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Contact: marcdhere.mdh@gmail.com 

 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 13:48


Certains  s’étonnent de voir des hommes et des femmes du centre, du centre gauche, voire même de gauche soutenir l’action de Nicolas Sarkozy. Jugeant parfois cela inconcevable et scandaleux,  ils se laissent aller à accuser ceux qui font ce choix d’être des naïfs qui se laissent berner, ou des ambitieux sans convictions qui se laissent « acheter ». A l’évidence, il existe d’autres explications à leur choix.

   

Tout d’abord on peut  faire observer que le clivage entre gauche et droite n’est sans doute plus aujourd’hui aussi discriminant. Certes les sensibilités de droite ou de gauche existent toujours mais elles apparaissent comme moins décisives dans les choix politiques, ou en tous cas, elles ne sont plus les seules. Le clivage  essentiel aujourd’hui semble être celui qui  sépare les réformistes qui veulent le changement et ceux qui choisissent  l’immobilisme et le repli sur soi…..S’il y a des partisans de l’un et de l’autre aussi bien à droite qu’à gauche, force est de reconnaître que Nicolas Sarkozy se place résolument dans le camp du changement et ceux qui, à gauche, le soutiennent, le font d’abord pour cette raison, ne pouvant plus  accepter le conservatisme de la gauche institutionnelle et du PS en particulier.

 

Mais, nous dira t-on, il n’en reste pas moins  que Nicolas Sarkozy est de droite, qu’il se revendique  comme tel.  Des hommes ou des femmes qui se reconnaissent dans les  valeurs de la gauche, ne peuvent mener à ses côtés une politique qui par définition ne peut être qu’une politique de droite.


Il est  vrai que Nicolas Sarkozy s’affirme de droite. Sa tradition, ses réflexes, certaines de ses déclarations, ses méthodes parfois, sont d’un homme de droite. Pourtant, à bien y regarder, ses principales orientations et la plupart de ses décisions ne sont pas de droite, mais pourraient même  être qualifiés de centristes ou de progressistes, mises en œuvre par un gouvernement dont on ne peut que souligner l’ouverture et la diversité.


La politique étrangère de Nicolas Sarkozy et de Bernard Kouchner n’est pas une politique de droite.  Ils visent à une large « politique de réconciliation »,  et,  tout en rejetant le suivisme, ils adoptent une attitude équilibrée et plus constructive que celle de la droite traditionnelle  vis-à-vis des Etats-Unis, dont ils accompagnent la lutte contre le terrorisme. Les efforts déployés pour le Darfour ou  pour contribuer à régler la crise libanaise, la politique nuancée vis-à-vis de la Chine, le projet d’une « Union pour la Méditerranée », l’élaboration, la signature et la ratification du  traité « simplifié » de Lisbonne qui relance l’Europe et rend à la France toute sa place dans l’Union, traduisent des changements heureux dans la politique de la France et peuvent être  largement soutenus, que l’on soit du centre ou de gauche. 
  

La politique intérieure est également une politique novatrice, réformiste, dépassant les clivages traditionnels et ne peut   être qualifiée de politique de droite.
 

C’est d’abord le Grenelle de l’environnement qui permet le lancement de mesures ambitieuses et de long terme favorables à l’environnement et au développement durable et dont on commence à voir (avec l’opposition d’une partie de la majorité de droite) les premières concrétisations.
 

 C’est  la volonté de moderniser l’Etat, de réformer son fonctionnement tout en veillant à préserver son rôle et son autorité, d’alléger son coût global (qui limite toute marge de manœuvre notamment sociale), tout en améliorant l’efficacité des services publics et le revenu des fonctionnaires, particulièrement celui des  plus méritants et des plus productifs. C’est la réforme de l’école et celle des hôpitaux qui doit leur permettre d’être plus efficaces et de  rendre, à coût supportable, de meilleurs services au public. C’est, au bénéfice des plus faibles et des plus fragiles,  la poursuite de la lutte contre la délinquance et l’insécurité.
 

