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 RECONQUÊTE est un  mouvement en construction. Ce n'est pas un parti politique, mais un Cercle de Réflexion et d'Action, ouvert à tous ceux, à quelque parti qu'ils appartiennent, ou sans parti, qui se reconnaissent dans ses valeurs et  principes. La Responsabilité et l'équivalence entre droits et devoirs à tous les niveaux,  le libéralisme économique,  la solidarité,  le choix d'une évolution réaliste et progressive dans le social et le sociétal,  l'Europe... 

 

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 20:05

23 mai 2016 « Jamais je n'ai vu notre pays si tendu, les Français si inquiets, les passions si vives ».

En déplacement jeudi dernier en Haute-Provence à la rencontre d'agriculteurs à Mane près de Forcalquier et d'industriels à Sisteron, le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, a partagé un long moment avec 1500 militants réunis à Pierrevert en soirée lors d'une réunion publique.

L'occasion de marquer son inquiétude et son exaspération par les violences qui entourent le projet de loi Travail. Une situation provoquée, selon Nicolas Sarkozy, « par les ravages de l'impuissance et des mensonges » de François Hollande. « Dans l'état d'exaspération actuel, si on continue comme cela, on peut aller à un affrontement très grave entre Français. SI on ne voit pas cette réalité, c''est qu'on n'a pas compris ce qui se passe », estime le président des Républicains qui a condamné les violences des débordements en marge des manifestations contre la loi Travail.

Et de s'étonner que de telles manifestations puissent être autorisées alors que l'état d'urgence a été prolongé. « Je ne crois pas qu'une société puisse fonctionner sans autorité. L'autorité n'est pas un droit, c'est un devoir », a-t-il affirmé.

Un peu plus tôt, accueilli par le maire « en colère » de la commune, André Mille, avait décrit à sa manière la situation ressentie par les Français. « On marche sur la tête ! Les communes exsangues, les paysans que l'on laisse mourir, les futurs étudiants en médecine qui ont failli être tirés au sort, les retraités qui voient leurs pensions baisser, les petites entreprises qui baissent trop d'impôts, les petits ménages qui ne s'en sortent plus. Que diable, il faut changer le système. Et vite », a lancé sous les applaudissements André Mille.

Un ressenti que Nicolas Sarkozy a pu toucher du doigt un peu plus tôt dans la journée. A Sisteron, lors d'une table ronde avec des entrepreneurs, il a été question, notamment, de temps de travail et de flexibilité.

« Notre idée est d'aller à la généralisation du référendum d'entreprise » a rappelé Nicolas Sarkozy. L'occasion également de pousser les chefs d'entreprise à s'investir, à s'impliquer en politique pour qu'ils « participent au débat politique pour que ce débat politique ne soit pas monopolisé par Nuit Debout».

A Mane, lors d'une rencontre avec des agriculteurs il a été question d'un sujet soulevé également par les chefs d'entreprise : la surabondance des normes qui empoisonnent le quotidien des entrepreneurs et inhibent leur dynamisme. « Oui, il faut baisser massivement les charges et le niveau des normes pour que la France et les Français soient compétitifs », a répondu Nicolas Sarkozy souhaitant que le principe de précaution soit remplacé par un principe de responsabilité.

« Si on ne change pas les règles, entre 5 et 10 ans, il n'y aura plus d'agriculture », craint Nicolas Sarkozy qui plaide, au nom de notre famille politique, pour « un grand plan Marshall pour la ruralité ».

Lors de ce déplacement en Haute-Provence, Nicolas Sarkozy était accompagné de Christian Estrosi, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier et Eliane Barreille ,vice-présidents, Daniel Spagnou, maire de Sisteron, Sébastien Ginet et Arnaud Murgia, respectivement présidents des fédérations des Républicains des Alpes de Haute-Provence et des Hautes-Alpes…

Les Républicains

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