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 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 13:28
Par Brice Hortefeux. Propos recueillis par Charles Jaigu, Le Figaro 03 09 08...(EXTRAITS)...



LE FIGARO. Vous faites partie des ministres que Nicolas Sarkozy réunit régulièrement et à qui il demande de porter sa parole dans les médias. François Fillon vous demande de rester discrets. Comment allez-vous gérer cette contradiction ?

Brice HORTEFEUX. Le premier ministre a aussi dit, à juste titre, que le président de la République, comme lui-même, recevait qui il voulait, quand il le souhaitait. Que le président rencontre quelques-uns de ses ministres, cela me semble naturel, et c'est l'inverse qui serait surprenant ! Nicolas Sarkozy veut réunir régulièrement autour de lui quelques proches pour écouter, partager et expliquer. Il considère, à juste titre, que cela nous permet de mieux jouer collectivement la partition gouvernementale. Que nous demandent les Français ? D'être imaginatifs, collectifs et solidaires. Ces réunions y contribuent.

Certains y voient un gouvernement bis…
Ni bis, ni ter, ni quater, il n'y a qu'un seul gouvernement, entièrement tendu vers un unique objectif : réformer notre pays pour garantir son avenir et celui des nouvelles générations.

Il y a néanmoins une divergence entre le président et le premier ministre à ce sujet. Est-ce un problème ?
Pour moi, la seule mesure de la bonne entente au sein du couple exécutif est de savoir si les réformes sont mises en œuvre. Et la réponse est évidemment oui. Mais une vérité s'impose : les succès d'hier ont été possibles grâce à Nicolas Sarkozy. Ceux de demain le seront aussi. Nul besoin de chercher dans un trousseau la clé des succès de l'avenir, ce sera Nicolas Sarkozy !

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La rentrée du gouvernement n'est-elle pas facilitée par les difficultés du Parti socialiste à la veille de son congrès ?

Nous avons besoin d'une opposition car, comme l'a voulu Nicolas Sarkozy en faisant voter la réforme des institutions, celle-ci est indispensable à la vie d'une démocratie. Si, auparavant, le Parti socialiste avait au moins le ministère de la parole, aujourd'hui, il n'exerce plus que le ministère du silence ! Observez l'absence totale de propositions sur l'éducation, le chômage, la solidarité, la fiscalité, l'immigration, etc. C'est la Berezina de l'imagination et le vide de la pensée. On n'entend plus que le brouhaha des ambitions et le murmure des conspirations.

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Si Patrick Devedjian décidait de quitter le secrétariat général de l'UMP, seriez-vous prêt à assumer la responsabilité du parti ?

Par tempérament, je suis un homme de missions, pas d'ambition. Je suis donc à la disposition du président de la République pour accomplir le rôle qu'il souhaite me voir assumer. Souvenons-nous cependant qu'animer le parti majoritaire n'est jamais une tâche facile, et je sais que Patrick Devedjian souhaite œuvrer au service du président.

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La polémique sur le financement du RSA ne montre-t-elle pas que vos électeurs s'agacent d'un président qui préfère séduire la gauche au lieu de gouverner à droite ?

D'abord, rappelons une vérité sur son financement : sur 1 000 euros perçus au titre des intérêts du capital, seulement 11 seront prélevés pour financer le RSA. Surtout, après des années d'assistanat, enfin, une prime est accordée au travail. C'est en totale cohérence avec tout ce qui a été affirmé par Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle afin de réhabiliter le travail et récompenser l'effort. Ce n'est pas une évolution économique, c'est une révolution sociale !

Un an après la polémique sur le test ADN, quel bilan faites-vous de votre action au ministère de l'Immigration ?
En un an, beaucoup de choses ont changé. Un nouveau ministère régalien a été créé. Nous avons des principes, une politique et des moyens. Cette politique est aujourd'hui comprise par les Français, par nos partenaires européens et par les pays d'émigration. Elle s'appuie sur trois principes qui recueillent un large consensus : d'abord, la France a le droit de choisir qui peut venir sur son territoire. Ensuite, un émigré en situation légale doit pouvoir s'intégrer dans de bonnes conditions. Enfin, tout étranger en situation irrégulière doit être reconduit, de manière volontaire ou contrainte.


