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Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 15:21




Ségolène Royal a fait l’autre soir au Zénith, à Paris, devant une salle pas tout à fait pleine, venue sans doute autant pour le concert que pour elle, ce que certains ont à juste titre, semble-t-il, appelé un « show ». Nouvelle coiffure, nouvelle tenue,  nouvelle gestuelle récemment répétée, éclairages savants, c’était une  soirée qui se revendiquait clairement  people, branchée, théatrale et médiatique....C’était même plus que cela, et il y avait vraiment un côté télévangéliste ou secte que certains peuvent juger inquiétant et que je pense seulement un peu ridicule.

Qui n’a pas vu, à la télévision au moins, Ségolène Royal à la fin de son « show », le regard illuminé, les bras tendus, dans un faisceau de lumière bleue, faire répéter, en détachant bien les syllabes, et en criant de plus en plus fort,  à une salle  en extase,  Fra-ter-ni-té,  Fra-ter-ni-té….s’est privé d’un spectacle de choix. Surtout venant après le déjà célèbre et déjà drôle « aimez-vous les uns les autres »….Mais pas d’inquiétude cela restera dans les archives et les chaînes devraient nous le repasser souvent.

Dans ce « show », il y a eu aussi, quelques passages politiques, passionnants à plus d’un titre. D’abord  elle ne cite plus le PS, n’y fait plus référence….Ensuite, et cela peut être une explication, elle marche hardiment sur les plate bandes de Besancenot, affirmant, elle qui voulait un temps s’allier à Bayrou, qu’il fallait radicalement changer le système capitaliste, appelant au soutien des luttes sociales voire à…la révolte….Impressionnant !


Mais il y a mieux et plus réjouissant. Elle a quasiment annoncé, du moins c’est ce que, avec d’autres, j’ai compris, qu’elle serait, envers et contre tout et tous, candidate à l’élection présidentielle de 2012, son obsession. Très bien. Comme il y a toutes chances que le PS ne la choisisse pas comme candidate officielle, on aura vraisemblablement deux candidats socialistes en 2012, le candidat désigné par le PS (Hollande, Delanoë ou Aubry) et la candidate auto désignée et « appelée », Royal.


C’est, on s’en doute, une excellente nouvelle pour la majorité et bien sûr pour Bayrou, qui, quoique en perte de vitesse, serait ainsi assuré de terminer à la  deuxième place,  au  premier tour….Il doit déjà se réjouir, et se voir déjà disputant le second tour face à Nicolas Sarkozy…Dans l’hypothèse, bien sûr où ce dernier n’aurait pas été élu au premier tour….Mais c’est une autre histoire, et on y reviendra…

 

Marc d’Héré

 

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commentaires

A
Maffesoli, dans le Figaro, écrit à propos du Ségo-Show : "La prévalence du jeu est devenue tellement évidente que c'est la politique elle-même qui se théâtralise et ce faisant s'autodétruit en tant que politique."<br /> Et, plus loin, fait ce constat : "Tout est bon pour susciter et réveiller le pathos primordial. Ce qui dans une période dans laquelle les certitudes économiques rationnelles se sont écroulées et les paroles des experts, invalidées, peut prêter à tous les espoirs comme à toutes les inquiétudes."
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A
Ségolène nous a promis, pendant la campagne présidentielle, qu'elle allait raser gratis. Si ce n'est pas de la politique qu'est ce que c'est donc? Son show n'est que la forme d'une politique populiste qui néglige un fond d'idées minables. Mais le show est ainsi une fin en soi puisque Ségolène se veut populaire et iconoclaste. Son but politique -elle en a je crois Monsieur Arié- est de dynamiter "l'etablishment", à terme. Ce que l'on croit être des énormités de comportement ne sont que la base d'une politique racoleuse et simplette . C'est d'ailleurs la marque des "bons" populistes que d'en recevoir en échos les clameurs d'un public en délire (et je connais des gens sensés qui soutiennent encore Ségolène pour sa prétendue assisse populaire). Berlusconi ou Poutine, dans un autre registre, en avait fait leur beurre, pourquoi diable -se dit Ségolène- ne pas essayer avec des idées "généreuses"? Dur pour les caciques du PS qui se tordent les méninges sur des concepts fumeux, je les plains.
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M
Très bien!
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E
Je suis le seul (de nous deux) à ne pas entremêler arguments et injures par suffisance ("ton incapacité à comprendre" "ton absence de convictions", etc.).
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M
Je te demande de cesser avec cette manière de procéder. Prétendre que tu es le seul à donner des arguments n'est pas admissible.
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E
Je te laisse volontiers le monopole des injures, et je garderai celui des arguments.
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M
Je n'insiste pas sur ce thème que tu ne veux pas comprendre ou admettre...N'insistons pas veux-tu?
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E
"absence de conviction": pourquoi diable faut-il qu'en politique, l'absence de contre-arguments cherche toujours à se dissimuler derrière les injures personnelles? Tu connais très bien mes convictions, elles sont chevènementistes, elles m'ont fait quitter le PS, et je les défends partout, fussent-elles presque aussi minoritaires que celles de la "gauche moderne".
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E
Pas "tous pareils", Marc: "tous les PS pareils",- à l'exception de sa petite aile antilibérale que j'ai citée -Hamon, etc.- nuance! (je m'étais imaginé qu'on serait d'accord là-dessus).<br /> <br /> Quant aux chances d'une candidature à la présidentielle ne s'appuyant pas sur un grand parti politique, non seulement à l'emporter mais ne serait-ce qu'à faire gagner l'adversaire, je suis sceptique: même Balladur n'a pas réussi à empêcher Chirac de gagner en 1995 (bon, il y a le précédent unique de Giscard, mais il avait d'abord rallié à lui les chiraquiens).
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M
L'important d'ailleurs, plus que le show lui-même, c'est la "rupture" affichée avec le PS (et le show en était le symbole, la mse en scène), et l'annonce de la candidature à la présidentielle à côté ou contre le candidat PS officiel.
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