Ce sont les réformes sur l’autonomie des universités, sur le service minimum dans les transports et bientôt pour l’accueil à l’école, ou sur les retraites des régimes spéciaux, menées dans la concertation la plus large avec  les organisations syndicales. C’est la « modernisation du marché du travail », pour laquelle le gouvernement s’en est remis à la négociation  entre acteurs sociaux et qui a abouti à un accord qui va contribuer à rénover notre droit du travail et favoriser la croissance et l’emploi. Cette méthode de rénovation sociale, qui est tout sauf une méthode de droite, se poursuit, et plusieurs négociations sont en cours entre acteurs sociaux, dont l’Etat devrait ratifier les conclusions.
 

C’est la politique menée pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés par une plus grande liberté donnée au travail, par la défiscalisation des heures supplémentaires et leur meilleure rémunération, par les facilités accordées à l’accession au logement, par la possibilité de « monétiser » ses jours de RTT, le très important projet préconisant le  développement de l’intéressement et de la participation, et incitant fortement les  entreprises à négocier des augmentations de salaires.
 

C’est une politique pour l’emploi qui vise à favoriser les  créations de nouveaux emplois plutôt que la défense d’emplois obsolètes, qui encourage la recherche et l’innovation clés du développement et protection contre les délocalisations, une politique qui  responsabilise les acteurs, qui permet un meilleur suivi des demandeurs d’emploi par  l’unification de l’ANPE et de l’Unedic, qui   expérimente et va généraliser des mesures incitatives telles que le RSA de Martin Hirsh…..
 

C’est aussi, dans le domaine de l’immigration, la volonté de concilier une maîtrise des flux migratoires avec le développement d’une immigration du travail, une politique de co-développement basée sur des accords de plus en plus nombreux avec des pays d’Afrique, une véritable intégration, et un plan ambitieux pour les quartiers difficiles (où depuis des années, la gauche et la droite ont concentrés les immigrés…)…
 

C’est un projet de réforme des institutions, qui vise notamment à élargir la démocratie, à augmenter les pouvoirs du Parlement et à mieux encadrer ceux du Président…
 

Voilà quelques bonnes raisons pour que des responsables, des militants, des citoyens à la sensibilité de gauche ou de centre gauche, réformistes, refusant le  sectarisme comme le conservatisme,  n’aient aucune difficulté à soutenir l’action du Président de la République et à agir au sein de la majorité présidentielle. Ils peuvent, sur certains points, à l’occasion de  certaines déclarations, devant certaines attitudes, éprouver des réticences, c’est vrai, mais ils en éprouveraient tellement plus si c’était le programme de la gauche qui devait s’appliquer ! Tout  en accordant leur soutien à la politique suivie comme   aux réformes entreprises, ils ont également l’ambition  et la volonté d’influer sur les décisions à venir en contribuant à ce qu’elles prennent toujours davantage en compte la solidarité, l’équité et la lutte contre les inégalités

 