La totalité de cet article sur Le Figaro.fr

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commentaires

M
A trois mois des fêtes de fin d'années, voilà qui devrait redonner le sourire à certains. "La prime de Noël sera maintenue, elle sera même avancée, elle sera même majorée", a annoncé dimanche le ministre du Travail Xavier Bertrand. Invité sur Europe 1 , celui qui est également secrétaire général adjoint de l'UMP a expliqué que le montant de l'augmentation était en discussions. <br /> <br /> Cette prime, qui est actuellement de 152,45 euros, est versée notamment aux bénéficiaires du RMI, de l'Allocation de solidarité spécifique (ASS), de l'Allocation d'insertion (AI) et de l'Allocation équivalent retraite (AER), soit selon Xavier Bertrand environ 1,5 million de personnes. Le ministre a par ailleurs évoqué une augmentation de 11 % des pensions de réversion d'un montant allant jusqu'à 800 euros, ce qui concerne selon lui 600.000 personnes. Ces pensions sont versées sous certaines conditions à la veuve ou au veuf d'un pensionné décédé. <br /> <br /> Xavier Bertrand a assuré que ces mesures seraient financées malgré les graves difficultés budgétaires de la France, qui a dû renoncer à son objectif de retour à l'équilibre du budget de l'Etat en 2012. "La cohésion sociale est importante, mais en même temps nous tenons nos engagements et nous finançons toutes nos dépenses", a-t-il expliqué.<br /> <br /> Le Point.fr avec Agence
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M
Les députés PS "s'abstiendront, mais ne voteront pas contre" le projet de loi instituant le RSA si les bénéficiaires du bouclier fiscal ne sont pas mis à contribution pour financer cette mesure, qui "va dans le bons sens", a indiqué aujourd'hui Jean-Marc Ayrault.<br /> <br /> "Je suis pour le RSA (...) Je crois que ça va dans le bon sens de sortir les gens de la pauvreté et de les remettre dans le circuit du travail (...) Par contre il faut le financer équitablement", a déclaré M. Ayrault sur RMC et BFM-TV.<br /> <br /> Source AFP<br /> <br /> Les socialistes obligés de reconnaître que le RSA est une bonne mesure...Sur le financement, la taxe sur le capital, augmentée du plafonnement des niches fiscales, est une mesure juste. Le PS, s'il était véritablement ouvert et soucieux de l'intérêt national, devrait voter cette mesure. J'espère que certains le feront.
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M
"Je pense qu'on a choisi ( Pour le RSA) le financement le plus efficace, le plus juste socialement et celui qui est le plus indolore pour l'économie", a estimé Martin Hirsch sur France Inter.<br /> <br /> "J'espère que la poutre que constitue le RSA ne sera occultée par la petite paille du bouclier fiscal", a-t-il plaidé.<br /> <br /> A droite, le RSA ne fait pas l'unanimité, certains députés critiquant le financement via un nouvel nouvel impôt.<br /> <br /> Selon un sondage BVA publié mercredi par Les Echos, 65% des Français jugent que le RSA est une mesure "suffisamment importante" pour justifier qu'on crée une nouvelle taxe.<br /> <br /> Martin Hirsch, ancien président d'Emmaüs, a dit avoir plus de "certitudes" que d'incertitudes à l'orée du débat parlementaire, retardé mardi en raison d'une déferlante d'amendements socialistes sur les textes précédents.<br /> <br /> Source Le Monde.fr et Reuters
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M
Imprimez Réagissez Classez La commission des Affaires sociales de l'Assemblée a adopté jeudi le projet de loi généralisant le Revenu de solidarité active (RSA), examiné la semaine prochaine en séance publique pendant la session extraordinaire, a-t-on appris de source parlementaire.<br /> <br /> Comme l'avait fait la veille la commission des Finances, saisie pour avis, elle a notamment adopté un amendement UMP instaurant "un plafonnement global des niches fiscales" à compter de 2009.<br /> <br /> Cet amendement, cosigné par plusieurs députés UMP, prévoit que les rentrées fiscales supplémentaires résultant de ce plafonnement pourront concourir au financement du RSA et diminuer -mais seulement à partir de 2010- la taxe de 1,1% sur les revenus du capital et de l'épargne décidée par le gouvernement....<br /> <br /> Source AFP
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M
