qu'il en<br /> est...<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> L'Assemblée Nationale a adopté le plan français "d'aide d'urgence" à la Grèce, présenté par le Gouvernement, soit 16,8 milliards d'euros de prêts bilatéraux sur trois ans, dont 3,9 milliards en<br /> 2010.<br /> <br /> Si le PS a voté, avec l'UMP et le Nouveau Centre, pour le plan du gouvernement d'aide à la Grèce, les députés du PC ont voté contre.<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> Les ministres des Finances de la zone euro ont décidé CE SOIR "d'activer" un plan d'aide à la Grèce de 110 milliards d'euros sur trois ans, dont 80 milliards à leur charge et le reste apporté par<br /> le FMI, a annoncé leur chef de file, Jean-Claude Juncker.<br /> AFP<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> La Grèce a conclu un accord avec l'UE et le FMI pour déclencher l'aide financière au pays, qui prévoit de "grands sacrifices" pour les Grecs, "nécessaires" pour lui éviter la "faillite", a annoncé<br /> dimanche le Premier ministre Georges Papandréou en Conseil des ministres.<br /> <br /> "Aujourd'hui on avalise l'accord" conclu samedi soir avec les Européens et le Fonds monétaire international, a-t-il déclaré en ouvrant cette réunion extraordinaire de son gouvernement, retransmise<br /> en direct à la télévision.<br /> <br /> "Avec nos décisions d'aujourd'hui les citoyens doivent subir de grands sacrifices (...) ce n'est pas une décision agréable", a ajouté, sur un ton solennel, Georges Papandréou, évoquant une "grande<br /> épreuve" qui attend le pays.<br /> <br /> "Ce sont des sacrifices durs mais nécessaires (...) sans lesquels la Grèce ferait faillite", or "éviter la faillite est la ligne rouge nationale", a-t-il insisté.<br /> <br /> Selon le Premier ministre, les mesures d'austérité nouvelles concernent les fonctionnaires et les retraités du secteur public, et épargnent le secteur privé.<br /> <br /> AFP<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> Le président de l'Autorité des marches financiers (AMF) Jean-Pierre Jouyet a estimé aujourd'hui que le plan de soutien européen à la Grèce serait présenté avant la fin du week-end.<br /> <br /> "Ce que regardent les marchés c'est le programme qui va présenté ce soir ou dans le week-end. Ça va être fait, c'est presque abouti je n'ai pas de doute là-dessus", a-t-il déclaré sur RMC et BFM<br /> TV.<br /> <br /> Agence Reuters<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> "Au-delà de la situation grecque, je pense que le paysage des agences (...) est très concentré dans quelques mains. Je réfléchis sans improvisation à l'idée, à la faisabilité et à la valeur ajoutée<br /> d'une agence européenne", a affirmé Michel Barnier, dans un entretien publié vendredi par Les Echos . Concernant les agences de notation américaines, le commissaire européen au Marché intérieur a<br /> déclaré: "Je ne fais pas de procès d'intention, mais compte tenu du rôle important qu'elles jouent, il faut un vrai cadre réglementaire pour ces agences".<br /> <br /> JDD<br /> <br /> <br />
Répondre