Marc d’Héré

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commentaires

M
J'ai une certaine vision de l'immigration dont je suis issue, a expliqué Fadela Amara lors d'un point de presse. Et je suis d'accord avec la plupart des mesures du pacte républicain sur l'immigration mis en place par Brice Hortefeux. Même si je ne suis pas d'accord sur tout.»<br /> <br /> Une réponse aux "belles âmes" style "Nouvel Obs" et "Marianne", qui dissertent sur l'immigration en critiquant abondamment Hortefeux et le Président.
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M
La loi sur les nouveaux droits des victimes, dont la mesure-phare est l'indemnisation des véhicules incendiés pour les propriétaires à revenu modeste, a été publiée aujourd'hui au Journal officiel.Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI) pourra désormais rembourser le montant des dégâts jusqu'à 4.000 euros, que l'incendiaire soit connu ou non.Le texte comporte aussi des dispositions visant à mieux combattre le sentiment d'impunité et veiller à l'exécution rapide et effective des décisions de justice. Il vise notamment à inciter le prévenu à être présent à l'audience ainsi qu'à améliorer le recouvrement des amendes.La loi, qui reprend une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, avait été votée à l'unanimité le 17 janvier par les députés. Au Sénat, les communistes s'étaient abstenus.source AFP<br />
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M
Afin d'amortir le choc, d'une augmentation du gaz, pour les ménages les plus modestes, le gouvernement va créer un "tarif social du gaz" qui, selon lui, bénéficiera à "au moins 750 000 foyers", si possible dès 2008. Il prendra la forme d'un remboursement d'une partie de leur facture.
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M
e président français Nicolas Sarkozy a appelé au gel de la colonisation israélienne y compris à Jérusalem, qui selon lui "a vocation à devenir capitale des deux Etat", Israël et la Palestine, dans une interview publiée lundi par un journal palestinien<br />  <br /> "Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, le gel de la colonisation, principal obstacle à la paix, est primordial. Nous condamnons toute décision unilatérale qui préjuge le règlement final et porte atteinte à la viabilité du futur Etat palestinien et au processus politique en cours", a déclaré M. Sarkozy au quotidien Al-Quds.AFP
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M
Toujours n'importe quoi, Tintin...
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T
Et pendant ce temps-là, la police sarkozienne matraque les manifestants qui luttent pour la survie de l'hopital de proximité de Carhaix. Les médias nationaux, à la botte du pouvoir, n'en parlent évidemment pas. http://ouest.france3.fr/info/bretagne/42440531-fr.php
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M
Le chef de l'Etat a de nouveau plaidé en faveur d'un Etat Palestinien aux côtés d'Israël, à son arrivée à Jérusalem pour une visite d'Etat.<br /> <br /> «Je suis plus que jamais convaincu que la sécurité d'Israël ne sera vraiment assurée qu'avec la naissance du deuxième Etat, l'Etat palestinien», a lancé dimanche le président français Nicolas Sarkozy à Tel Aviv.<br /> «Un accord est possible, demain, et cet accord permettra aux deux peuples de vivre côte à côte dans la paix et sécurité», a affirmé le président français, qui a rappelé que la France avait «voulu» la création d'Israël il y a soixante ans.<br /> «La France a voulu cet acte majeur du XXe siècle qu'est la création d'Israël, après deux millénaires d'exil, après l'abomination de la Shoah, pour que le peuple juif renaisse dans son Etat, indépendant et démocratique», a-t-il déclaré.<br /> Le président français a été accueilli en «ami intime d'Israël» par le président israélien Shimon Peres, qui a salué en lui «un homme d'action qui comprend l'importance du moment». Le Premier ministre israélien Ehud Olmert était également à l'aéroport Ben Gourion à l'arrivée du chef de l'Etat français.<br /> Nicolas Sarkozy devait ensuite avoir un entretien avec Shimon Peres avant de dîner avec Ehud Olmert. Il prononcera lundi un discours devant le Parlement israélien, la Knesset. Ce sera la première fois pour un président français depuis François Mitterrand en 1982.<br /> <br /> <br /> <br /> Le Figaro.fr et AFP     
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M
Cinquante millions d'euros supplémentaires vont être alloués pour financer l'Allocation de rentrée scolaire (ARS) modulée en fonction de l'âge des élèves.<br /> <br /> Pressé ces derniers mois par les associations familiales, le gouvernement a confirmé vendredi soir qu'il allait moduler l'allocation de rentrée scolaire (ARS) en fonction de l'âge des enfants, notamment afin de donner un «coup de pouce supplémentaire» à destination des adolescents.<br /> Pour la rentrée 2008, la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, a précisé sur France 2 que le gouvernement allait débloquer un budget supplémentaire de 50 millions d'euros.<br />
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M
Ce genre de pétition est ridicule, mais je me garderai bien de l'élminer. Je  trouve intéressant que les lecteurs de ce blog puissent prendre connaissance de  la sottise et du sectarisme de certains opposants à Sarkozy.
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M
pétition pour la déstitution de sarkozy, j'ai signé et je vous invite a signer et à diffuser largement, pétition à signer sur  http://www.antisarkozysme.com
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