Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PRESENTATION

 

 

Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

Recherche

Archives

15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 11:51

Par Jean Quatremer, (extraits)

Blogs de Libération .fr

http://bruxelles.blogs.liberation.fr

 

 

…….Les Vingt-sept ne peuvent que se réjouir d’avoir eu, à leur tête, en cette période troublée un président volontariste et hyperactif, un président ressortissant d’un pays fondateur, appartenant au cœur de l’Union (euro, Schengen), mais aussi membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU, fondateur du G8, membre de l’OTAN…

……Sans Nicolas Sarkozy, l’Union aurait eu infiniment plus de difficultés à stopper les Russes cet été et à coordonner son action pour faire face à la crise bancaire. Le premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, a loué aujourd’hui avec raison le « leadership énergique » de Sarkozy dans les crises géorgienne et financière. Pour Jean-Claude Juncker, le premier ministre luxembourgeois et président de l’Eurogroupe, « jamais auparavant l’Europe n’a été dirigée avec une telle intensité ». Même le grand quotidien conservateur allemand, la Frankfurter Allgemeine Zeitung, jusque-là peu amène pour le chef de l’État français, salue désormais « la gestion remarquable sur le Caucase » du « dynamique président ». Lors de la crise bancaire, « il a de nouveau pris les commandes (…) pour sauver l’Euroland ». Sarkozy est « au meilleur de sa forme en tant que manager de crise ». N’en jetez plus !

Au-delà des hommes, il apparaît clairement que la question de la présidence du Conseil européen est centrale dans une Europe à 27, où les petits pays sont désormais largement majoritaires. Elle ne se pose pas seulement à propos de la République tchèque, un exemple presque trop caricatural, mais aussi, par exemple, pour la Slovénie, un État pourtant très europhile et membre de la zone euro, ou pour la Suède, qui succèdera à Prague le 1er juillet 2009, et qui n’est ni membre de l’euro ni de l’OTAN… Tous ces pays n’ont pas le poids économique, diplomatique, militaire ou financier pour être des interlocuteurs reconnus de la communauté européenne et internationale. Les petits pays n’ont que rarement une vision globale du monde et une pluralité d’intérêts qui font qu’un pays comme la France ou la Grande-Bretagne ont leur mot à dire sur l’ensemble des affaires de la planète. …

Le projet de traité constitutionnel repris par le traité de Lisbonne a heureusement prévu de remplacer cette présidence tournante qui soumet l’Union au hasard des hommes par une présidence fixe : le Conseil européen devra élire en son sein un président pour deux ans et demi renouvelable une fois qui abandonnerait toutes ses autres fonctions……..

……Les crises diplomatique, financière et économique que traverse l’Union rendent plus que jamais nécessaire le traité de Lisbonne et ses réformes institutionnelles (on pourrait aussi citer le service diplomatique commun qui donnerait au président du Conseil les moyens de son action). Rasmussen l’a rappelé aujourd’hui : la période montre « le besoin d’une coopération européenne renforcée et souligne l’importance d’achever la ratification du traité de Lisbonne ». « Nous respectons naturellement le non irlandais, mais nous exhortons le gouvernement irlandais à clarifier la situation le plus rapidement possible (…), car ce traité de Lisbonne donne à l’UE un rôle global plus fort que le traité actuel ».

Mais il faudra encore patienter au moins un an, voire plus, que les Irlandais proposent une voie de sortie (ou qu’ils sortent eux-mêmes). À moins, comme le dit en plaisantant un diplomate européen, qu’en décembre prochain le Conseil européen ne décide par acclamation de nommer Sarkozy président à vie…

N.B.: cela n'a rien à voir, quoique, mais les socialistes français viennent une nouvelle fois de s'illustrer en s'abstenant sur le projet de loi de sauvetage des banques. De Lisbonne à la crise bancaire, le PS ne sait plus où il est. Peut-être Sarkozy comme président?

