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Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 16:47

UN ETAT EFFICACE

 

 

Mettre fin à la logique suicidaire d’accroissement du déficit et de la dette

 

Le constat

 

La  dette publique a été multipliée par cinq en trente ans, passant  de  13% du PIB en 1974, à 65,6% en 2004. La dette (plus de 1000 milliards d'euros) représente  4 fois le budget annuel de l'Etat. A sa  naissance,  chaque Français doit  déjà 18 000 €. Cette situation est due à l’impéritie des gouvernements de droite et de gauche. On entend parler d’un déficit toléré par l’Europe  de 3% du PIB.  Personne ne dit que ce  déficit correspond à un déficit  budgétaire  de l’Etat (c'est-à-dire dépenses – recettes),  de 25 % !

 

Il va falloir faire part de détermination  pour infléchir une situation dangereuse  pour l’avenir et qui, dès à présent, nous prive de marges de manœuvre. Chaque année, la charge des intérêts de la  dette nous  coûte 90 % de l'impôt sur le revenu.

 

Les propositions:

 

 

S’engager dans chaque loi de finances à mesurer l’impact sur la  réduction ou  l’augmentation de la dette. Créer au sein du Parlement une commission de la dette chargée d’évaluer chaque proposition de loi dans son impact sur la dette.

 

Evaluer systématiquement les politiques publiques.

 

Faire jouer aux députés le rôle de contrôleur des dépenses qu’ils ont dans  la plupart des pays plutôt que de solliciteur de subvention qui est la tradition française.

 

Agir sur la culture économique des Français en arrêtant de faire croire que l’Etat dispose d’un trésor illimité qui peut secourir toutes les causes.

 

S’assurer que l'accroissement des recettes publiques générées par le surcroît d'activité économique sera affecté en majeure partie à la réduction de la dette.

 

Une politique économique dont l'objectif premier est la maximisation du potentiel de croissance, parce qu'elle est le moyen privilégié d'enrichir les Français, est la meilleure stratégie pour réduire la dette publique et la maintenir à des niveaux soutenables sur le long terme.

 

Et puis et surtout  réduire les dépenses publiques, ce qui passe par une amélioration de la productivité de l’administration, par  une réduction du nombre  de fonctionnaires  et la transformation progressive du statut de la fonction publique en régime de droit commun. C'est-à-dire la réforme de l’Etat.

 

 

 

Remettre l’Etat à sa juste place

 

L’Etat  doit demeurer un acteur essentiel.  Face aux imperfections du marché, aux incertitudes liées aux mutations mondiales, aux risques d’atomisation sociale,  il est un pôle de cohésion et de sécurité.  Pourtant, son  action   doit être recentrée. 

 

Il doit moins légiférer ou réglementer, savoir déléguer, « faire faire » plus que faire par lui-même,  dans le respect de  ses missions stratégiques: orienter, réguler, évaluer et contrôler. 

 

L’Etat assume aujourd’hui des missions qui ne devraient pas être les siennes. C’est notamment vrai sur le plan économique. Poursuivre la privatisation des services publics du secteur concurrentiel. Le statut public peut handicaper les entreprises dans leur fonctionnement, les rigidités du statut du personnel n’étant plus adapté à la flexibilité de la vie économique. Il peut les handicaper  dans leur gestion et   dans leurs stratégies de développement,  d’acquisition ou d’alliances.

 

Le monopole va soit à l’encontre des besoins du consommateur en interdisant la baisse de prix que permettrait la concurrence, soit à l’encontre des intérêts du contribuable et du citoyen en maintenant artificiellement un prix bas que des impôts accrus ou une moindre qualité du service viendront compenser.

 

Les missions de service public seront assurées par des opérateurs de statuts  divers, sur la base de cahiers des charges assortis de contrats d’objectifs  publiquement contrôlés.     

 

Sous-traiter de nombreuses prestations de services à des acteurs extérieurs à l’administration, transformer des services administratifs en agences autonomes et ouvrir à la concurrence de nombreux secteurs protégés. .

 

 

 

Réformer l’administration

 

Alléger l’administration en réduisant progressivement le nombre de fonctionnaires. Le pays a besoin de moins de fonctionnaires, mais plus responsables,  mieux considérés et mieux rémunérés.

