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 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 13:40

Nicolas Baverez, essayiste, analyse le climat de la rentrée et réfute les critiques formulées par Jean Peyrelevade* à l'encontre de la politique de réformes du gouvernement.

Le Figaro 28 08 ( EXTRAITS)

La rentrée est placée sous le signe du plein impact de la crise mondiale sur l'Europe et sur la France, qui sont en passe de basculer dans la récession, situation sans précédent depuis 1992.

Contrairement aux illusions entretenues sur un improbable découplage de l'Europe d'avec les États-Unis ....... le continent comme le pays sont rattrapés par le choc économique le plus dangereux depuis la grande déflation des années 1930. Et ce dans ses quatre dimensions : effondrement du crédit à la suite des sinistres bancaires ; krach im­mobilier  ; spirale baissière des marchés financiers ; choc pétrolier et alimentaire dé­clen­chant une forte poussée d'in­flation importée. Avec en perspective pour l'économie française une croissance limitée à 1,2 % en 2008 et à 1 % en 2009, une inflation supérieure à 3,5 %, un chômage en hausse, des déficits jumeaux de l'ordre de 50 milliards d'euros pour la balance commerciale et 3 % du PIB pour les finances publiques  la dette s'élevant à environ 65 % du PIB.

D'où des interrogations re­nouvelées sur la politique économique poursuivie par Nicolas Sarkozy .......  .....
La première question est vigoureusement po­sée par Jean Peyrelevade qui qualifie d'«erreur historique» la politique de Nicolas Sarkozy en raison de la priorité accordée au pouvoir d'achat au détriment de la production, aux baisses d'im­pôt par rapport à la réduction des déficits, à une logique de compromis en lieu et place d'une thérapie de choc de style thatchérien.

La seconde se cristallise au­tour des tensions croissantes sur le revenu des mé­nages et sur l'opportunité d'une relance de l'activité par l'État  exclue a priori par la dégradation des finances publiques qui prive le pays de toute marge de manœuvre.

1. Le diagnostic sur le déclin économique français........  se traduit par la chute de la croissance (de 4,2 % dans les années 1970 à 1,6 % depuis 1990), l'enracinement d'un chômage de masse, le blocage parallèle des gains de productivité (0,7 % par an) et de pouvoir d'achat (0,4 % par an), le retour de la contrainte extérieure avec une chute de parts de marché y compris en Europe, la montée parallèle des déficits et de la dette publics (65 % contre 20 % du PIB en 1980).

Le recul français se résume à deux causes majeures : l'affaiblissement de l'offre compétitive en raison d'une spécialisation sectorielle et géographique défectueuse mais surtout de prix trop élevés  notamment du catastrophique impact des 35 heures qui ont entraîné une hausse de plus de 30 % du coût du travail depuis 2000 contre une baisse de 15 % en Allemagne ; l'improductivité du secteur pu­blic dont les dépenses ont explosé (54 % du PIB) pour une qualité de service en dégradation constante.

D'où la nécessité d'une stratégie associant une politique de l'offre repositionnant l'appareil productif français dans la mondia­li­sation, la réforme structurelle du secteur public, l'anticipation des défis futurs liés au basculement vers l'économie de la connaissance, au vieillissement de la population et aux enjeux du développement durable.

2. À la lumière de ces priorités, le programme présidentiel de Nicolas Sarkozy comportait de fait une part d'ambiguïté. Il en­tendait être à la fois le président du pouvoir d'achat et le président des réformes en faveur de la compétitivité......
......Sous le slogan de la rupture se dessinait ensuite une stratégie de contournement par le compromis des blocages de la croissance, notamment sur la levée des 35 heures, la neutralisation de l'ISF, la démocratie sociale et le rôle des syndicats, ou encore la dépense publique. Le dessein consistait à prendre appui sur le dynamisme de la croissance mondiale, alors de 5,5 %, et sur la relance de l'Europe pour réamorcer le développement, tout en tirant le parti maximum du choc positif de l'élection présidentielle. Ultime source de confusion, la volonté de libéraliser le modèle français allait de pair avec le maintien d'accents étatistes, corporatistes ou protectionnistes.

