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Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 09:38

La Gauche Moderne salue la grande qualité de l’intervention télévisée de Nicolas Sarkozy.

Tout en maintenant le cap des réformes indispensables dont notre pays a besoin, le Président de la République
a fait le choix de l’audace, dans la lutte contre la crise.

Répondant aux demandes de justice — dont La Gauche Moderne s’est fait régulièrement l’écho — Nicolas Sarkozy a proposé de rééquilibrer le partage des richesses créées entre les salariés, les actionnaires et l’investissement.

En disant clairement «pour les salariés le compte n’y est pas», il a montré que la réforme et la
justice pouvaient aller de pair. Et que la majorité confirme son engagement dans la voie de la "Réforme Juste". Il a apporté une vraie logique de réponse aux demandes qu'avaient exprimé les manifestations du 29 janvier.

L’ensemble des propositions faites par le Président de la République sont de nature à conforter la confiance dans notre pays, à rassembler autour de la bataille pour l'emploi et la croissance. C'est ce que les Français attendaient.
Le Président était au rendez-vous.

La Gauche Moderne
5 février 2009


J'ajoute à ce communiqué, un complément personnel.

L'intervention du Président, vient conforter notre choix de soutenir son action réformatrice et montre à l'évidence que sa politique est tout à fait en phase avec ce que peut attendre une gauche moderne, sociale et libérale.

Quand le Président assure qu'il poursuivra les réformes,  quand il confirme son choix prioritaire de relance par l'investissement et pour l'emploi, il répond à notre souhait de voir relancer la compétitivité de notre économie et une croissance durable.
 
Quand il propose aux syndicats d'avancer sur des sujets comme une nouvelle répartition des profits entre  actionnaires, investissements et salariés, une  meilleure indemnisation du chômage partiel,  un soutien particulier aux jeunes en recherche d'emploi, un allègement fiscal pour les plus bas revenus, une augmentation sous condition de ressources des allocations familiales, des aides aux personnes agées, il répond sur la méthode et sur le fond à nos préoccupations de justice sociale et  de solidarité.

Quand enfin, il confirme sa volonté de contribuer activement à la refondation et à la moralisation du capitalisme il est totalement en phase avec notre souhait de voir s'imposer une régulation et une nouvelle gouvernance de la mondialisation.

Oui, plus que jamais, hier soir, nous avons eu la confirmation de la justesse de notre choix et de notre engagement.