Le ministre du Budget Eric Woerth a estimé mercredi que "la polémique" sur le financement du Revenu de solidarité active (RSA) se "dégonflait" au sein du groupe UMP.<br /> <br /> "Je ne suis pas réticent sur l'idée d'un plafonnement global des niches fiscales", afin que tous les contribuables payent la taxe de 1,1% qui doit financer le RSA, a répété le ministre aux agences de presse à l'issue d'une réunion sur le RSA avec les députés UMP.<br /> <br /> M. Woerth n'a pas détaillé les propositions qu'entend faire le gouvernement aux députés UMP, dont les uns demandent de sortir la taxe de 1,1% du bouclier fiscal et les autres un plafonnement global des niches fiscales.<br /> <br /> "Je ne vais pas confirmer ou infirmer des modalités techniques, elles viendront au moment du débat sur le RSA et dans la loi des finances", a précisé le ministre.<br /> <br /> Souhaitant "sortir du débat sur le financement du RSA pour parler du RSA lui-même", le ministre a indiqué que le gouvernement pouvait "prendre des engagements. Cela peut être calé dans les jours qui viennent, en tous cas la polémique se dégonfle".<br /> <br /> Afp et Le Point.fr<br /> <br /> Confirmation que les choses vont se régler démocratiquement ( oui au débat) et raisonnablement...Une polémique de plus qui se dégonfle.
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M
La majorité gouvernementale espère avoir trouvé "la" solution pour sortir de la polémique suscitée par l'annonce de la création du revenu de solidarité active (RSA) et, surtout, sur son financement.<br /> <br /> A l'issue d'une réunion, mardi 16 septembre dans la matinée à l'Elysée, puis d'une réunion du groupe UMP de l'Assemblée nationale, un schéma acceptable pour l'ensemble de la majorité a été arrêté : le prélèvement de 1,1 % sur les revenus du capital pour financer le RSA est maintenu, de même que l'intégration de cette taxe dans le bouclier fiscal. Mais, en contrepartie, "le geste consenti pour ne pas toucher au bouclier fiscal" consisterait à plafonner globalement les niches fiscales, selon les propos tenus par le président de la République lors de la réunion à l'Elysée, rapportés par l'un des participants....<br /> <br /> Source AFP, Le Monde.fr<br /> <br /> Cela nous plairaît d'autant plus que c'est la solution que préconise La Gauche Moderne.
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M
Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a déclaré dans un entretien publié aujourd'hui par France Soir que le gouvernement "étudiera" d'éventuels amendements sur le financement du RSA.<br /> <br /> Interrogé sur la polémique provoquée par le mode de financement du RSA, Claude Guéant a affirmé que "s'il y a des suggestions intéressantes, le gouvernement les étudiera". "Pour les amendements, on est fermé à rien", a-t-il ajouté.<br /> <br /> Le secrétaire général de l'Elysée a expliqué que "ce qui est certain c'est qu'on a besoin du milliard et demi prévu".<br /> <br /> "Le mode de financement du RSA ne doit pas dissimuler le caractère de la mesure" a déclaré M. Guéant, réaffirmant que "le RSA est un revenu qui a pour objet d'inciter et de faciliter le retour au travail".<br /> <br /> Source AFP<br /> <br /> Voilà qui devrait calmer les excités...et améliorer encore un excellent projet.
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M
La garde des sceaux, Rachida Dati, a défendu à Royan le RSA et son mode de financement, un projet controversé dans les rangs de la majorité, qui sera soumis au Parlement lors de la session extraordinaire qui débute le 22 septembre.<br /> <br /> "C'est la première fois dans notre politique sociale que l'on ne créé pas une allocation d'assistance, centrée sur le retour à l'emploi, mais qui n'est pas définitive", a fait valoir Mme Dati, en marge du "Campus" de l'UMP.<br /> <br /> "Sur les financements, a-t-elle poursuivi, il y avait trois modalités: faire du déficit, ce qui n'est plus possible, car on peut pas endetter la France plus qu'elle ne l'est aujourd'hui". Ou "supprimer la prime pour l'emploi et la refondre alors qu'elle bénéficie aux plus modestes, mais également aux jeunes de moins de 25 ans", ce qui reviendrait à "monter les Français les uns contre les autres". Ou encore "faire contribuer le capital", option retenue et qui pour Mme Dati "est une mesure de solidarité, mais qui est temporaire, contrôlée, et qui s'inscrit dans l'intéret général qui est celui du travail".<br /> Source AFP
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M
Sur la Syrie, tu sais bien qu' il ne s'agit pas du "soutien" à un dictateur, c'est à dire à défendre ses actions et à s'opposer à la guerre que les démocraties lui faisaient (attitude de Le Pen et Chevènement vis à vis de Saddam lors de la 1ère guerre du gofe ou de Milosevic)...Il s'agit pour la Syrie de discuter pour faire avancer la paix. Que tu assimiles cette attitude de Sarkozy vis à vis de la Syrie, au soutien de Le Pen et Chevènement à Saddam et Milosevic est ridicule et inutilement polémique...<br /> <br /> D'accord avec toi, cessons ces polémiques stupides et parlons de choses sérieuses...
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E
D'accord pour refuser cette polémique, ainsi que celle sur cette sortie sur Chevènement digne de Jospin et d'un ridicule achevé (en particulier sur le "soutien" aux dictateurs au moment où Sarkozy revient de Syrie)
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