Extrait d'un article de Guillaume Errard sur lefigaro.fr..du 25 septembre...
Sur Europe 1 dimanche matin, la ministre de l'Économie Christine Lagarde se veut rassurante.
«La France est sortie de la crise». «Les chiffres sont là pour le dire, affirme-t-elle. Et notamment un qui est un signal important à mes yeux : la reprise de l'investissement. Pour la première fois depuis la crise, les entreprises réinvestissent.»
Elle est d'autant plus optimiste qu'elle espère une «bonne surprise» pour la croissance du produit intérieur brut en 2010, qui, selon elle, sera «d'au moins 1,5%». La ministre de l'Économie a par ailleurs confirmé que la croissance sera de 2% en 2011, et annoncé qu'elle sera de 2,5% en 2012, «grâce à la reprise mondiale et aux réformes que nous menons».
Sur le déficit, elle a affirmé qu'il serait inférieur à 8% fin 2010. La ministre a ajouté que le déficit public prévu sera de 6% fin 2011, 4,6% en 2012 et 3% en 2013.
En ce qui concerne le chômage, Christine Lagarde relativise la forte hausse du mois d'août (+15.900 demandeurs d'emploi). «Cela ne change pas la tendance de fonds qui s'améliore, affirme-t-elle. Elle rappelle que le taux de chômage se stabilise (9,6% en mai, puis 9,5%, puis 9,3%) et diminue sur le long terme. Le chiffre du nombre de créations d'emplois depuis le début de l'année est là pour le prouver selon elle: «+60.000».
La ministre de l'Économie a également abordé la question du budget 2011. En un an, l'État doit trouver 40 milliards d'euros et 100 milliards en trois ans. Le gouvernement a pour cela décidé de réduire les niches fiscales de 10 milliards d'euros. «C'est un budget courageux et déterminé... Tout le monde va participer». Christine Lagarde a notamment précisé que 60% des 10 milliards d'euros sera supporté par les entreprises et 40% par les ménages.
La ministre est revenue sur le bouclier fiscal et les mariés et pacsés.
Pour le premier, elle a été affirmative - «Il va changer». «Il ne protègera pas pour les hauts revenus et les revenus du capital»... Sur le fond, elle a maintenu que «le principe selon lequel un contribuable ne paie pas plus de 50% d'impôts est un bon principe».
Extrait d'un article de Guillaume Errard du figaro.fr
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