Marc d'Héré 
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commentaires

E
Et j'ai ensuite écrit, dans mon message suivant:<br /> <br /> "Peut-être pense-t-il qu'actuellement, compte tenu de la chute de 55% du CAC 40 en 1 an, personne ne vendra ses actions avec une telle perte...et pour acheter quoi?"<br /> <br /> Et, contrairement à ce que tu penses, ce n'était pas de l'humour; en bourse, quand les valeurs sont très basses et qu'on a beaucoup perdu , on évite de vendre sauf s'y on y est obligé.(tant qu'on n'a pas vendu, on n'a pas perdu).
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M
<br /> Très bien. Je répète donc ce que je t'avais répondu<br /> <br /> "D'abord ta propension à tout expliquer à  partir de l'évolution de la bourse (ce n'est pas la première fois) me paraît un peu limitée. Et puis certes le Cac 40 a perdu 55% en un an, ce<br /> qui est très important, mais il était il y a deux ou trois mois, au plus fort de la crise, durablement à 2900 points voire même au dessous, il est à hier soir nettement au dessus des 3100<br /> points ce qui fait pas loin de 10% d'augmentation....Sans que ne soit exclue d'ailleurs nouvelles baisses ou nouvelles hausses...Qui n'ont donc pas de signification très profonde. Sois très<br /> prudent là dessus!<br /> <br /> Mais bien sûr l'essentiel,  et je ne laisserai pas tomber ce sujet,  est que tu ne crois pas, à ce changement dans la répartition des profits de l'entreprise. <br /> <br /> Je pense au contraire que la volonté affirmée du Président, l'accord qu'il trouvera sur ce sujet  avec les syndicats, la difficulté pour le patronnat de s'y oppose vraiment, et la garantie<br /> donnée que l'Etat agira avant la fin de l'année si aucun accord n'est possible,  feront que nous avancerons en ce sens et que, c'est anecdotique, tu te seras trompé une fois de plus.<br /> <br /> Et puis les actionnaires eux-mêmes savent bien que c'est dans l'ancien système du "tout pour l'actionnaire", celui dont tu prédis la pure et simple continuation, qu'est survenue la catastrophe<br /> et la ruine pour beaucoup...Ils ne sont pas forcément plus bêtes que d'autres. <br /> <br /> On verra déjà le 18 février si on constate une avancée dans le bon sens (mais les résultats concrets seront à n'en pas douter plus longs  obtenir, sans doute en fin d'année). "<br /> <br /> On peut continuer comme ça, si tu veux. Tu me répètes ce que tu as dit et moi ce que j'ai répondu...On risque fort de retomber au même point. Est-ce très utile?<br /> <br /> Sauf si tu y tiens absolument je pense que l'on peut s'arrêter là et nous verrons bien si cette réforme avance, comme je le crois ou si elle n'avance pas comme tu le penses...Rendez-vous au 18<br /> février au soir pour un premier point.<br /> <br /> <br />
E
Je te signale que j'ai annoncé le contraire, mais, dans ton obstinaztion pavlovienne à me contredire, tu te retrouves en train de contredire Sarkozy...<br /> <br /> Mais bon.
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M
<br /> AH bon§ Voilà ce que tu as écris:<br /> <br /> <br /> "Je me demande bien comment on pourra imposer une rééquilibration du partage des profits entre salariés et actionnaires, c'est-à-dire un plafonnement des dividendes des actionnaires, quand on<br /> sait que nous sommes dans une économie globalisée, où les investisseurs (pour l'essentiel, les fonds de pension majoritaires dans plus de la moitié des entreprises du CAC40) se précipitent en<br /> permanence là où le profit à court terme est le plus élevé, et laissent tomber du jour au lendemain les actions qui leur rapportent moins que d'autres.<br /> <br /> Ceci n'est pas un procès d'intention (je suppose que Sarkozy sait ce qu'il dit), c'est de l'incompréhension de ma part."<br /> <br /> Je lis cela au moins comme un grand doute concernant cette réforme et pour parler de manière claire, le sentiment que, quoi qu'en dise Sarkozy, elle ne se fera pas.<br /> <br /> Si maintenant tu penses au contraire que grâce à l'action de Nicolas Sarkozy elle a les plus grandes chances de se réaliser en grande partie...Alors nous sommes d'accord.<br /> <br /> <br /> <br />
A