Jean Quatremer

http://bruxelles.blogs.liberation.fr

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

M
La mobilisation du chef de l'État depuis le début de la crise financière, qui enchaîne depuis plusieurs semaines les réunions internationales, dope sa popularité. Selon un sondage Ifop pour Le Journal du dimanche publié dimanche, Nicolas Sarkozy gagne six points en octobre avec 43 % de Français satisfaits et 56 % de mécontents. C'est le meilleur score du chef de l'État depuis dix mois. Sa remontée est particulièrement forte chez les ouvriers (+11 points) et parmi les professions libérales et cadres supérieurs (+11 points).<br /> <br /> Sa présence rassure également beaucoup les personnes âgées. Il gagne 9 points dans cette classe d'âge contre un seul point de plus chez les 15-25 ans.<br /> <br /> Politiquement, le chef de l'État séduit davantage chez les sympathisants PC (+12 points), Verts (+9 points) et MoDem (+7 points).<br /> <br /> Le chef du gouvernement, très présent ces derniers jours aux côtés du président de la République, profite également de l'«effet crise». Il recueille 53 % de satisfaction - trois points de plus - et 45 % de mécontentement (- 1 point). L'écart de popularité entre Nicolas Sarkozy et François Fillon se resserre donc encore et n'est plus que de 10 points.<br /> <br /> Le Figaro.fr
Répondre
M
Résoudre la crise en un sommet est trop ambitieux, il en faudra plusieurs. George Bush, Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso se sont entendus samedi à Camp David pour proposer, face à la crise financière, non pas un seul, mais une série de sommets. Les présidents américains et français et le président de la Commission européenne sont convenus de consulter les autres dirigeants internationaux la semaine prochaine «avec l'idée de commencer une série de sommets pour répondre aux difficultés auxquelles est confrontée l'économie mondiale ».<br /> <br /> C'est un pari gagné pour Nicolas Sarkozy qui s'était fixé comme objectif d'obtenir des Américains la tenue d'une conférence internationale pour refonder le système financier mondial. Le premier de ces sommets, qui réunira les chefs de gouvernement, aura lieu aux Etats-Unis, en novembre peu après l'élection présidentielle américaine du 4 novembre. A l'ordre du jour, énoncer les principes des réformes jugées nécessaires du système financier mondial pour éviter que la crise actuelle ne se reproduise. Les conférences suivantes serviraient à appliquer les mesures décidées.<br /> <br /> Avant d'entamer trois heures de longues tractations avec George Bush, Nicolas Sarkozy avait à nouveau affirmé l'urgence d'une conférence internationale. «Pourquoi il faut aller vite ? Il faut aller vite parce qu'il faut rapidement stabiliser les marchés et trouver des réponses et il ne faut surtout pas que, le jour où le calme sera revenu, les mêmes refassent, dans les mêmes conditions, ce qu'ils ont fait avant», avait lancé le chef de l'Etat, dénonçant les fonds d'arbitrage et les paradis fiscaux....<br /> <br /> Le Figaro.fr
Répondre
M
L'action de Nicolas Sarkozy est approuvée par 43% des Français en octobre, en hausse de 6 points par rapport au mois de septembre, et celle de François Fillon par 53%, contre 50%, selon un sondage Ifop à paraître dans le Journal du Dimanche.<br /> <br /> A la question "êtes-vous satisfait ou mécontent de Nicolas Sarkozy comme président de la République", 43% répondent qu'ils sont satisfaits (7% très et 36% plutôt), contre 37% en septembre. Les mécontents sont 56% (31% très et 25% plutôt), contre 62% en septembre. 1% ne se prononcent pas.<br /> <br /> Par ailleurs, 53% des sondés de disent satisfaits de l'action du Premier ministre (7% très et 46% plutôt) contre 50% en septembre. 45% sont mécontents (13% très et 32% plutôt), contre 46% en septembre. 2% ne se prononcent pas.<br /> <br /> Etude réalisée par téléphone du 9 au 17 octobre, auprès d'un échantillon national représentatif de 1.884 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas).<br /> <br /> Source AFP
Répondre
M
