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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 10:34

Par Vivien Vergnaud. LeJDD.FR

Nicolas Sarkozy a réagi lundi à la marche républicaine de dimanche et a proposé des pistes pour lutter contre le terrorisme. L'immigration, si elle "n'est pas liée au terrorisme", "complique les choses", a-t-il déclaré.

Nicolas Sarkozy a estimé lundi, au lendemain de la manifestation historique contre le terrorisme, qu'il fallait un travail commun gouvernement-opposition pour "comprendre" les événements de la semaine et adopter des mesures pour améliorer la sécurité des Français "dans les semaines qui viennent".

Sur RTL, l'ex-chef de l'Etat a salué une "belle leçon de vie" en France la veille, estimant que le président François Hollande "a fait ce qu'il devait faire", notamment en invitant les représentants de l'Arabie saoudite ou de Hongrie, ce qui a été reproché par certains au chef de l'Etat. Pour suivre les événements du jour, notre direct ici "Il y a un ennemi de l'intérieur", a-t-il dit en allusion au djihadistes, "la peur doit changer de camp", a martelé l'ancien président.

Aujourd'hui, majorité et opposition ont "un devoir de lucidité et d'analyse", a-t-il affirmé, en suggérant de mettre en place "une commission d'experts parlementaire" ou "un groupe de travail bipartisan". "Le gouvernement et l'opposition devraient se mettre d'accord" car "il faut essayer de surmonter les clivages partisans sans détruire la nécessité du débat démocratique", a-t-il martelé.

"Il faut réfléchir à la question essentielle : est-ce que nous pouvons améliorer les mesures de sécurité pour renforcer la sécurité des Français? La réponse est oui", a assuré Nicolas Sarkozy. Pour cela, "un travail doit être engagé très rapidement de renforcement de nos liens avec les services étrangers", a-t-il ajouté, citant ceux de la Tunisie, du Maroc et de la Turquie. Il s'est également fait l'avocat du Qatar, "pays ami de la France, depuis Mitterrand".

L'immigration, si elle "n'est pas liée au terrorisme", "complique les choses". Il a qualifié de "priorité absolue" l'adoption du programme américain PNR , ce système de collecte européen des données fournies par les voyageurs aux compagnies aériennes (PNR) dans le cadre de la lutte antiterroriste, actuellement bloqué au Parlement européen, notamment par les Ecologistes, a-t-il regretté.

Au plan de la politique pénale, le président de l'UMP a plaidé pour "l'encellulement individuel" des djihadistes, pour éviter "la propagation d'idées mortifères, barbares et scandaleuses". Il a également proposé que les hommes et les femmes partis faire le djihad plusieurs mois, "au Yemen ou autre pays", ne puissent "pas revenir en France, y compris" s'ils sont "français". Faut-il les priver de la nationalité française? "On peut y réfléchir mais ce n'est pas ça qui renforce la sécurité des Français. C'est symbolique".

Autre mesure préconisée par l'ex-chef de l'Etat: armer la police municipale, avoir "de toute urgence" une réflexion sur le trafic d'armes.

Le président de l'UMP a également affirmé qu'on ne pouvait "pas continuer comme ça" avec l'immigration qui, si elle "n'est pas liée au terrorisme", "complique les choses" en générant difficultés d'intégration et communautarisme. "La question de l'immigration fera l'objet de débats extrêmement approfondis (...) L'immigration qu'on a tant de mal à juguler crée la difficulté de l'intégration, qui crée le communautarisme. Et à l'intérieur du communautarisme peuvent se glisser les individus" comme les auteurs des attentats, a-t-il affirmé.

"Dans les jours qui viennent, je prendrai contact avec les autorités religieuses pour voir avec elles ce que nous devons faire, y compris de l'islam, qui ont leur part de responsabilité pour apaiser et rassembler". Il propose notamment de réfléchir à la façon dont "l'Etat et les autorités religieuses musulmanes pourraient prendre la responsabilité d'habiliter ou non les imams". "Les musulmans modérés doivent prendre la parole" et "c'est à la République laïque de les défendre", a-t-il dit, saluant au passage Hassen Chalghoumi, l'iman de Drancy présent dimanche soir à la grande synagogue de Paris pour l'hommage aux 17 victimes des attentats de la semaine dernière.

"Ce n'est pas fichu. La République peut réussir l'intégration", a dit Nicolas Sarkozy.

Vivien Vergnaud - leJDD.fr lundi 12 janvier 2015

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