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Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 13:25

 

Il est de bon ton, dans l’opposition,  mais aussi pour d’anciens premiers ministres aigris,   dans les colonnes   du célèbre trio donneur de leçons « Mediapart, Le Monde, Marianne » et bien sûr chez les bobos, de crier au manque de démocratie qui règnerait  en France. Certains vont même, ignorants sans doute plus que méchants,  jusqu’à parler de « République bananière » !

 

Tout cela est absurde mais c’est dit avec tant d’aplomb et répété si souvent que les esprits faibles peuvent être troublés et même le croire. Or non seulement c’est faux mais il est facile de montrer que la démocratie n’a jamais été aussi complète en France que depuis l’élection de Nicolas Sarkozy. Alors, prenons les choses une par une.

 

Nicolas Sarkozy a fait inscrire dans la Constitution, pour éviter le risque d’un trop long pouvoir présidentiel , que seuls deux mandats pourraient être effectués par le Président de la République. Jacques Chirac, quand il était passé du septennat au quinquennat, avait refusé de prendre cette mesure, pourtant de saine démocratie. La nouvelle Constitution permet également d’encadrer dans de grandes mesures le pouvoir de nomination du Président, auparavant quasiment discrétionnaire. 

 Enfin, dans la pratique, Nicolas Sarkozy est le premier président de la Vème République dont le temps de parole soit décompté, alors que Chirac et Mitterrand notamment ont toujours voulu pouvoir parler sans que cela n’ampute le temps de parole de la majorité. On peut constater également que jamais un Président (et un gouvernement) n’ont autant discuté avec les syndicats (dont la représentativité est aujourd’hui démocratiquement reconnue), ne  les ont autant écoutés.

 

Le Gouvernement, pour sa part est le plus ouvert et le plus divers de la Vème République, ce qui le rend plus que tout autre, représentatif de la diversité des opinions et des réalités de notre peuple. Des mesures récemment annoncées devraient le confirmer comme le plus vertueux. 

 

Les droits du Parlement ont été largement accrus avec un droit d’initiative, toujours refusé jusqu’alors, ou la discussion en séance du projet amendé par les commissions et non du projet du gouvernement. Les débats sont mieux organisés et donnent moins de possibilité de blocage ce qui représente un grand progrès de la démocratie parlementaire. Les possibilités de contrôle du gouvernement ont été renforcées,  notamment avec les  droits nouveaux reconnus aux Commissions…

 

L’opposition parlementaire  dispose de droits et de pouvoirs nouveaux. La Présidence de la plus importante des commissions parlementaires, celle des finances lui est accordée. L’opposition dispose du droit de voir discuter ses textes, et de demander la création d’une commission parlementaire par session. Enfin son temps de parole est devenu égal à celui de la majorité dans les « questions au gouvernement ». Il lui est même supérieur dans certaines discussions de textes.

 

Dans la pratique on constate que c’est un membre de l’opposition qui a été nommé comme Président de la Cour des Comptes ce qui n’avait jamais été le cas, et  représente un pouvoir et une capacité d’intervention immenses. Au Conseil Constitutionnel Nicolas Sarkozy a nommé un socialiste là où Mitterrand et Debré nommaient des très  proches (Dumas pour l’un Debré pour l’autre).

 

La liberté des médias n’a jamais été plus grande (souvenons-nous de l’époque où Mitterrand les faisaient écouter illégalement, de celle où Chirac boycottait Le Monde…), et nous aurions du mal à citer un Président et un gouvernement qui ait été plus librement et plus durement critiqués que Sarkozy et son gouvernement. Preuve que ce droit existe et qu’il est très largement et très librement utilisé. Les Etats Généraux de la presse, voulus par le Président, sont une ultime chance d’éviter le déclin pour une presse de moins en moins lue.   

 

Le parti majoritaire, l’UMP, marque une belle indépendance d’expression et de vote, vis-à-vis du Président et du gouvernement…On est loin du RPR godillot ou du PS totalement soumis à Mitterrand puis  Jospin!

