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Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 14:52

Je ne partage  pas le pessimisme qu’expriment aujourd’hui certains membres de la majorité présidentielle et les médias,  sur le résultat des prochaines élections régionales. Je crois que loin de faire un grand chelem, les socialistes risquent fort de perdre de  6 à 7 Régions, 4 ou 5 au bénéfice de la majorité présidentielle (qui en outre devrait sans mal conserver l’Alsace) et 1 ou 2  au bénéfice de leurs concurrents d’Europe –Ecologie.

 

Les élections auront une forte composante nationale, et la situation difficile de l’exécutif dans les sondages actuellement fait craindre le pire à certains. Mais tout laisse à penser que le trou d’air que viennent de connaître le Président, le Premier ministre et la majorité ne durera pas (les derniers sondages montrent d’ailleurs un début de remontée). En effet celui-ci est dû à la période de  rentrée, traditionnellement difficile pour le pouvoir, à une succession de « dérapages » ou de « maladresses » comme le lapsus sur Clearstream, l’affaire Polanski, suivie de la polémique anti Mitterrand, et la question de l’EPAD…A cela s’est ajoutée la division, en grande partie artificielle, de la majorité sur les questions régionales et locales, alimentée par la volonté d’anciens chiraquiens un peu oubliés (Juppé, Raffarin, Baroin…)  de se manifester pour tenter d’exister encore un peu. Tout cela est derrière nous, l’année qui vient fera oublier les pseudo affaires et la majorité qui n’est pas si divisée que cela sur le fond des choses et n’est en tous cas pas suicidaire, refera sans difficulté son unité. Le contexte national sera nettement plus favorable dans 2 mois !

 

Autre élément d’optimisme la campagne, qui n’a pas encore vraiment démarré, se présente bien. La  majorité pourra la  centrer sur 4 thèmes forts, qui trancheront avec l’incohérence des propositions d’une opposition divisée.

 

-                             Renouvellement des équipes sur les listes d’une majorité présidentielle diverse mais rassemblée autour d’un projet,  face à une gauche profondément divisée (listes du NPA, du PC et du parti de Gauche, du PS, d’Europe écologie, du MoDem…) qui sera bien incapable de  se rassembler au second tour sur un projet commun !

 

-                             Importance d’élire  dans les Régions une majorité qui puisse agir en synergie avec la politique nationale au lieu, comme c’est le cas aujourd’hui de lui mettre des bâtons dans les roues. Cela  permettra  de rendre ainsi plus efficace la politique de relance et  la politique pour l’emploi et de créer des situations favorables à une réelle sécurité.

 

 

-                             Rupture avec une politique régionale développant la bureaucratie et les dépenses improductives, conduisant à une véritable « folie fiscale ». Les listes régionales de la majorité s’engagent, en concordance avec la politique nationale, à ne pas augmenter les impôts pendant toute la durée de  leur mandat.

 

-                             Enfin, on pourra développer une vraie politique environnementale pour les Régions, dans le prolongement du Grenelle de l’environnement, avec des mesures ambitieuses pour les transports et le logement. Une politique écologique incitative, responsable et   favorable au développement, qui refuse la décroissance prônée par les verts et l’immobilisme craintif des  socialistes.

 

Comme ce fut le cas pour les Européennes, les élections régionales devraient marquer une avancée de la majorité présidentielle  et  un succès des listes d’ouverture qu’elle présentera. La Gauche Moderne participera activement à cette campagne, consciente d’apporter à cette majorité les voix de gauche et de centre gauche, qui, dans certains cas, pourront faire la différence.

 

