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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 15:17

 

 

Par Pauline De Saint Remy, Lepoint.fr du 20 10...

 

Reçus à déjeuner par Nicolas Sarkozy, mercredi, les députés Nouveau Centre et apparentés sont ressortis dans l'ensemble satisfaits de leur réunion : de l'entrée au dessert, le chef de l'État a joué la carte de "l'apaisement", selon le terme employé par plusieurs d'entre eux à la sortie du palais.

Loin de se montrer courroucé par les velléités de candidature à la présidentielle de Hervé Morin, qui était présent à la réunion, le locataire de l'Élysée a même habilement commencé par revenir sur l'épisode Borloo, sur le petit air de "je vous l'avais bien dit". Selon lui, la campagne avortée de son ex-ministre d'État n'a fait que le "renforcer". D'où sa grande mansuétude : "Je peux tout oublier, même les attaques personnelles", aurait-il déclaré, ajoutant même qu'il tenait particulièrement à ce que la "diversité" soit représentée dans la famille de la majorité.

Le climat était si doux que les participants les plus enthousiastes ont cru voir dans les propos du chef de l'État un "feu vert" délivré à Morin. Surprenant, au regard des pressions subies pendant des mois par Borloo et les élus de son parti. Est-ce parce que Morin plafonne à 2 % d'intentions de vote ? Chacun sait pourtant que, pour cette élection présidentielle, le moindre point sera précieux pour le président sortant. Toujours est-il que le patron du Nouveau Centre n'a pas paru gêné par cette séance de calinothérapie, mercredi. D'après un participant à la réunion, il était même tout sourire.

 

Un proche du dossier y voit une autre explication. Selon lui, Morin et l'Élysée trouvent chacun leur compte dans cette campagne. Le premier aurait fait valoir auprès du Château que, "la nature ayant horreur du vide", si ce n'était pas lui, ce serait Bayrou... (9 % d'intentions de vote, en hausse de deux points dans le dernier sondage Harris-Interactive pour 20 Minutes) Mieux vaut donc le laisser faire sa campagne tranquillement, plutôt que celui dont il croit savoir qu'il "appellera à voter socialiste au second tour", comme il le répète encore dans une interview aux Échos parue mercredi matin.

D'après la même source, à l'Élysée, où l'on n'a pas hésité depuis plusieurs mois à laisser le patron du MoDem monter en puissance, pour mieux décourager Borloo, on ne peut voir dans la candidature de Morin qu'un bâton de plus dans les roues de Bayrou... si tant est qu'il aille jusqu'au bout de sa démarche. Car, même au Nouveau Centre, sa possible candidature est quasiment ignorée. Pour preuve, un épisode passé presque inaperçu la semaine dernière au dîner des journées parlementaires de l'UMP, à Tours. Devant les députés, sénateurs, ministres et conseillers de la majorité présidentielle, un membre du Nouveau Centre a prononcé, au nom du président du groupe de députés Yvan Lachaud, un rapide discours d'accueil qui commençait ainsi : "Sachez que vous aurez notre plein soutien dans les semaines à venir." À part quelques applaudissements, la petite phrase n'aura même pas été remarquée.

 

Le même Lachaud, qui avait rencontré Nicolas Sarkozy en tête à tête il y a quinze jours, se faisait d'ailleurs le parfait porte-parole du chef de l'État en sortant de la réunion, mercredi, tout en préservant sa relation avec Morin : "Le président n'est pas pour un parti unique. Il s'est montré ouvert, bien sûr. Nous partageons clairement la volonté qu'au second tour de la présidentielle Nicolas Sarkozy soit réélu. Mais Hervé Morin ne venait pas demander l'autorisation de se présenter ! D'ailleurs, si sa candidature peut permettre de ramener des voix, alors pourquoi pas ?"

En tout état de cause, l'équipe de Nicolas Sarkozy n'est donc pas sans savoir que le patron du Nouveau Centre a déjà les plus grandes difficultés à convaincre ses troupes. Le nombre de députés qui le soutiennent dans sa démarche se compte pour l'instant sur les doigts d'une main. Si beaucoup se font discrets, d'autres disent haut et fort leur désaccord, dont certains poids lourds du parti, comme Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du parti et proche de Jean-Louis Borloo, ou encore François Sauvadet, ministre de la Fonction publique. Autant dire qu'en assurant aux députés, mercredi, "l'important, pour moi, c'est que vous soyez réélus" - sous-entendant ainsi qu'il n'est pas question, pour l'heure, de leur créer des difficultés dans leurs circonscriptions -, Sarkozy a fait coup double. D'abord en n'ayant l'air de ne pas s'inquiéter le moins du monde de la candidature Morin, ensuite en faisant de l'oeil aux députés du Nouveau Centre, dont certains pourraient être, si les courbes de sondages ne s'inversent pas, facilement tentés par un vote Bayrou...

 

Pauline De Saint Remy

 

Lepoint.fr

 

Lire aussi: http://libertesegales.canalblog.com/archives/2011/10/06/22259008.html

 

 

 

 

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commentaires

E
<br /> Et la candidature Bockel, que tu souhaitais: ça en est où?<br /> Et pourquoi pas des primaires pour désigner le candidat unique de tous les centres?<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> <br /> Bockel a préféré ne pas y aller et il semble qu'il soutienne aujourd'hui un candidat de centre droit!!!<br /> <br /> <br /> <br />