 

Et une réforme comme celle de l'éducation, destinée à apporter un soutien individualisé à ceux qui décrochent (et dont on sait qu'ils appartiennent essentiellement aux classes sociales défavorisées) est  l'exemple même d'une réforme qui profitera à la démocratie. 

 

 

Une chose pourrait être retenue contre le Président : la procédure de nomination des responsables de l’audio visuel  public. C’est en effet une mesure qui n’était pas nécessaire et qu’il aurait mieux valu éviter. Pourtant l’intervention conforme  du CSA et celle des commissions de l’Assemblée viennent largement tempérer ce pouvoir.

Par ailleurs cela évite l’hypocrisie des « nominations » par le CSA, rappelons-nous de la nomination à France Télévision sous Chirac, par un CSA bien peu contestataire,  de Patrick de Carolis  qui venait d’écrire un livre avec Bernadette Chirac ! Au moins,  les nominations tant de Jean-Luc Hees que de Rémy Pflimlin sont indiscutables.

 

Enfin, les citoyens bénéficieront de l’exception d’inconstitutionnalité qui révolutionne notre droit et, quand la loi organique sera votée, du droit d’initiative populaire.

 

Toutes ces mesures montrent à l’évidence que non seulement la démocratie n’a pas reculé,  mais qu’elle n’a jamais, sous aucun Président, sous aucun gouvernement de la Vème République, été plus grande en France tant sur le plan institutionnel que sur celui de la pratique politique.  J’attends très tranquillement  que l’on  me contredise.

 

Imaginons que l’on revienne seulement  quelques années en arrière, avec certes la nomination dans l’audio visuel par le CSA,  mais un Président sans limitation pour les très nombreuses autres nominations, qui désignerait son principal partisan au Conseil Constitutionnel ( !),  un Président qui pourrait parler sans que son temps de parole ne soit décompté, un gouvernement constitué d’un seul « clan » et sans pratiquement aucun représentant de la diversité, un Parlement sans droit d’initiative et privé d’un grand nombre des moyens de contrôle que donnent les commissions, d’une opposition ne disposant de la présidence d’aucune commission, d’aucun poste de contre-pouvoir institutionnel, d’un temps de parole tout juste proportionnel (et donc minoritaire) dans les discussions, de syndicats (à la représentativité autoritairement définie) ignorés (comme sous Juppé ou  Jospin) ou méprisés (comme sous Villepin), des médias moins libres, indignement « écoutés », ou poussés à s’auto censurer comme sous Mitterrand, un parti majoritaire aux ordres qui voterait comme un seul homme tous les textes, (heureusement que n'a pas la majorité ce parti d’opposition convaincu de  tricher sans vergogne dans ses « élections » internes),  des citoyens ne disposant pas du pouvoir de contester une loi qu'on leur appliquerait et qu'ils jugeraient injuste….

Que diraient-ils les  Eric Fottorino, les  Jean-François Kahn et les autres journalistes d’opposition, ou  les pseudo  « belles âmes » à la Royal ou à la  Badinter ?  

 

Ils savent tous  pertinemment que la démocratie a progressé et qu’elle est, chez nous particulièrement vivante …Ce qui ne les empêche pas de prétendre qu’elle n’existe pas ou qu’elle est menacée alors qu’elle est si grande qu’ils peuvent en toute liberté prétendre le contraire, contre toute réalité !

 

 

Marc d’Héré

 

PS Dimanche: Le rapport de l'IGF qui sera publié lundi, blanchit Eric Woerth de la manière la plus nette: il déclare notamment que durant la période où il était ministre du Budget, Eric Woerth n'est pas intervenu auprès des services placés sous son autorité pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre, ainsi que sur les sociétés Téthys et Clymène».

Voilà une étape intéressante de franchie, qui tend à montrer que les accusateurs étaient des calomniateurs!