3. Ce programme présidentiel a été télescopé de plein fouet par la crise mondiale et par l'éclatement de la bulle médiatique autour de la personnalité du président, qui ont ruiné d'emblée le choc de confiance espéré. La première limite de l'analyse de Jean Peyrelevade est d'en être resté à l'élection présidentielle, en ignorant les bouleversements intervenus dans l'économie mondiale depuis 2007.

Or que constate-t-on ? Tout d'abord, la crise et l'impopularité du président, loin d'annihiler l'action du gouvernement comme sous François Mitterrand et Jacques Chirac, ont entraîné une accélération de réformes et une clarification de la stratégie économique......
....L'action des pouvoirs publics s'est progressivement concentrée sur les axes prioritaires. La politique de l'offre s'est incarnée dans la libéralisation du marché du travail et la sortie de facto des 35 heures  sur le modèle du choix effectué à la Libération couplant maintien de la loi des 40 heures et durée effective de travail compris entre 48 et 56 heures   , la normalisation de la fiscalité française au sein de la zone euro, la libéralisation de l'environnement des PME, l'incitation à l'innovation, l'autonomie des Universités, le service minimum dans les transports et les écoles, la modernisation du dialogue social.

La réforme de l'État a démarré avec un an de retard et se développe sous la forme de réductions d'effectifs sans précédent dans la fonction publique (30 000 postes dans l'État en 2009, 56 000 dans le secteur de la défense sur cinq ans), mais aussi de la maîtrise indispensable des dé­penses de protection sociale et des collectivités territoriales, ce qui débouche sur une rationali­sation des lois de décentralisation. Le «Grenelle de l'environnement» a dessiné des pistes pour dépasser l'antagonisme stérile entre l'écologie et l'économie. Enfin, le traité de Lisbonne a dessiné la voie d'une sortie de la crise de l'Union européenne née de l'avortement du processus constitutionnel et, partant, d'une possible relance de l'intégration du continent. Force est donc de constater que la politique mise en œuvre par Nicolas Sarkozy se calque presque exactement sur les voies du redressement suggérées par Jean Peyrelevade.

4. Les principes de la stratégie économique de Nicolas Sarkozy sont cohérents avec l'objectif d'une réintégration de la France dans le peloton de tête des pays développés.

Pour autant, la mise en œuvre de cette politique présente trois difficultés. La pre­mière, soulignée par Jean Peyrelevade, touche au style du président, à son goût de l'action pour l'action, à l'extrême centralisation du processus de décision qui se traduit par un manque de cohérence et de pédagogie des réformes.

La deuxième est à chercher dans les limites d'une modernisation im­pulsée par le haut..... 

La troisième découle précisément du bouleversement radical de l'environnement économique depuis 2007..... Loin de justifier des mesures de relance conjoncturelle qui reproduirait les erreurs commises dans les années 1970 en dégradant un peu plus la compétitivité des entreprises et les finances publiques, cette nouvelle donne appelle une accélération des réformes de structure en faveur de l'offre d'un côté, un strict effort pour éviter tout prélèvement ou dépenses publiques supplémentaires de l'autre. Contrairement à 1983, il n'y a nul besoin d'un tournant, mais il y a urgence à ce que le gouvernement fasse sienne et assume la même rigueur que s'appliquent à juste titre les Français.

5.Au total, Jean Peyrelevade manque sa cible. Ses critiques visent moins la stratégie économique que la personnalité du président : Nicolas Sarkozy conduit une politique très proche ce celle qu'il préconise même s'il ne la conduit pas de la manière qu'il souhaiterait, sentiment au reste partagé par une majorité de Français. Son jugement s'est arrêté à l'élection présidentielle, sans prendre en compte ni la crise économique, ni l'écart  au demeurant problématique  entre l'action conduite et le discours tenu.

Surtout, les erreurs historiques qui ont provoqué puis accéléré le déclin français ne se situent pas en 2007 mais en 1981, avec les nationalisations et la relance keynésiennes qui ont coupé la France du mouvement de réformes puis de la relance des années 1980, puis en 1997 avec le passage autoritaire aux 35 heures qui a bloqué la productivité et la transition vers l'économie de services et de connaissance, tout entière fondée sur le volume et la valeur du travail.

Les critiques sur le rythme et le contenu des réformes sont parfaitement légitimes, mais il est trop tôt pour juger le quinquennat de Nicolas Sarkozy comme la chronique d'un échec annoncé....... 