Selon OpinionWay, 60 % des Français considèrent que le chef de l'État gère bien la crise financière.<br /> <br /> Si l'opinion n'a pas encore le recul nécessaire pour apprécier l'efficacité de l'action de Nicolas Sarkozy face à la crise financière, elle apprécie la façon dont il gère cette période. C'est le principal enseignement du dernier sondage OpinonWay pour Le Figaro et LCI - première enquête d'opinion depuis la réunion des 15 chefs d'État et de gouvernement de la zone euro dimanche à Paris.<br /> <br /> Les personnes interrogées sont 60 % à porter une appréciation favorable sur l'action du chef de l'État. 48 % de sondés jugent que Nicolas Sarkozy gère «assez bien» la tourmente des marchés, et 12 % qu'il la gère «très bien».<br /> <br /> Seuls 39 % des sondés émettent un avis défavorable sur l'action de l'hôte de l'Élysée.<br /> <br /> Le Figaro.fr
Répondre
T
"S'il s'agit du bouclier fiscal, il compte pour moins d'un milliard..."<br /> <br /> la paquet fiscal, c'est 1,5 milliard en 2007, 10 milliards en 2008. <br /> <br /> "et dans ce cas, faudrait-il ne pas le leur fournir et laisser les banques faire faiilite?..."<br /> <br /> Donc, normal que les contribuables paient pour les errements et les conneries des banquiers ?!<br /> <br /> "l'essentiel est que Sarkozy ait pu faire adopter un plan Européen"<br /> <br /> un plan européen ? Moi, je vois que chaque pays a son propre plan pour sauver les meubles. Mais, en définitive, c'est le contribuable anglais, français, allemand etc.. qui payera. Pendant ce temps là, les spéculateurs s'en sont mis plein les poches.
Répondre
M
Pardonnez-moi mais je ne comprends pas bien vos raisonnements. Cadeaux fiscaux qui ont vidé les caisses?...S'il s'agit du bouclier fiscal, il compte pour moins d'un milliard...<br /> <br /> Les 40 milliards ne seront fournis que si des banques en ont besoin, et dans ce cas, faudrait-il ne pas le leur fournir et laisser les banques faire faiilite?...<br /> <br /> Les autres 320 milliards sont des garanties...<br /> <br /> Enfin tout cela est bien confus, l'essentiel est que Sarkozy ait pu faire adopter un plan Européen, dont on peut espérer qu'il contribuera à améliorer la situation qui reste difficile.
Répondre
T
"Elle n'occultera pas le rôle essentiel joué par Nicolas Sarkozy dans cette crise, rôle largement reconnu. "<br /> <br /> Vos incantations ne valent pas mieux que notre opposition à la politique de Sarkozy. Vous parlez du rôle reconnu de Sarko. Quel rôle et surout pour quels résultats ?! Sur les 360 milliards d'euros, 320 milliards sont virtuels (ou alors je me trompe) et 40 milliards, ce seront des emprunts d'état auprès des banques pour renflouer les banques !! Après les cadeaux fiscaux du début du quinquennat qui ont vidé les caisses, on va emprunter 40 milliards d'euros sur les marchés, ce qui va accroître le déficit budgétaire. Pas très logique tout ça pour des gens qui réfléchissent un peu.
Répondre
M
Le socialiste Hubert Védrine a déclaré hier, que s'il avait été député il aurait voté le plan de soutien aux banques. Il a déclaré aussi que c'était une bonne chose pour l'Europe d'avoir un Président aussi énergique que Nicolas Sarkozy, ajoutant, tout en restant dans l'opposition " Je souhaite bonne chance au président. C'est bien qu'il arrive à transformer l'éssai, car il prend dans certains domaines des décisions qui sont bonnes".
Répondre
M
"Tintin" et "peut mieux faire"<br /> <br /> Quand on voit que les opposants pavloviens ne trouvent rien d'autre à critiquer que le budget de l'Elysée, ( les activités notamment internationales de Sarkozy augmentent, et il faut s'en féliciter) on peut se dire que tout va bien...ils raclent les fonds de tiroir...<br /> <br /> Gordon Brown, a joué c'est vrai, à l'invitation de Sarkozy, et grâce à lui, un rôle important. Il est amusant de voir les adversaires de toujours de Gordon Brown (et Blair), le couvrir de louanges aujourd'hui pour essayer de limiter le rôle de Sarkozy. <br /> <br /> La ficelle est grosse, et largement utilisée, et répétée....Elle n'occultera pas le rôle essentiel joué par Nicolas Sarkozy dans cette crise, rôle largement reconnu. <br /> <br /> Merci, en tous les cas à tous les deux, de nous montrer où en sont réduits les opposants pavloviens....
Répondre
P
Concernant la crise financière, si vous mettez en avant ainsi les qualités de SARKOZY ne risquez-vous pas de porter atteinte à la légendaire modestie de notre chef d'État qui n'a fait que proposer à ses partenaires la généralisation les mesures prises par le gouvernement britannique ?
Répondre