 

 

 

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commentaires

J
<br /> Certes sa côte remonte, mais au prix de tant efforts et de compromis !<br /> Vraiment je pense qu'Eric Woerth devrait être mis à l'écart du gouvernement, cela serait bénéfique pour notre Président, mais aussi pour tout l'UMP.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Ah bon! Votre avis est passionant, merci de nous en faire part!<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Pourquoi pas après tout, mais la réalité c'est aussi un président en perte de vitesse dont la côte commence à atteindre un niveau critique.<br /> Ne vaudrait-il pas mieux de permettre à Eric Woerth de prendre quelques vacances ?<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Ne croyez pas que le Président soit en perte de vitesse...Je pense que sa "cote" comme vous dites, qui a été très basse est plutôt en train de remonter.<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> Dans ton préambule, sur le listing des gens à qui il manque la part démocratique de notre république, tu oublies : les jeunes, les vieux, les femmes, les étrangers. Il n'y a guère que les<br /> Lepenistes qui trouvent qu'il y en a encore trop et les sarkozystes qui pense c'est assez comme ça.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Cette remarque est absurde.<br /> <br /> <br /> Je n'évoquais pas les catégories de population (d'ailleurs prétendre que tous les vieux pensent la même chose, ou tous les jeunes, est ridicule), mais ceux qui s'expriment, et prétendent éclairer<br /> l'opinion!<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Démocratie complète ?<br /> La question de fond mérite un peu plus de réflexion.<br /> La démocratie est un bon système mais pas pour tout le monde, parce que la majorité n'est pas un gage de sagesse, ni d'intelligence, ni de justice...<br /> Il faut absolument que la démocratie soit équilibrée par les contre-pouvoirs, l'opposition mais aussi tempérée par la constitution afin que les droits fondamentaux soient respectés.<br /> Si la presse et l'opposition jouent leur rôle de contre-pouvoir, ce n'est rarement d'une manière qui stimule la réflexion ou l'intelligence du citoyen.<br /> Les droits fondamentaux ne sont pas respectés. La liberté est entravée, l'égalité de droits est oubliée au profit d"une fiction égalitaire qui ne reflète que le rapport de forces de groupes de<br /> pression.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Ce que vous dites du rôle de la constitution, de la presse, de l'opposition et des contre pouvoirs, dans une démocratie et très juste. C'est pourquoi il est clair que Sarkozy<br /> en les reforçant, autant que faire se pouvait,  a renforcé la démocratie. On doit l'en féliciter. <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Communiqué de La Gauche Moderne après l'intervention présidentielle sur la 2:<br /> <br /> Un Président offensif et convaincant.<br /> <br /> Lors de son intervention télévisée, ce soir, Nicolas Sarkozy a su trouver les mots clairs et<br /> convaincants pour balayer les miasmes mis sur la route de la réforme par tous ceux qui ne<br /> cherchent qu’à construire diversions et coalitions contre les réformes dont la France a tant<br /> besoin.<br /> Dans son intervention le Président a su répondre aux vraies questions que se posent les<br /> Français. Il a montré qu’il est toujours le capitaine, sur le pont, dans la tempête de la crise<br /> internationale. Dans cette crise on doit constater que notre pays est celui qui a su le plus<br /> protéger ses citoyens.<br /> La France réussira la réforme juste des retraites, La Gauche Moderne y apportera de<br /> nouvelles propositions à la rentée.<br /> La Gauche Moderne 12 juillet 2010<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Marc, pas de mauvaise foi s'il te plait. Si je dis "soupçon fondés ou non," c'est pour ne pas dire "soupçons" (sous entendu "fondés") et ne pas prendre position. Il me semble que les soupçons sont<br /> une chose, la vérification de leur bien fondé en est une autre. Or celle-ci ne relève ni des médias, ni de l'opinion publique, ni des rapports d'organisme qui ont un lien avec le pouvoir. En effet,<br /> les soupçons laissent des traces et ce serait être bien autiste que de ne pas les récuser, d'autant plus s'ils sont injustifiés. Il faut donc les écarter s'ils sont faux. Et cela passe par une<br /> preuve indépendante. N'est-ce pas cela la démocratie ? Ce sont les tribunaux qui pourront, sur la base des différents témoignages - et, en effet, le rapport de l'IGF est un témoignage de poids et<br /> une pièce importante dans ce dossier - prendre la décision.