....Nicolas Sarkozy n'a certes pas gagné son pari de relever l'économie française. Mais du moins agit-il avec énergie et détermination, poursuivant dans des temps très difficiles des réformes qui bouleversent le pays en profondeur, ce qui suffit à caractériser une rupture avec François Mitterrand et Jacques Chirac. Plus Nicolas Sarkozy s'affirme comme le président des réformes, plus il a de chances de s'imposer comme le président du redressement de la France.

Nicolas Baverez, Le Figaro du 28 08 (EXTRAITS)

* Sarkozy : l'erreur historique, de Jean Peyrelevade, Plon, 14 €.

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commentaires

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La commission des Finances de l'Assemblée nationale a adopté mercredi soir une mesure qui plafonne le total des réductions d'impôt dont un contribuable peut bénéficier par le cumul des avantages fiscaux. Le plafonnement global de ces "niches fiscales" limite cette réduction d'impôt à 25.000 euros, plus 10% du revenu brut imposable, selon l'amendement du rapporteur UMP du budget Gilles Carrez.<br /> Cet amendement doit encore être adopté en séance publique à l'Assemblée lundi prochain dans le cadre de la discussion de la seconde partie du projet de loi de finances 2009. "Je vais déposer cet amendement suite au débat sur le Revenu de solidarité active (RSA)", avait indiqué Gilles Carrez. Le plafonnement des niches doit en effet concourir au financement du RSA.<br /> AFP
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M
Un think tank d'inspiration libérale dénonce dans un rapport à paraître les insuffisances de la Cour des comptes en matière de contrôle de la dépense publique, dont le rôle s'apparente souvent pour elle à 'du théâtre'. Pour pallier à ces manquements, elle milite pour la création d'un véritable organisme d'audit public, sur le modèle anglo-saxon.<br /> <br /> JDD<br /> Détail de cette proposition intérssante dans le JDD
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M
Environ 200.000 fonctionnaires devraient bénéficier prochainement d'une prime au mérite pouvant atteindre 14.400 euros par an au maximum pour les postes à forte responsabilité, annonce Le Figaro dans son édition de vendredi. <br /> <br /> Le décret qui paraîtra en novembre, croit savoir Le Figaro, concerne 198.200 fonctionnaires, qui appartiennent notamment à la «filière administrative», c'est-à-dire intendants d'établissements scolaires, juristes dans des ministères, responsables de ressources humaines en préfecture. <br /> <br /> Cette prime de fonctions et de résultats (PFR) devrait remplacer «le fouillis d'indemnités et autres bonifications», précise le quotidien.<br /> <br /> Le Parisien.fr<br /> <br /> Excellente mesure, qu'il faudra élargir
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M
Après avoir salué le rôle de l'Europe, Nicolas Sarkozy a annoncé plusieurs mesures au plan national : <br /> <br /> Un fonds d'intervention pour les entreprises stratégiques : un «fonds public d'intervention» en faveur des «entreprises stratégiques» en difficulté. «Je demanderai au Parlement d'adopter les mesures extrêmement rapidement», a ajouté Nicolas Sarkozy, qui a exprimé le souhait «d'emmener toute l'Europe» dans sa stratégie d'intervention. <br /> <br /> Exonération de la taxe professionnelle : tous les nouveaux investissements des entreprises en France seront «exonérés à 100% de la taxe professionnelle jusqu'au 1er janvier 2010». «L'État compensera aux collectivités locales», a promis le chef de l'État. À long terme, le chef de l'État a précisé que la question d'une réforme de la taxe professionnelle serait étudiée à l'aune des conclusions de la commission sur la réforme des échelons territoriaux. <br /> <br /> Un poste de «médiateur du crédit» : <br /> qui sera à la disposition des entreprises françaises qui auront des difficultés pour accéder au crédit». Il sera chargé, département par département, de contrôler le respect par les banques de leurs engagements en terme de distribution de crédit aux entreprises. <br /> Accélerer le remboursement du crédit impôt recherche : <br /> <br /> <br /> Assouplir la législation sur le travail dominical : <br /> <br /> «Je demande au gouvernement que les contraintes pesant sur l'ouverture des magasins le dimanche soient puissamment assouplies», a expliqué le chef de l'État, répétant là un souhait déjà formulé à plusieurs reprises et défendu par le gouvernement. <br /> Au total, «175 milliards d'euros d'investissement direct» seront mis en trois ans par l'Etat dans l'activité économique, a annoncé le président de la République. Évoquant au terme de son discours les prévisions de croissance pour 2009, le chef de l'État a reconnu que «nul ne peut dire aujourd'hui ce qu'elle sera». Il a écarté les débats sur ce taux. «0,5% ou 1%, qu'est-ce que ça change pour votre vie quotidienne ?», a-t-il demandé. Nicolas Sarkozy a promis une loi de finances rectificative «quand nous y verrons plus clair».