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 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 04:51

01 juin 2016 « Ils se décarcassent pour que leurs terroirs ne meurent pas. C'est cela le réseau des communes de France et il n'est pas question d'y toucher. C'est grâce à eux qu'il y a un art de vivre à la Française que nous ne voulons pas sacrifier ».

Les maires et plus particulièrement les maires Les Républicains étaient à l'honneur ce mercredi, invités par Nicolas Sarkozy qui avait saisi l'opportunité de l'actuel Congrès des maires pour les rencontrer au siège national.

L'occasion de saluer leur engagement au service de leurs concitoyens et de la France mais aussi pour présenter les propositions de notre famille politique. « Pour être maire aujourd'hui, il faut vraiment avoir un tempérament bizarre : vouloir avoir des ennuis, être suspecté, trouver des solutions dans des situations impossibles... », relève Nicolas Sarkozy saluant l'abnégation des 36 000 maires de France et, au-delà, de tous les hommes et femmes qui s'engagent pour leur cité. « L'identité française et la qualité de vie française reposent sur ce tissu extraordinaire de bénévoles qui acceptent de s'occuper de leurs communes et de leurs villages. Il n'est pas question de mettre en accusation ces 35 000 bénévoles qui donnent leur temps pour faire fonctionner la République », souligne le président des Républicains stupéfait que certains s'étonnent de cette rencontre annuelle avec les maires de France.

« Un parti politique qui réfléchit avec les maires cela peut inquiéter ceux qui ne connaissent pas la désespérance des maires. Il aurait été profondément anormal que l'on ne fasse pas cette réunion et profondément inquiétant que l'on ne réfléchisse pas ensemble à ce que l'on fera dans un an », appuie le président des Républicains qui a profité de la présence d'Eric Woerth, Secrétaire général chargé du projet, pour présenter les « engagements précis » de notre formation politique.

Tout d'abord sur les mandats politiques. « Je suis opposé à une règle administrative qui voudrait imposer le mandat unique à des femmes et des hommes qui ont eu la confiance de leurs compatriotes », souligne Nicolas Sarkozy favorable à l'exercice de deux mandats (un local et un national) « parce qu'une Assemblé nationale et un Sénat occupés par des professionnels de la politique seraient une catastrophe pour le pays ». Favorable à une diminution du nombre de parlementaires, Nicolas Sarkozy plaide, au nom de notre famille politique, pour que les représentants des intercommunalités soient élus directement par le suffrage universel.

A propos d'intercommunalités, les choses sont claires pour Les Républicains : « Elle ne peuvent se réaliser que sur la base du volontariat et non sous la contrainte du préfet et sur une vision administrative. Nous ne sommes pas engagés par cela », insiste Nicolas Sarkozy.

Sur l'architecture institutionnelle, le président des Républicains souhaite sortir de l'actuelle « situation épouvantable » causée par les décisions du pouvoir socialiste et de revenir, après l'alternance, sur un certain nombre de décisions « non pas parce qu'elles sont socialistes mais parce qu'elles sont stupides ». Ainsi, sur les cantons, « élément essentiel de l'architecture territoriale française », Nicolas Sarkozy rappelle l'engagement des Républicains : revenir à l'organisation du conseiller territorial, cette réforme votée sous l'ancien quinquennat et qu'a abrogée, dès son élection, François Hollande. Le conseiller territorial sera l'unique représentant pour son territoire au conseil départemental et au conseil régional. Cohérence, efficacité, économie qu'ont gommées les socialistes en 2012.

« Nous ne sommes pas engagés par le scandaleux découpage des socialistes », prévient Nicolas Sarkozy qui pose la question également du découpage des régions. Nicolas Sarkozy propose que les élus et le corps électoral des sénateurs décident des limites des régions, actuelles ou anciennes. « Le pragmatisme, le dialogue avec les élus, l'écoute avec le terrain sont la seule façon de sortir de l'imbroglio », estime-t-il. Concernant les finances des communes, sujet actuel de tension avec le pouvoir socialiste, Les Républicains souhaitent « leur redonner des marges de manœuvre », précise Nicolas Sarkozy.