<br /> D'aileurs j'ouvre une parenthèse : je constate quen dans ta liste sur les approfondissements de la démocratie, il ne se trouve nul mot sur des mesures pour limiter les conflits d'intérêts ou sur la<br /> justice...Mais n'y vois pas aucune trace de soupçon ou d'accusation quelconque !<br /> <br /> En ce qui concerne le rôle de trésorier de l'UMP, je pense en effet qu'il serait plus sage d'y renoncer. Cela pour intervenir avant le moindre soupçon nouveau ne soit émis. C'est un conseil et un<br /> avis. Comme dit, je souhaite qu'Eric Woerth puisse contnuer sa mission et je lui fais confiance.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Parfait. Ce n'est pas d'une clarté lumineuse, mais bon...Un détail : l'utilisation de l'expression "mauvaise foi" n'est pas anodine...Je suppose qu'elle a dépassé ta pensée.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Nous verrons. J’aimerais te croire.<br /> Par contre je ne comprends pas en quoi la participation exceptionnelle aux élections de 2007 serait contradictoire avec l’exaspération des français. Elle a traduit une volonté de renouveau. Il se<br /> pourrait bien que cette volonté soit aujourd’hui déçue et que l’exaspération n’en soit que d’autant plus grande. Il faut donc réagir et réagir justement. J’attends ce que dira le Président avec<br /> impatience. Ensuite, il faudra en tirer les conséquences, notamment pour ses détracteurs. Il y a en effet un grand manque de responsabilité de la part de ceux qui attisent le feu au lieu de<br /> négocier pour faire avancer les réformes.<br /> Encore une fois, nous verrons. Mais en ce qui concerne Eric Woerth, à qui je souhaite de continuer ses réformes, plus que le rapport de l’IGF, ce qui l'éloignera de tout soupçon, fondé ou non,<br /> c’est de quitter son poste de trésorier de l’UMP.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> En 2007, alors que tout le monde répétait en boucle que la rupture était consommée entre le peuple et les politiques, que le peuple était déçu, exaspéré par les politiques, qu'ils ne<br /> voulaient plus participer à la vie politique........On a vu à l'élection présidentielle des électeurs passionnés et un participation rarement atteinte...<br /> <br /> <br /> Quand à Eric Woerth, je note que tu parles de "soupçon fondé ou non" et que le rapport de l'IGF te paraît insuffisant...Les calomnies laissent des traces...C'est leur but d'ailleurs.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Qu’il n’y ait pas de malentendu : je ne fais pas de suspicion. Il y a suffisamment de personnes pour en faire en ce moment et là n’est pas mon propos. Je n’ai jamais dit que les éléments portés<br /> dans les médias étaient hors de la légalité. C’est là le travail de la justice. Je reconnais avec toi les avancées de la démocratie dans le domaine de la transparence et de la place accordée à<br /> l’opposition, que ce soit au parlement ou dans de nombreuses institutions.<br /> Je pars d’un constat qui est différent du tien : celui de la profonde irritabilité d’une grande partie des français et du déchainement actuel des passions autour de ces soi-disant « affaires ». De<br /> toute évidence, ce que tu appelles l’approfondissement de la démocratie n’est pas en mesure de les calmer. C’est qu’il y a autre chose qui irrite et que les contre-pouvoirs ne sont pas un<br /> contrepoids suffisant aux yeux de beaucoup. Est-ce lié à leur incapacité ou à leur outrance (certains journaux/médias) ? Est-ce lié à l’ampleur de l’étalage d’argent, à la mise à jour de mécanismes<br /> et de jeux de pouvoirs auparavant cachés, à l’affichage de profondes inégalités (et là fort est de constater que Nicolas Sarkozy n’a pas la même notion de la « décence » que d’autres politiques –<br /> qui n’en font peut être pas moins, je te l’accorde) ? Ou alors est-ce parce qu’une grande partie de l’opinion publique estime que là n’est pas la question importante mais qu’il s’agit de combattre<br /> la crise, de relancer l’économie, d’encadrer les marchés financiers, de lutter contre le chômage, bref toutes choses sur lesquelles les hommes politiques n’ont que peu d’influence et butent depuis<br /> plusieurs décennies maintenant et qui demanderait des modifications plus en profondeur. Bien sûr on voit que des tentatives sont faites qui vont dans le bon sens (proposition de réforme de<br /> régulation financière lors du dernier G20), mais elles n’aboutissent pas. C’est en ce sens que je dis que la démocratie a peut-être perdu en contenu.