<br /> <br /> Sur le plan européen, Nicolas Sarkozy a de nouveau plaidé jeudi pour un «gouvernement économique» de l'Europe qui se traduirait par une réunion de l'Eurogroupe au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement.<br /> <br /> Le Figaro.fr
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M
Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois insisté aujourd'hui, d'abord devant le Conseil des ministres puis en installant la commission sur la réforme des collectivités locales, sur la nécessité de poursuivre les réformes pendant la crise. <br /> <br /> "La crise financière que nous traversons ne doit en rien retarder les réformes. Elle doit au contraire les accélérer", a déclaré M. Sarkozy lors d'une allocution à l'Elysée devant les membres de la commission présidée par l'ancien premier ministre Edouard Balladur.<br /> <br /> "Plus que jamais, nous devons moderniser notre pays. Nous avons besoin de réponses ambitieuses et novatrices. Je veux croire que le pays y est prêt. Je suis convaincu que l'évolution des esprits, tant dans l'opinion que parmi les élus, quelle que soit d'ailleurs la famille politique à laquelle ils appartiennent, peut nous y aider", a-t-il ajouté.<br /> <br /> <br /> Source AFP
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M
Les "meilleurs" enseignants d'université recevront, à partir de la rentrée 2009, une "prime de responsabilité pédagogique" de "3.500 à 15.000 euros par an". L'annonce a été faite dimanche par la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, alors que les enseignants battaient le pavé dans les rues de Paris pour manifester contre la suppression de postes dans l'Éducation nationale. L'évaluation des professeurs se fera de manière "collégiale, à la fois par l'université, mais aussi, tous les quatre ans, par le Conseil national des universités, c'est-à-dire par une instance indépendante nationale qui validera l'évaluation", a confié la ministre sans plus de précision. <br /> <br /> "Aujourd'hui, la fonction enseignante n'est pas reconnue et elle n'est pas valorisée. Moi, je souhaite une meilleure rémunération, dès l'année prochaine, des meilleurs enseignants à l'université selon leur engagement pédagogique", s'est expliqué Valérie Pécresse au Grand rendez-vous Europe 1-Le Parisien/ Aujourd'hui en France . Elle a notamment évoqué le fait que certains enseignants mettaient leurs cours en ligne, ce qui est "extraordinairement bénéfique pour les élèves".<br /> <br /> Le Point.fr
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M
67 mesures d'économie votées...Voir sur Le Point.fr ( quelques mesures ci-dessous)...<br /> <br /> <br /> En pleine crise financière, l'UMP a fait voter mardi par l'Assemblée nationale près de 70 mesures simplifiant les démarches administratives et légales, dans le souci affiché de faire des économies tous azimuts.<br /> <br /> Le texte, conçu par le président de la commission des Lois, Jean-Luc Warsmann (UMP), et voté par les seuls députés UMP, doit à présent être transmis au Sénat.<br /> <br /> Il rend notamment possible la vente de biens en indivision si deux tiers des personnes concernées le désirent, même si l'une des parties s'y oppose et en dehors de tout recours en justice, comme c'est le cas actuellement.<br /> <br /> Une procédure qui permettra "d'accelérer la vente et d'éviter la dégradation d'un bien" mais aussi "d'alléger la charge des tribunaux et éviter des procédures onéreuses", selon M. Warsmann.<br /> <br /> Autre mesure votée et très contestée par la gauche: le remplacement, si le salarié en est d'accord, de la fiche de paie papier par un bulletin de salaire électronique.<br /> <br /> Pour M. Warsmann, il s'agit ainsi de faire une économie potentielle de 145 millions d'euros par an. Pour la gauche, ce dispositif, imposé "sans concertation avec les partenaires sociaux", n'apporte pas de garanties techniques et juridiques suffisantes.<br /> <br /> Internet devrait également faire faire des économies aux collectivités locales: le texte autorise la publication électronique des actes en remplacement de l'affichage mural ou la diffusion de documents nécessaires aux délibérations sur un site sécurisé........<br /> <br /> A voir sur Le Point.fr