Evoquant la baisse drastique de la dotation globale de fonctionnement ( - 28 milliards d'euros !), Nicolas Sarkozy conteste le fond de la décision. « Le plus scandaleux, ce n'est pas d'avoir coupé des subventions mais c'est de n'avoir déchargé les communes d'aucune des compétences et surtout d'en avoir rajoutées. On va trouver une France où il n'y aura plus un centime. Il n'y a plus d'argent pour la France mais assez pour tous les groupes de pression. Il n'y a plus que du communautarisme », dénonce Nicolas Sarkozy qui, devant le « vaste mouvement d'augmentation venu de nulle part », observe un point commun : « on les annonce aujourd'hui et on paye demain ». Redonner des marges de manœuvre c'est aussi, dans la philosophie de notre projet politique, « redonner de la matière fiscale ». Cela se traduira, à la discrétion de maires, par une actualisation des bases à chaque changement de propriétaire ou de locataire. « En 10 ans on aura ainsi réactualisé les bases », précise Nicolas Sarkozy qui liste également toute une série d'autres engagements pouvant redonner des marges de manœuvre aux communes : relecture des accords Jospin sur le temps de travail dans les collectivités pour que les 35 heures soient réelles et, surtout, possibilité pour les collectivités de négocier un temps de travail plus élevé ; modification du "glissement vieillesse technicité" (GVT) qui ne serait plus calculé sur la seule ancienneté mais aussi sur le mérite ; recrutement sur des contrats de droit privé ; possibilité de se séparer de collaborateurs dont les maires ne seraient pas satisfaits...

Quant aux dotations de l'Etat, opposé à toute baisse supplémentaire, Nicolas Sarkozy envisage un intéressement à la bonne gestion dans un partenariat entre l'Etat et les collectivités locales. Ne souhaitant pas remettre en cause les dotations de solidarité et de péréquation, le président des Républicains avance l'idée d'une péréquation interne à chaque région. Sur le logement, « toutes les lois scandaleuses seront modifiées ou supprimées », prévient Nicolas Sarkozy qui souhaite que l'on analyse désormais le logement social « non sur le stock mais sur le flux ».

Quant aux affectations de logement, il n'y a pas d'ambigüité dans le propos du président des Républicains : « Si les communes paient, ce sont elles qui affectent les logements ». « Lois Notre, Alur, rythmes scolaires.., au revoir ! On rend la liberté aux communes de gérer », résume Nicolas Sarkozy.

Concernant les départements, dont une grande partie des budgets est consacré aux dépenses sociales (dont le Revenu de solidarité active RSA), Nicolas Sarkozy souhaite une réflexion sur la renationalisation de cette prestation. « Le problème ne vient pas du principe mais de l'immensité des fraudes, du détournement des procédures. Il est scandaleux que quelqu'un qui ne travaille pas gagne plus que quelqu'un qui travaille », estime Nicolas Sarkozy qui rappelle la proposition de notre famille politique : la mise en place d'une allocation unique gérée par l'Etat « pour éviter la faillite totale des départements. C'est son devoir », note le président des Républicains qui demande l'observance de deux règles : solidarité quand il y a un drame. Mais si un prestataire refuse une formation ou un emploi, les allocations seront coupées.

Sur les permis de construire, constatant le nombre croissant de difficultés et de« chantages d'associations pour la défense de soi-même » empêchant les municipalités de faire émerger des projets, Nicolas Sarkozy envisage des pénalités pour les recours abusifs ainsi que la réduction des délais de recours pour les permis de construire.

Enfin, sur la sécurité, Nicolas Sarkozy opte pour une redéfinition des missions de la Police nationale qui, aujourd'hui, « est mise à toutes les sauces ». Ainsi il propose que les polices municipales mais également les polices des transports (SNCF, RATP...) puissent avoir accès aux fichiers et qu'elles puisent faire des contrôles d'identité. « L'objectif est de travailler en commun avec la police nationale, chacun à sa place et dans son rôle pour garantir la sécurité publique », note Nicolas Sarkozy.

Tous ces « engagements très précis » figurent dans notre projet politique qui sera présenté et soumis à validation le 2 juillet projet lors du Conseil national. Avec cette idée bien ancrée que résume Nicolas Sarkozy: « La question est de tout dire avant pour tout faire après. Servons-nous du rendez-vous de 2017 comme d'un véritable mandat qui commencerait le premier jour de la campagne. Ces engagements ne pourront être empêchés dans leur réalisation car ils auront été validés par l'élection présidentielle », poursuit le président des Républicains qui ne veut pas que « les Français subissent une campagne qui serait une histoire et un mandat qui serait une autre histoire. Servons-nous de ce brillant exemple de François Hollande... »

Les Républicains

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