<br /> <br /> Mon propos n’est pas polémique. Je cherche à comprendre mon cher Marc. Et ton avis et tes interpellations m’y aident !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> OK.<br /> <br /> <br /> Je ne suis pas certain que l'irritation, je dirais même l'exaspération des Français soit un sentiment bien profond.<br /> <br /> <br /> Avant 2007, tous les politologues nous expliquaient que la fracture entre les élites (et particulièrement les politiques) et le peuple était  très profonde et qu'il y avait un<br /> désintérêt (voire un dégoût) pour la politique... Et on a constaté une   participation exceptionnelle à l'élection présidentielle et une campagne suivie avec passion et<br /> confiance...<br /> <br /> <br /> Aujourd'hui déception? Sans doute, due essentiellement à la crise et à la démagogie de la presse qui, relayant sans distance le discours de l'opposition, laisse penser que ses effets<br /> négatifs sont dûs à Sarkozy et aux"élites"...Pour couronner le tout on monte des pseudo affaires style Woerth pour persuader de la collusion entre eux... Plus quelques maladresses montées en<br /> épingle et on a la situation actuelle. Mais je ne vois pas qu'il s'agisse d'une réalité profonde.<br /> <br /> <br /> L'opinion de plus en plus sensible aux modes et au court terme, peut très vite se retourner: une amélioration de la situation économique et de l'emploi, 2 ou 3 bonnes interventions de Sarkozy, un<br /> regain de courage et de lucidité dans les médias...Et toute les belles théories de la fracture avec le peuple s'écrouleront...peut-être!<br /> <br /> <br /> Le raport de l'IGF et l'intervention de Sarkozy, ce soir, peuvent en être une première étape, ou un prologue. <br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Tout en étant mal à l’aise devant la déferlante médiatique et l’embrasement démesuré des passions des uns et des autres je rejoins en partie les remarques d’Elie et m’interroge : cette amélioration<br /> notable de la transparence et des contre-pouvoirs (que je reconnais) n’est-il pas une justification ou un moyen permettant à notre Président de mieux débrider ses passions de manière quasi<br /> exhibitoire et surtout d’assumer pleinement les lobbying et les influences des puissances de l’argent. D’où ma question : la démocratie n’aurait-elle pas perdu en maîtrise et en contenu ce qu’elle<br /> a, d’après toi, gagné en apparence et en formalisme ? (de tous côtés) Ce que tu célébres n’est-il pas un signe d’impuissance plus que de puissance de la démocratie ?<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Je crois que, comme Elie Arié tu as tort.<br /> <br /> <br /> Tu refuses de prendre en compte et de porter au crédit du Président des éléments réels , en  les contestants par des suspicions...Drôle d'honnêteté intellectuelle!<br /> <br /> <br /> En quoi la démocratie aurait-elle perdu en contenu? Il faut aller au bout de tes  pseudos interrogations.<br /> <br /> <br /> Et je ne vois pas où serait "l'impuissance" de la démocratie dans les éléments incontestables que je mets en avant dans mon texte.<br /> <br /> <br /> Je ne doute pas que tu me répondras...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Ce n'est pas le gouvernement, mais le Président socialiste du Conseil régional d'Aquitaine qui veut faire interdire un livre et sanctionner son auteur, jeune fonctionnaire de qualité qui, dans un<br /> roman, emet des critiques contre le "travail" de fonctionnaires, que ce président socialiste considère comme étant ceux de son Conseil Régional.<br /> <br /> On est, là, typiquement dans la censure! Et qui vient d'un socialiste!<br /> <br /> <br />
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