Marc d’Héré

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commentaires

M
<br /> Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a déclaré aujourd'hui s'attendre à de "bonnes surprises" pour la majorité présidentielle lors des élections régionales de mars, prédisant "des<br /> victoires dans d'autres régions" que celles actuellement détenues par la droite en métropole, c'est-à-dire l'Alsace et la Corse.<br /> <br /> "Le grand chelem de Martine Aubry n'aura pas lieu", a-t-il affirmé lors du "Grand Rendez-vous" Europe 1/Le Parisien-Aujourd'hui en France, fustigeant la "très grande arrogance" de la première<br /> secrétaire du PS, qui a souhaité que la gauche l'emporte dans l'ensemble des 22 régions métropolitaines en mars prochain.<br /> <br /> "Nous allons avoir des succès dans ces élections", a assuré Xavier Bertrand, se refusant à avancer le nombre et les noms des régions visées par l'UMP. "Nous avons plus d'appétit que le fait de ne<br /> pas perdre nos régions. Je suis persuadé que nous allons avoir des victoires dans d'autres régions que celles que nous détenons aujourd'hui", a-t-il ajouté.<br /> <br /> A.P.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Le Premier ministre, François Fillon, a rejeté hier soir "les scénarios que l'on prétend écrits d'avance" en évoquant les élections régionales de mars, qui s'annoncent délicates pour son camp. "La<br /> première secrétaire du PS prétend que le parti socialiste devrait gagner toutes les régions. Pour ma part, je ne prétends rien, mais je sais une chose: ce ne sont ni les sondages, ni les paris qui<br /> font une élection, ce sont les citoyens", a-t-il déclaré lors d'un meeting de l'UMP à Paris.<br /> <br /> Devant un millier de personnes réunies dans une salle du IVe arrondissement pour encourager la tête de liste du parti pour l'Ile-de-France, Valérie Pécresse, François Fillon a souhaité que son camp<br /> "assume" son "cap politique".<br /> <br /> "La gauche va tenter de faire croire qu'elle a parfaitement géré ses régions, ce qui est faux. Et elle va tenter d'instrumentaliser cette élection contre le président, le gouvernement et les<br /> réformes", a-t-il dit. "Nous devons sereinement assumer notre bilan parce que nous pouvons avoir la fierté d'avoir fait ce que nous avons dit", a-t-il ajouté.<br /> <br /> Face à un PS qu'il a accusé de vouloir faire des régions des "contrepouvoirs", il a déclaré que les collectivités locales n'étaient pas "des bastions hors de la République", des "forteresses<br /> derrière lesquelles se réfugient les conservatismes". "Il n'y a pas d'un côté l'Etat et de l'autre les collectivités locales, chacun travaillant dans son petit coin, et comme le disait le général<br /> De Gaulle, faisant bouillir sa petite marmite", a encore affirmé le Premier ministre.<br /> <br /> M. Fillon avait lancé en novembre la campagne de son camp lors d'un meeting dans les Pays de la Loire. Il a inauguré en décembre le QG de Valérie Pécresse pour l'Ile-de-France. Il avait annoncé<br /> qu'il s'efforcerait de se rendre "partout" afin de soutenir les candidats de la droite pour ce scrutin.<br /> AFP<br /> <br /> <br />
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M
<br /> François Fillon a appelé mercredi les parlementaires de la majorité à "l'unité" à la veille des régionales, en insistant notamment sur la réforme des collectivités locales actuellement en<br /> discussion au Sénat et la question du voile intégral.<br /> <br /> Alors que les élections régionales de mars prochain s'annoncent difficiles pour son camp, le Premier ministre a affirmé que la majorité avait besoin d'"unité" autour "du président de la<br /> République".<br /> <br /> "Je demande à chacun de réfléchir à deux fois avant de prendre des positions à la veille de ce rendez-vous électoral qui seraient de nature à diviser la majorité présidentielle. Bien sûr, nous<br /> devons avoir des débats entre nous, mais il y a des débats qui sont plus utiles que d'autres", a-t-il martelé.<br /> <br /> <br /> AFP<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Majorité en hausse, écologistes en baisse pour les régionales:La liste Nouveau Centre/UMP/MPF recueillerait 33% des intentions de vote pour les élections régionales de mars, devant le Parti<br /> socialiste à 22% et Europe-écologie-Verts à 15%, selon un sondage CSA pour Le Parisien Aujourd'hui en France.<br /> <br /> L'abstention, les bulletins blancs ou nuls concerneraient 49% des sondés contre 51% en octobre dernier. En octobre dernier, les intentions de votes étaient de 31% pour La liste Nouveau<br /> Centre/UMP/MPF qui progresse de 2 points, 21% pour le PS (+1) et 17% (-2 pour les écologistes).<br /> <br /> Après ce trio de tête, les autres formations sont créditées de moins de 10% des intentions de vote: 9% pour le MoDem (+1), 7% pour le FN qui perd 1 point, 6% pour le Front de gauche (PCF-PG), qui<br /> ne bouge pas alors que le NPA perd 1 point à 5% et que LO reste à 3% des intentions de vote.<br /> <br /> AFP<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Dominique Bussereau, tête de liste UMP pour les régionales en Poitou-Charentes, a dénoncé lors d'un meeting de campagne à Fouras "le bilan navrant" de la présidente de région sortante Ségolène<br /> Royal, à qui il a reproché de n'être "ni bonne, ni efficace".<br /> <br /> Dans l'emploi, les transports ou encore l'environnement, "le bilan est navrant", a assené devant un millier de ses partisans le secrétaire d'Etat aux Transports et président du conseil général de<br /> Charente-Maritime, qui a dit vouloir donner "un nouvel élan" à la région. "Je lui reproche de n'être ni bonne ni efficace" et de prendre "des mesures clinquantes faites pour attirer le gogo", a<br /> poursuivi M. Bussereau.