Je voudrais apporter une dernière nuance aux propos d'Elie : il me semble que derrière la notion "d'actionnaires" ne se cache pas une identité unique et malfaisante. Il y a les actionnaires, au sens noble du terme, pour lesquels le dividende est souvent la juste récompense d'une prise de risque et d'un engagement à long terme (rien d'immoral à cela). Donc vive les dividendes !!! En revanche, et c'est plus problématique, il y a des plus-values colossales engendrées par des mouvements spéculatifs massifs qui se jouent autant à la baisse et souvent l'amplifie (on est là très loin des dividendes décriés). Les autorités boursières, sous l'impulsion des Etats, ont donc mis un frein à ces pratiques mais elles sont le fait d'un tout autre type d'actionnaires, moins nobles, plus furtifs, et parfois nuisibles (cf certains hedge funds). Mais cela est évidemment très complexe puisque ces structures s'avèrent aussi capables de jouer un rôle stabilisateur dans certaines configurations de marché. En résumé c'est la quadrature du cercle qu'il faudra réussir et, par dessus tout, il faudra satisfaire des opinions publiques maintenant survoltées. Nous n'aurons retrouvé un peu de sérénité que lorsque la finance donnera des signes de modération et non plus d'excès. Le compte n'y est pas encore. Mais courage !
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M
<br /> OK, mais le débat était un peu ailleurs.<br /> <br /> <br />
E
Je cite ton communiqué paru depuis lors:<br /> <br /> " nouvelle répartition des profits entre actionnaires, investissements et salariés".<br /> <br /> et j'abandonne, si tu t'obstines à nier les relations entre "actionnaires" et "actions"...
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M
<br /> Comme prévu tu y reviens en évitant le sujet et l'essentiel de ma réponse et en tentant de jouer avec les mots...Je ne m'étais pas trompé...Mais c'est si facile de te prévoir!<br /> <br /> Cela dit, ta pseudo réponse confirme de manière sublime ce que je disais: en essayant de ramener  le sujet aux actionnaires tu le réduis "de 66%".  Le comuniqué que tu cites le démontre<br /> de la meilleure manière qui soit, et relis le début de ma réponse précédente. Tu vois!<br /> <br /> Cela dit l'important c'est de constater si cette nouvelle répartition des profits dans l'entreprise, commence à avancer le 18 février ou si, comme tu l'annonces, rien ne changera sur ce<br /> point...Rendez-vous bientôt pour juger de la pertinence de tes affirmations!<br /> <br /> <br />
P
Beaucoup de blabla, pour les résultats on verra...<br /> Toujours pas d'évaluation de l'action du gvt.
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M
<br /> Un discours ou une intervention télévisée c'est toujours des paroles, en effet...Certaines conduisent à des actions. Ce peut être le cas cette fois-ci.<br /> <br /> <br />
E
Je ne vois pas trop comment on peut parler des dividendes versés aux actionnaires sans parler de la bourse...
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M
<br /> Pauvre et bien courte réponse à la mienne. Et encore une fois une pirouette qui vise à déplacer le sujet, comme toujours quand on a pas d'arguments...<br /> Je démonte ton procédé:<br />  <br />  Il s'agit de la "répartition des profits dans l'entreprise" et non pas comme tu le prétends tout d'un coup " des dividendes versés aux actionnaires". Faisant cela tu limites<br /> volontairement le sujet ( environ de 66%!) pour tenter de justifier ton "argumentation".<br /> <br /> "sans parler de la bourse"...Mais évidemment qu'on peut "en parler" comme tu dis...Mais certainement pas, comme tu le fais (relis ton commentaire précédent), en n'évoquant que l'<br /> évolution  des cours de bourse comme argumentation...<br /> <br /> Tu vois, encore une tentative de justification qui vient échouer...Mais sans doute vas-tu t'obstiner,  en déplaçant le sujet, selon ta méthode que je commence à bien connaître, Elie, et,<br /> bien sûr en jouant sur les mots....<br /> <br /> L'important sera de vérifier le 18 février au soir si cette idée de nouvelle répartition des profits dans l'entreprise, à laquelle tu ne crois pas du tout, commencera ou non à progresser...Et en<br /> fin d'année 2009, si une réelle modification y est apportée dans un sens favorable aux salariés...Tu vois nous avons quelques rendez-vous devant nous pour en parler et examiner la "justesse" de tes<br /> arguments.<br /> <br /> <br />
J
Pour assurer un meilleur partage de la valeur ajoutée entre salariés, actionnaires et entreprises, le gouvernement va devoir malheureusement sans doute prendre ses responsabilités.<br /> L'année dernière, il avait renoncé à imposer par la loi, devant les réticences du Patronat, le doublement de la réserve spéciale de participation.<br /> Les dispositifs existent : la participation et l'intéressement. Cependant, la participation n'est obligatoire qu'à partir de cinquante salariés. Quant à l'intéressement, plus souple et plus lisible pour les dirigeants, il est malheureusement encore trop peu utilisé dans les PME et TPE.<br /> Il faudrait en conclusion rendre obligatoire la participation sans condition d'effectif ainsi que la mise en place d'un accord d'intéressement.<br /> Tout le reste n'est que discours, incantations et bonnes intentions...<br /> Gérard JAULIN
