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 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 16:11


L'éditorial de Gaëtan de Capèle, Le Figaro du 1er juillet.

Initié par François Fillon lors d'un bref séminaire gouvernemental dimanche dernier, le grand débat national sur les investissements prioritaires du pays pour les prochaines années démarre vraiment aujourd'hui à l'Élysée. Nicolas Sarkozy réunit l'ensemble des partenaires sociaux afin de recueillir leurs propositions sur la meilleure utilisation possible du futur emprunt d'État.


Ce premier rendez-vous est loin d'être anodin. Il témoigne d'un changement de mœurs profond des pratiques sociales en France, désiré et imposé par un président de la République qu'il devient de plus en plus acrobatique de caricaturer en ultralibéral adepte du passage en force. Jamais dans l'histoire les organisations syndicales n'ont été à ce point consultées sur les grands sujets nationaux. Depuis le début de l'année, elles ont été conviées à six reprises à l'Élysée, soit pour négocier (par exemple le volet social du plan de relance), soit pour être informées directement des initiatives internationales du chef de l'État (avant le G20 de Londres et avant son intervention devant l'Organisation internationale du travail). De mémoire de syndicaliste, un tel dialogue est totalement inédit. Ce qui, dit-on, a valu à François Chérèque cette remarque de son lointain et illustre prédécesseur à la CFDT, Edmond Maire : «En six mois, tu as vu davantage le président de la République que moi pendant la présidence de Mitterrand.»


Il faudrait bien sûr être naïf pour ignorer la dimension politique de cette ligne de conduite, surtout en période de crise aiguë où les nerfs du pays sont à fleur de peau. Mais elle ne saurait être réduite, comme on l'entend parfois, à un simple exercice de communication, loin s'en faut. Dès son entrée en fonctions, Nicolas Sarkozy a délibérément choisi de placer les syndicats devant leurs responsabilités, en leur proposant de passer d'une logique purement protestataire à une logique plus constructive de coproduction sociale. Ainsi, avant que la conjoncture se dégrade, les partenaires sociaux ont négocié directement plusieurs textes majeurs - sur la modernisation du marché du travail, sur la représentativité des syndicats… -, que le gouvernement a repris dans la loi.


De même, au plus fort de la crise, le gouvernement a adopté tout un arsenal de mesures pour protéger les ménages les plus exposés : suppression de deux tiers de l
'impôt sur le revenu pour 6 millions de contribuables, aide aux familles modestes ayant des enfants scolarisés, nouvelle convention d'assurance-chômage, développement de l'activité partielle, amélioration du traitement des chômeurs, création d'un fonds d'investissement social, plan d'urgence pour l'emploi des jeunes… Un grand nombre de ces mesures étaient préconisées par les syndicats eux-mêmes, qui n'en espéraient pas tant.


À présent sollicités pour dessiner l'avenir de la France, on attend d'eux autre chose que le catalogue poussiéreux - hausse du smic, maintien des effectifs dans la fonction publique, relance par la consommation… - qu'ils brandissent en toute occasion. Pour la première fois en France, le social va être considéré comme un investissement d'avenir. Le temps est à l'imagination et à l'ambition.

Gaëtan de Capèle
Le Figaro

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Le chômage en baisse.....     Le chômage a baissé pour la première fois depuis un an au mois de juin en France, le nombre de demandeurs d'emploi diminuant de 0,7% par rapport au mois précédent (- 18.600 personnes), selon les données publiées ce soir par le ministère de l'Economie et Pôle Emploi.AFP
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M
Le ministre du Travail Xavier Darcos s'est félicité de l'adoption, cette nuit par le Sénat, du texte sur l'extension du travail dominical."Le texte propose ainsi de véritables contreparties pour les salariés qui seront concernés par le travail le dimanche dans les périmètres d'usages de consommation exceptionnel, offrant ainsi à la fois plus de liberté pour les entreprises et les consommateurs, et plus de sécurité pour les salariés", explique le ministre dans un communiqué.AFP
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M
La consommation a progressé en France de 1,4% en juin. Sur l'ensemble du 2ème trimestre elle progresse de 0,7% et de 1,2% sur les douze dernies mois. Cela confirme la justesse du plan de relance de Nicolas Sarkozy, centré sur les investissements et non sur la relance de la consommation (comme le demandaient les socialistes) qui n'en n'a manifestement pas besoin.Confirmation également du maintien du pouvoir d'achat des Français, soutenu aussi par la baisse des prix: Contre les bobards de l'opposition, Sarkozy confirme bien que malgré la crise mondiale, il reste le Président du pouvoir d'achat...Et le sera encore davantage lorsque la crise sera derrière nous.
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M
Le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez a présenté aujourd'hui "un plan de bataille pour la rentrée" de Pôle Emploi, visant à réduire les délais d'indemnisation des chômeurs, améliorer l'accueil et faire appel à des opérateurs privés pour placer 320.000 chômeurs.Alors qu'actuellement, entre 20.000 et 35.000 dossiers de demandes d'indemnisation sont déposés chaque jour à Pôle Emploi, avec un stock moyen d'environ 60.000 dossiers en attente, l'organisme issu de la fusion Anpe-Assédic a pour objectif d'arriver début septembre avec un "stock zéro dossier en instance", c'est-à-dire "arriver avec un stock de dossiers traitables en un jour", a expliqué M. Wauquiez lors d'un point-presse à Bercy.AFP
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M
Nicolas Sarkozy veut une politique de la jeunesse "forte et ambitieuse" a témoigné aujourd'hui sur RTL Martin Hirsch, finalement reçu lundi à l'Elysée après avoir exprimé publiquement ses doutes sur la volonté de l'exécutif de refonder la politique en faveur des 16-25 ans."Le président de la République m'a dit que j'étais peut-être d'un naturel trop inquiet. Il m'a dit que sur les jeunes, il était décidé à avoir une politique forte et ambitieuse" a déclaré le Haut Commissaire à la Jeunesse.AFP
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