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M
Présenté ce matin par le gouvernement - au lendemain du discours «de vérité» de Nicolas Sarkozy sur l'étendue de la crise financière -, le projet de loi de finances (PLF) annonce déjà un budget serré pour 2009. Eric Woerth, ministre de Budget, a d'ailleurs confirmé ce matin sur RTL le dérapage budgétaire que tout le monde redoutait. <br /> <br /> <br /> «Oui, il sera plus important, insiste-t-il. Nous avions envisagé 41 milliards d'euros de déficit en début d'année. Finalement, il sera proche des 49 milliards. Cet écart s'explique au moins par deux choses : l'augementation de l'inflation et le fait que nous percevons moins de recettes fiscales». <br /> Concernant les prévisions de 2009, pour le budget 2010, le ministre va même encore plus loin, annonçant un déficit public qui sera sûrement proche des «52 milliards d'euros». «C'est un discours de vérité, insiste-t-il. Et je reste persuadé que le retour à l'équilibre budgétaire peut être atteint en 2012. On peut le faire par la maîtrise de la dépense. Nous y sommes déjà engagés». <br /> Hier, dans son discours de Toulon, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs annoncé que, «pour retrouver des marges de manoeuvre pour préparer l'avenir, les dépenses de fonctionnement de l'Etat doivent diminuer», confirmant le non remplacement de 30.600 fonctionnaires partant à la retraite en 2009. De plus, les crédits alloués aux ministères seront globalement reconduits au même montant qu'en 2008, sans tenir compte de l'inflation.<br /> <br /> Olivier Beaumont. leparisien.fr
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M
Imprimez Réagissez Classez L'Assemblée nationale a adopté jeudi matin en première lecture le projet de loi sur "les revenus du travail", qui entend notamment promouvoir l'intéressement des salariés et fait passer du 1er juillet au 1er janvier, à partir de 2010, la date de revalorisation du Smic.<br /> <br /> Ce texte, examiné selon la procédure d'urgence, a été voté par la majorité, UMP et NC, l'opposition PS et PCF se prononçant contre.<br /> <br /> C'était le premier texte inscrit à l'ordre du jour de la session extraordinaire du Parlement. L'Assemblée nationale doit se lancer ce jeudi après-midi dans le projet de loi emblématique de cette session, le Revenu de solidarité active (RSA) de Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives.<br /> <br /> Le texte instaure un crédit d'impôts de 20% au profit des entreprises concluant un accord d'intéressement et donne la possibilité de versement d'une prime exceptionnelle d'intéressement plafonnée à 1.500 euros par salarié.<br /> <br /> Il permet aussi le déblocage immédiat des sommes versées au titre de la participation, obligatoire depuis 1967 dans les entreprises de plus de 50 salariés, alors que ces sommes sont actuellement bloquées pendant cinq ans.<br /> <br /> Les députés, avec l'accord du ministre du Travail Xavier Bertrand, qui présentait le projet de loi, ont ajouté une disposition visant à étendre le dispositif de participation aux salariés d'entreprises publiques, notamment la SNCF.<br /> <br /> Le projet de loi fait aussi passer du 1er juillet au 1er janvier, à partir de 2010, la date de revalorisation du Smic. Il précise par ailleurs qu'un groupe d'experts procédera à une évaluation des revenus et du marché du travail préalablement à cette fixation annuelle.<br /> <br /> Il sanctionne les entreprises qui ne respectent pas l'obligation annuelle de négocier sur les salaires en diminuant de 10% le montant des réductions ou exonérations de cotisations sociales patronales. L'Assemblée a durci ces sanctions en portant cette réduction à 100% à la troisième année sans négociation.<br /> <br /> Le Point.fr et AFP
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M
L'Assemblée nationale a adopté aujourd'hui en première lecture le projet de loi sur "les revenus du travail", qui entend notamment promouvoir l'intéressement des salariés et fait passer du 1er juillet au 1er janvier, à partir de 2010, la date de revalorisation du Smic.<br /> Source AFP<br /> <br /> Enfin votée cette loi, malgré une obstruction anti démocratique du PS (plus de 1800 amendements!).
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