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M
<br /> Il est vrai que si un accord est impossible, le gouvernement devra agir...et il le fera. Mais il serait préférable qu'un accord puisse intervenir. Ce n'est pas impossible.<br /> <br /> <br />
E
(je vais tenter de défendre Sarkozy, puisque tu sembles manquer d'arguments).<br /> <br /> Peut-être pense-t-il qu'actuellement, compte tenu de la chute de 55% du CAC 40 en 1 an, personne ne vendra ses actions avec une telle perte...et pour acheter quoi?
Répondre
M
<br /> Ce n'est pas parceque tu fais de l'humour (ou que tu essaies), que je vais négliger ta "réponse".<br /> <br /> D'abord ta propension à tout expliquer à  partir de l'évolution de la bourse (ce n'est pas la première fois) me paraît un peu limitée. Et puis certes le Cac 40 a perdu 55% en un an, ce<br /> qui est très important, mais il était il y a deux ou trois mois, au plus fort de la crise, durablement à 2900 points voire même au dessous, il est à hier soir nettement au dessus des 3100<br /> points ce qui fait pas loin de 10% d'augmentation....Sans que ne soit exclue d'ailleurs nouvelles baisses ou nouvelles hausses...Qui n'ont donc pas de signification très profonde. Sois très<br /> prudent là dessus!<br /> <br /> Mais bien sûr l'essentiel,  et je ne laisserai pas tomber ce sujet,  est que tu ne crois pas, à ce changement dans la répartition des profits de l'entreprise. <br /> <br /> Je pense au contraire que la volonté affirmée du Président, l'accord qu'il trouvera sur ce sujet  avec les syndicats, la difficulté pour le patronnat de s'y oppose vraiment, et la garantie<br /> donnée que l'Etat agira avant la fin de l'année si aucun accord n'est possible,  feront que nous avancerons en ce sens et que, c'est anecdotique, tu te seras trompé une fois de plus.<br /> <br /> Et puis les actionnaires eux-mêmes savent bien que c'est dans l'ancien système du "tout pour l'actionnaire", celui dont tu prédis la pure et simple continuation, qu'est survenue la catastrophe<br /> et la ruine pour beaucoup...Ils ne sont pas forcément plus bêtes que d'autres. <br /> <br /> On verra déjà le 18 février si on constate une avancée dans le bon sens (mais les résultats concrets seront à n'en pas douter plus longs  obtenir, sans doute en fin d'année). <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
M
Un élément dans cette discussion sur le partage des profits:<br /> <br /> Le Figaro:<br /> La règle des trois tiers, un pour les actionnaires, un pour les salariés, un pour l'entreprise (et ses investissements) a été réaffirmée vendredi par Nicolas Sarkozy en visite dans la Manche. «Avant la fin de l'année, il faut qu'on ait tranché sur cette question » et qu'elle ait été «résolue » entre syndicats et patronat, faute de quoi l'État prendra «ses responsabilités», a-t-il précisé. Ajoutant, «je n'en ai pas parlé pour en parler. J'en ai parlé parce que j'attends des résultats, des résultats concrets».<br /> <br /> Les difficultés existent et l'article du Figaro ne les nient pas, mais cet engagement renouvelé de Sarkozy et l'assurance donnée que l'Etat agira si les partenaires sociaux ne se mettent pas d'accord, est plutôt encourageant...
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E
Je me demande bien comment on pourra imposer une rééquilibration du partage des profits entre salariés et actionnaires, c'est-à-dire un plafonnement des dividendes des actionnaires, quand on sait que nous sommes dans une économie globalisée, où les investisseurs (pour l'essentiel, les fonds de pension majoritaires dans plus de la moitié des entreprises du CAC40) se précipitent en permanence là où le profit à court terme est le plus élevé, et laissent tomber du jour au lendemain les actions qui leur rapportent moins que d'autres.<br /> <br /> Ceci n'est pas un procès d'intention (je suppose que Sarkozy sait ce qu'il dit), c'est de l'incompréhension de ma part.
Répondre
M
<br /> Comme à chaque proposition de réforme, soit tu n'y crois pas, soit tu es contre...Nous verrons bien ce qui sortira des négociations du 18 février, mais on peut penser que le Président n'a pas lancé<br /> cette idée pour "échouer", que les syndicats semblent l'accueillir avec intérêt et que le Medef ne s'y est pas pour l'instant violemment opposé...<br /> <br /> <br />