 

Motiver les agents publics en récompensant l’initiative, la prise de responsabilité, les résultats qui doivent avoir plus de poids que l’ancienneté dans le déroulement d’une carrière.

 

Favoriser la mobilité des fonctionnaires.

 

Permettre une mise en jeu de la responsabilité des magistrats.

 

Améliorer le mode de recrutement dans la fonction publique. Ouvrir le recrutement à des personnes venant d’horizons divers.

 

 

 

Pour un service public garanti

 

Prévenir les conflits sociaux par la mise en place de dispositifs de négociation.  Garantir la continuité du service public dans les secteurs les plus sensibles comme les transports, les services hospitaliers, l'approvisionnement en énergie et en eau, l’enseignement.

 

 

 

MIEUX VIVRE ENSEMBLE

 

 

La sécurité, première des libertés pour les citoyens est  une exigence de gauche parce que l’insécurité touche d’abord les plus fragiles.

 

La  politique de fermeté et de dissuasion menée  ne sera pas remise en cause, même si  l’on doit veiller   à ce qu’elle n’empiète pas sur les principes démocratiques. Les interventions des forces de sécurité seront d’autant plus efficaces et respectueuses des droits, que des efforts de formation seront faits.   

 

La sanction est une nécessité. Tout délit, même mineur, doit trouver sanction, car la  sanction, motivée, proportionnée et immédiate peut éviter une récidive à laquelle  l’impunité incite.

 

Pour donner une réponse rapide et adaptée à toute infraction, il faut  une justice motivée et dotée de moyens suffisants. Le gouvernement a apporté une réponse partielle au manque de moyens, en créant des « juges de proximité ». Il faut poursuivre dans ce sens et  expérimenter, pour la petite délinquance,  des conseils de sages qui proposeraient des sanctions alternatives à la prison.

 

On doit multiplier les peines alternatives à l’emprisonnement. Seuls devraient être passibles de prison les délinquants dont le maintien en  liberté représenterait un danger pour la société.

 

Une nouvelle politique pénitentiaire doit permettre aux détenus de l’être dans   des conditions  compatibles avec la dignité humaine.  Un seul condamné par cellule.  Un travail ou une formation pour chacun. Une préparation à la réinsertion.

 

Une politique de sécurité publique doit chercher  un équilibre entre une démarche de fermeté et  des politiques  de prévention.

 

La priorité consiste à agir en direction des jeunes. L’échec scolaire est un des facteurs  conduisant à la violence. Il faut accroître la détection précoce des difficultés et des problèmes et encourager le développement de classes ou  d’établissements qui redonnent à  des enfants désocialisés les moyens de  sortir de la spirale de l’échec.

 

On doit  agir  sur le milieu familial et faire en sorte que  les parents assument leurs responsabilités quant à l’éducation de leurs enfants. Un soutien sera apporté aux parents qui rencontrent des  difficultés, des leviers peuvent  aussi  être utilisés, tels que la mise  sous tutelle des allocations familiales en cas de délit grave.

 

Lorsque l’autorité ne peut être rétablie ou que l’entourage est néfaste, on envisagera  des mesures d’éloignement des jeunes. Des « internats pédagogiques renforcés », accueilleront les enfants en  situation de rupture et pour les  plus déstructurés, un placement en milieu fermé spécifique (où une grande place est donnée à la formation) s’impose.

 

Une coopération doit exister entre  les institutions compétentes à l’échelon communal  notamment, où le maire doit disposer de pouvoirs étendus et  être reconnu comme le coordinateur des leviers d’action.  On généralisera les polices municipales qui agiront en véritables polices de proximité.

 

Une politique de  prévention   se traduira aussi  par  des efforts dans la  lutte  contre les discriminations, dans une politique de formation, d’apprentissage, d’emploi particulièrement tournée vers les quartiers en difficulté. 

 

            Enfin, la criminalité ignore les frontières. Une collaboration européenne est une exigence avec le développement d’Europol et d’Eurojust.

 

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commentaires

B
il faudrait évaluer ce que l'Etat fait des évaluations....<br />   jmb
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