<br /> <br /> AFP<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Nouvelle progression de Sarkozy et Fillon dans un sondage...De bon augure pour les régionales:<br /> <br /> L'indice de satisfaction de l'action de Nicolas Sarkozy a progressé de quatre points entre décembre et janvier, à 43%, celui de François Fillon bondissant de huit points à 52%, selon le tableau de<br /> bord politique Paris Match-Ifop.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> La cote de popularité de François Fillon a gagné sept points en un mois, tandis que celle de Nicolas Sarkozy gagnait un point, selon un sondage à paraître demain dans Libération.<br /> <br /> Entre décembre et janvier, la cote du premier ministre est passée de 47 à 54%, alors que celle du chef de l'Etat de 43 à 44%. Au total, 55% des personnes interrogées ont une opinion négative du<br /> président, 43% du premier ministre.<br /> <br /> AFP<br /> <br /> Cela tend à confirme mon impression que la situation de l'exécutif s'ameliore...C'est de bon augure pour les régionales.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Frédéric Lefebvre, porte-parole du l'UMP, a estimé aujourd'hui que Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, montrait "son vrai visage", "celui du sectarisme", en dénonçant "les<br /> insultes" de ce dernier contre Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse.<br /> "En perdant son sang froid, Jean Paul Huchon est en train de montrer son vrai visage derrière une apparente bonhomie, celui du sectarisme", a fait valoir dans un communiqué M. Lefebvre.<br /> <br /> "Conscient de son bilan mince comme une feuille de papier à cigarette, Huchon fait de l'agitation, distribue les insultes à l'endroit du Président de la République, d'Eric Besson ou de Valérie<br /> Pécresse et multiplie les attaques personnelles pour masquer son inaction et ses approximations", a-t-il ajouté.<br /> <br /> Pour leur part, Rama Yade et Frédéric Valletoux, porte-parole de la tête de liste UMP en Ile-de-france Valérie Pécresse, ont dans un communiqué publié dimanche "déploré les propos injurieux que<br /> Jean-Paul Huchon" et l'ont accusé "d'esquiver le débat" et de perdre "son sang froid".<br /> <br /> Invité du "Forum" radio J, M. Huchon avait évoqué dimanche "la vulgarité" du sarkozysme et dénoncé la "campagne caniveau" de sa rivale UMP Valérie Pécresse pour les régionales de mars.<br /> <br /> Il s'en était également pris au ministre de l'Immigration, Eric Besson (ex-PS), "un homme qui se vautre dans le reniement de ses propres convictions avec un espèce de jouissance morbide".<br /> <br /> AFP<br /> <br /> <br />
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S
<br /> "face à une gauche profondément divisée (listes du NPA, du PC et du parti de Gauche, du PS, d’Europe écologie, du MoDem…) qui sera bien incapable de se rassembler au second tour sur un projet<br /> commun ! "<br /> <br /> Etonnant que vous classiez le modem à gauche. Incapbale de se rassembler alors que la majorité des régions française est gouvernée par des coalitions regroupant toutes les diversités que vous<br /> citez.<br /> <br /> <br /> <br /> "Importance d’élire dans les Régions une majorité qui puisse agir en synergie avec la politique nationale au lieu, comme c’est le cas aujourd’hui de lui mettre des bâtons dans les roues."<br /> <br /> C'est plutôt le gouvernement qui met des batons dans les roues des régions en leur supprimant des recettes comme la taxe profesionnelle.<br /> <br /> <br /> <br /> "Rupture avec une politique régionale développant la bureaucratie et les dépenses improductives, conduisant à une véritable « folie fiscale »."<br /> <br /> il s'agit d'un discours purement politique de quelqu'un qui ne regarde pas tous les investissements réalisés par les régions dans tous ses champs de compétence : transports, formation<br /> profesionnelle, lycées etc...<br /> <br /> <br /> "Enfin, on pourra développer une vraie politique environnementale pour les Régions, dans le prolongement du Grenelle de l’environnement, avec des mesures ambitieuses pour les transports et le<br /> logement. Une politique écologique incitative, responsable et favorable au développement, qui refuse la décroissance prônée par les verts et l’immobilisme craintif des socialistes."<br /> <br /> Ce que vous décrivez là n'est pas du tout ressenti par la population qui constate au contraire le rôle prépondérant des régions tenues par la gauche dans tous ces domaines.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Bayrou a délaissé le centre et veut s'allier à la gauche...le Modem est donc dans le camp de la gauche (je comprends que cela ne vous plaise pas, mais la gauche n'a aucune chance de gagner si elle<br /> ne bénéficie pas des voix Modem...Vous êtes dans le même bateau!!)<br /> Je confirme que les différentes forces de gauche sont plus divisées qu'en 2004 (regardez les listes en présence) et qu'il leur sera très difficile, sans doute impossible de se rassembler "sur un<br /> projet commun", lisez mon texte...Ce qui n'exclut pas quelques marchandages, quelques combinaisons politiciennes et quelques  accords électoraux intéressés.<br /> <br /> <br />
E
<br /> "On appelle vérités premières celles qu'on découvre après toutes les autres" Albert Camus<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Encore une banalité, qu'on retrouve dans tous les articles sur Camus, ces jours-ci!<br /> <br /> <br />